AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez | 
 

 Poe ~

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Poe Bennette

Médusârde flasque mais gentille ~
Médusârde flasque mais gentille ~
Poe Bennette

Messages : 132
Race : Prophète
Caste : Adepte
Métier : Tisseuse


Poe ~ Vide
MessageSujet: Poe ~   Poe ~ EmptyJeu 28 Juil - 19:40

₪ MON IDENTITÉ ₪

 
° Nom : Bennette
° Prénom : Poe
° Surnom : Aucun en particulier

° Date de naissance : 09 septembre 2499
° Age : 36 ans

° Statut : Tisseuse et gardienne d'enclos.

° Sexualité : Très certainement partagée entre les deux sexes. Pas de préférences car pas spécialement d'intérêt envers la chose : sachant son destin physique scellé par Gaïa, elle ne cherche pas spécialement l'âme soeur ou la copulation. La Déesse mère décidera pour elle si oui ou non, elle trouvera l'amour et/ou une descendance.

₪ MA PHOTOGÉNIE ₪


° Corpulence : Pour résumer, pas très grosse mais quand même un peu flasque. Poe a la particularité étrange de ne plus grandir : son métabolisme s'est figé vers ses 17 ans. Aucune raison invraisemblable pourtant. Cela est dû à ses mutations qui ont, peu à peu, transformés sa peau. On ne voit pas à travers mais c'est bien limite :transparentes, les premières épaisseurs de sa peau laissent totalement filtrer la lumière jusqu'à quelques couches d'épidermes blanchâtres internes. Son teint n'est plus cadavérique : il n'existe presque pas ! Au toucher, c'est assez mou. Le doigt ne s'enfonce pas mais ce n'est sûrement qu'une question de temps. Sa peau n'existe presque plus, l'extérieur étant une sorte d'épiderme transparente et molle, l'intérieur étant... Quelque chose d'autre. On ne va pas la disséquer, quand même. Bref, dû à cette caractéristique ectoderme, son métabolisme a arrêté de vieillir. Les traits de son visage (car il lui en reste un) sont fins et courbes, comme ceux d'un enfant tout juste passé à l'âge adulte. De grands yeux aux pupilles blanches – heureusement que eux ne sont pas transparents, ce serait franchement dégoûtant. Au centre de son front, un petit symbole étrange qui fait sa fierté : une sorte de croix, aux bouts arrondis, et légèrement bio-luminescente. Poe ne possède plus de cils. Par contre, elle a une chevelure blanche très peu opaque et des sourcils de même couleur. En parlant de chevelure, une grande et fine ombrelle se pose par dessus, très molle et souvent applatie comme une sorte de chapeau – ou de crêpe, c'est à voir. Pas une ombrelle comme un parapluie, bien sûr, mais plutôt comme celle d'une méduse.
Ce petit corps frêle – petit car ne mesurant pas plus d'un mètre soixante – possède naturellement une sorte de deuxième ombrelle. Un amas de flasquitude se dresse au dessus de sa poitrine, puis redescend, entourant son corps sans le serrer jusqu'à ses reins, pour enfin devenir une véritable ombrelle de méduse jusqu'à ses genoux. 10 tentacules s'en échappent d'ailleurs, toutes aussi transparentes et flasques que le reste, de plus d'un mètre de long et traînant le plus souvent par terre. A l'instar du symbole sur son front, l'ombrelle de Poe possède d'étranges marques un peu bio-luminescentes, assez arrondies et naturellement bien dessinées.

° Allure : D'humain, Poe n'a conservé que la silhouette, les bras et le bas du corps – des hanches jusqu'aux pieds. Par ailleurs, son anatomie humaine est encore à peu près intacte à cet endroit. Juste un peu flasque, certainement. Sa démarche est naturelle comme tout Homme, ses gestes normaux et elle semble être encore articulée avec des os ou des tendons.

° Goûts vestimentaires : En raison de sa grande ombrelle, Poe ne peut pas porter grand chose. Mais l'ombrelle en question pose un autre petit problème : elle est transparente. Les seules tenues que vous la verrez porter seront une culotte et des chaussures. Merci les rubicornes, grâce à vous la médusârde peut marcher sans se blesser les pieds et se promener sans exposer ses fesses. Car oui, Poe refuse de porter tout ce qui peut venir de « l'extérieur ». Elle ne vit qu'avec ce que Gaïa lui offre. Tout ce qui vient d'Albstraum est hérésie. Donc, la demoiselle aime les culottes en dentelles, blanches pour s'accorder avec le reste, avec un petit nœud pour rendre plus joli. Bien sûr elle aurait pu décider de porter un mini short ou un pantalon : mais elle n'est pas pudique. Et puis l'ombrelle fait une jolie robe. Et puis elle aime bien ses jambes. Et puis, elle s'en fout, en fait. Une culotte ça fait « fille » et elle aime bien.

° Mutations : Comme dit plus haut, ses mutations sont principalement visibles sur sa peau. L'intérieur on ne sait pas trop et on ne veut pas trop savoir. Ses yeux sont totalement blancs, ses deux épidermes translucide pour un et blanc pour l'autre, ses cheveux presques fantômatiques. Et elle possède deux ombrelles : une très fine sur la tête, qui commence sur le haut du crâne, et une autre qui a poussé depuis le haut de la poitrine (non, je ne ferai pas de blague douteuse promis) avec des tentacules. Quelques symboles étranges ont aussi faits leur apparition : la preuve pour Poe qu'elle a été choisie par la Déesse.

₪ RAPPORT DE PSYCHOLOGIE ₪


° Généralité : On ne peut pas dire que la demoiselle ait un caractère spécial. Gentille, aimable, elle a toujours vécu dans son coin sans embêter personne. Le cœur sur la main, elle entraidera (presque) toujours son prochain. C'est une fille vraiment adorable qui profite de son apparence pour laisser paraître son côté puérile. C'est-à-dire son comportement léger, amusé, à danser partout, chantonner, sautiller, et demander en permanence de l'affection.
Poe aime particulièrement le contact humain et derrière sa bouille souriante, elle se sent très seule. Même si elle se blottira contre vous sans vous demander votre avis, elle gardera une certaine distance « psychologique ». Elle a peur de trop se lier à quelqu'un, se doutant bien qu'un jour, elle retournera à l'océan, seule.

Elle est gentille mais elle a quand même son petit caractère : capricieuse, boudeuse, elle se comporte vraiment comme une enfant. Mais avec la maturité d'un adulte. En fait, elle comprend bien les choses mais pense surtout à elle. Égoïste, c'est le mot. Elle vous rendra service mais espérera bien un retour quelconque, même minime. Elle ne recule devant rien pour obtenir ce qu'elle désire, tant que cela n'offense pas ce que Gaïa lui offre. Par ailleurs elle est du genre à utiliser le chantage si besoin. Elle fait la fière mais elle est quand même un peu trouillarde ; la médusârde n'hésitera pas longtemps entre se battre ou fuir si la situation se corse...
Ni timide ni pudique, rien ne la gêne ou ne l'embarrasse. Elle aime jouer à la naïve mais elle saura vous placer des phrases bien troussées, preuve de ses 35 ans qui lui ont fait passé depuis longtemps l'époque des illusions enfantines.

Depuis qu'elle est enfant, Poe a été endoctrinée par la religion des Prophètes. Elle ne vit que pour Gaïa car elle ne pourrait pas vivre sans elle. Sa pensée se résume à ça. Elle pense aussi qu'elle a été choisie, qu'un jour on quémandera son aide pour protéger le jardin et aider la Déesse Mère à rendre la Terre à ses enfants.


° Aime / Déteste : Les habitants d'Albstraum qui font honte à Gaïa, et bien sûr les méchants Vampires. Poe est assez xénophobe, en fait. Elle n'aime pas non plus les choses difficiles à mâcher et le trop plein de lumière. A contrario elle adore la pénombre et l'obscurité, où elle se sent moins « attaquée ». Les choses qu'elle apprécie en revanche sont trop nombreuses pour les énumérer.

° Sociabilité : Très sociable et très aimable, tant que vous n'êtes pas un hérétique ou un ingrat.

₪ IL ÉTAIT UNE FOIS... ₪


° Passé :


ÉPILOGUE
Ileäna partit en mission à Albstraum pour retrouver des humains touchés par la poussière du jardin. A l'aube de ses 21 ans, elle finit par se lier d'amour avec un jeune homme. Un amour secret durant lequel elle cacha au mieux ses discrètes mutations. Des yeux d'un vert trop brillant et des ongles en écorce de bois. Cela n'allait pas en rester là, c'était certain. Bientôt, elle ne pourrait plus venir le voir. Pas dans cet état.
Alors, un an plus tard, en dernière preuve d'amour et en guise d'adieu elle demanda à son amant de lui faire un enfant. Sans prêter attention à sa peau rugueuse sur certains endroits de son corps. En la prenant simplement avec amour, sans regarder ce qu'elle était réellement. Et lui accepta, se moquant bien de ce qu'elle était ; il l'aimait.

Ainsi, de cet union secret fut conçu Poe, qui jamais ne connu son père, et naquit à Last Eden dans le village des prophètes.


CLAPOTEMENTS
La mère de Poe était herboriste. Pour cette raison, elle s'éloignait souvent du village pour chercher diverses plantes ou racines. La petite fille ne grandissait pas seule, mais déjà, elle avait prit l'habitude de marcher loin, le plus loin possible. Quand elle atteint enfin un âge lui permettant bonne endurance, elle put se rendre vers un lac qui s'étendait jusqu'à des ruines. Lorsque sa mère était à la maison, Poe restait sage et s'amusait avec elle, entourée de l'amour de sa tendre maman. Elle lui apprenait les bases en herboristerie, la cajolait, lui expliquait pourquoi Gaïa était une Déesse honorable.
Un bâton dans la main, l'enfant s'imaginait braver mille dangers en l'honneur de Gaïa, grimpant sur des ruines, sautillant de pierre en arbre en hurlant et en rigolant. Elle trompait sa solitude dans le jeu. Et lorsqu'elle était fatiguée, elle se couchait sur un large amas de pierre, lisse bien que peu confortable. L'eau du lac atteignait son rebord quelques centimètres en dessous.

« Ce serait plus amusant s'il y avait Papa... » soupira-t-elle en tourbillonnant son bâton dans l'eau. « Mais Maman dit toujours qu'il est très occupé dans la grande ville au dessus et qu'il ne peut pas venir nous voir. »

Sa petite bouille boudait, et parfois pleurait aussi, en pensant à chaque fois à son Papa qui n'était pas là.

« Tu sais pourquoi il ne vient pas, toi ? » demandait-elle à son reflet. « Last Eden est pourtant joli, et tout le monde est gentil ici. Gaïa veille sur nous tous, alors pourquoi il ne vient pas ? »

Il devait être bizarre. Ou peut être qu'il ne l'aimait pas ? Peut être qu'il n'avait jamais voulu d'elle ? A force de tourner des questions sans réponse dans sa tête, Poe s'imagina des alternatives, pour finalement se forger un mensonge. Mais puisque jamais sa mère ne lui disait la vérité, il lui était impossible de savoir.
Elle passait de plus en plus de temps à parler avec son reflet. Le temps passait et ses propos devenaient de plus en plus remplis de haine et de dégoût pour son père. L'amour instinctif qu'elle avait éprouvé pour lui se transforma alors en animosité. Deux sentiments opposés et pourtant sur une même pièce. Elle le détestait par amour.

Du coup, elle l'oublia toujours un peu plus. D'autres choses attiraient son intention : les enfants du village, les novices qui arrivaient, les rubicornes et toutes les variétés de plantes que ramenait sa mère.
Lorsqu'elle eut 8 ans, sa première mutation visible apparue. C'est à ce moment là qu'elle réalisa que ses cheveux blonds étaient devenus un peu plus blanc. Mais mieux que tout, cette marque sur son front était un symbole unique. Gaïa lui avait fait un cadeau.

« Maman, tu avais raison, nous sommes des élus !
- Et toi, tu es la plus mignonne d'entre nous tous ! » répondit sa mère en l'attrapant dans ses bras.

Il n'y avait pas que Poe qui mutait. Sa mère aussi. Ses cheveux étaient devenus un feuillage, ses mouvements raidis par l 'écorce qui prenait du terrain sur son bras droit et ses jambes. La petite fille ne le voyait pas, mais sa mère souffrait. Et mourrait, lentement, d'un amour impossible.


HOULE
Sa mère partait toujours régulièrement, mais mettait toujours plus de temps à revenir. Dix années bien entamées maintenant, Poe ne faisait que s'inquiéter davantage. Elle n'avait qu'elle, après tout. Sa seule famille, celle qui lui avait tout apprit et l'élevait avec amour.
Chaque fois qu'elle la voyait s'éloigner, son cœur se serrait. Comme si elle sentait quelque chose. Dans ces moments là, elle se réfugiait encore dans les ruines près du village. Tôt le matin elle partait, et ne revenait que tard le soir, en suivant les rives du lac. Elle ne le quittait pas des yeux. Cette eau, c'était un peu elle. Elle ne bougeait jamais. Un peu décorative, elle ne servait pas à grand chose et n'avait pas grande personnalité. Elle reflétait les autres. Poe avait pourtant des amis, elle s'entendait avec tout le monde. Mais elle ne se sentait jamais « elle », attendant un renouveau, un mouvement. D'elle-même, elle se mettait à l'écart.

« Un jour, Gaïa me donnera ma mission. Ce jour-là, je ne serai plus seule. »

Elle se consolait comme elle le pouvait. S'inventant toujours des réponses issues de nombreuses hypothèses. Des réponses issues de la paranoïa ou de l'égo, des réponses dont elle avait besoin pour avancer, pour se construire.
Bientôt admirer l'eau ne lui suffit plus. Elle y fit souvent la planche, nue pour ne pas mouiller ses vêtements. Elle fixait le plafond de la grotte en ne pensant à rien. Elle se laissait simplement porter par l'eau. Et, en imaginant d'innombrables batailles épiques contre les Vampires, lentement, elle fermait les yeux, oubliant ses soucis.

« Tu pars encore, Maman ? » s'écria Poe du haut de l'escalier. « Tu es allée en chercher dans la forêt la semaine dernière !
- Oui, mais cette fois il me faut des racines qui ne poussent dans la Lande acérée. »

Son sourire était faux. Fronçant les sourcils, l'enfant acquiesça mais n'était pas vraiment convaincue. Personne n'avait demandé des remèdes spéciaux. Ce n'était pas normal. Lorsque, lentement, sa mère se déplaça en traînant une jambe visiblement plus raide que l'autre, Poe eut un haut-le-coeur.

« Tu reviens, hein ?  souffla-t-elle d'une voix étouffée qui ne ressemblait pas à l'enfant joviale qu'elle était.
- Bien sûr, ma puce. » répondit alors la mère sans même se retourner.

Cette femme de dos, du lierre retombant sur ses épaules, emmitouflée dans de nombreux vêtements pour se cacher, fut la dernière image que Poe eut de sa mère.
Les jours passaient, et lorsque deux mois furent passés, Poe ne pouvait plus attendre. Sa mère ne devait plus être loin. Peut être qu'elle n'arrivait plus à marcher et qu'elle attendait qu'on vienne la chercher ? Gaïa ne lui pardonnerait pas si elle abandonnait sa tendre Maman. Et puis, elle avait dit qu'elle reviendrait.
Se souvenant des nombreuses promenades avec des prophètes, la jeune fille commença à arpenter le marais dans l'espoir de retrouver sa mère. Elle ne chercha pas très loin, se disant qu'elle serait sûrement rentrer par la forêt des brumes. Alors, elle alla chercher de ce côté finalement, fuyant à la moindre bête sauvage, priant pour ne pas se faire manger. Elle organisa plusieurs expéditions de cette manière, sans demander l'aide de personne, se justifiant d'un simple « Maman a besoin de moi ! », et disparaissant dans les feuillages.

Pourtant, jamais elle ne la retrouva.
Au bout de deux semaines d'efforts, Poe finit par se rendre à l'évidence. Sa mère ne rentrerait pas. A cette seule pensée, elle fondit en larmes. Par réflexe, elle courut immédiatement aux ruines pour se réfugier sans son coin favori, près de l'eau. Pendant des heures elle sanglota, se vidant totalement, hurlant de désespoir. Elle l'avait abandonnée ! Elle avait dit qu'elle rentrerait, pourtant ! Maintenant elle était seule, toute seule !

« Maman, idiote ! » répétait-elle sans cesse dans ses sanglots.

Appuyée contre un morceau de pilier, elle eut un geste maladroit dû à la fatigue et, par mégarde, trébucha. Tombant dans les profondeurs du lac. L'eau l'enveloppait. Et étrangement, même en sentant l'eau envahir ses poumons, même avec cette douleur qui lui détruisait l'esprit, elle se sentait bien. Comme dans son élément. L'eau était froide et pourtant elle avait l'impression d'être dans un amas liquide et chaleureux. Ses paupières se fermèrent une dernière fois, avant d'apercevoir comme une ombre. La mort venait-elle la chercher ?

Maman...


TEMPÊTE
Lorsque Poe se réveilla, elle était au bord de la rive. La lueur des cristaux du plafond étaient très faibles. Ou alors était-ce sa vue ? Elle ne savait pas. Elle ne réalisait pas. Puis, en reprenant peu à ses esprits, elle comprit ce qui c'était passé. Paniquée, elle se redressa en toussant, puis regarda à droite et à gauche. Personne. Elle chercha un petit moment autour d'elle, en titubant. Ne trouvant âme qui vive, elle se dirigea finalement vers le village, encore bouleversée. Son esprit était vide et remplit à la fois, tout se mélangeait.

Finalement, la seule explication qu'elle trouva fut que Gaïa elle-même l'avait sauvé. Elle ne voyait pas d'autres explications : imaginer que quelqu'un l'ait sauvé lui paraissait presque plus invraisemblable. Plus seule que jamais, elle se rapprocha des gens du village le temps de se consoler de l'absence de sa mère. Elle abandonna définitivement l'herboristerie et proposa d'aider un éleveur de rubicornes. En échange de sa garde, il lui offrait de quoi tisser, ce qui la ravissait puisqu'elle avait toujours eu envie de se lancer dans la fabrication de vêtements et autres accessoires à partir de ces bêtes.

De nouveau le temps fit son œuvre. Depuis sa chute dans l'eau, ses mutations avaient semblé s'accélérer un peu. Sa peau semblait plus pâle qu'avant, ses yeux aussi d'ailleurs. Et au dessus de ses seins, quelque chose d'inscriptible semblait « pousser ». Finalement, vers ses seize ans, on jugea qu'elle était apte à aller chercher d'éventuels novices. Poe avait répondu présente, fière de pouvoir servir dignement Gaïa en ramenant des âmes égarées vers elle. Elle semblait altière mais en réalité, elle était morte de trouille. Elle n'avait jamais mis les pieds à Albstraum.
Prenant son courage à deux mains, elle entreprit son périple, abandonnant les rubicornes pour quelques temps. Sa mission était noble.

Elle fut horrifiée de tout ce qu'elle découvrit. Les bâtiments, les voitures volantes, et les Vampires. Toutes ces choses qui n'étaient pas naturelles, qui existait sans l'accord véritable de Gaïa ! Et toutes ces personnes qui suivaient cette mode, cette façon ridicule de vivre, en oubliant l'essentiel, en dépendant de tout. Passant le plus clair de son temps à se cacher et observer, Poe ne faisait que s'indigner.
Et, soudainement, en voyant un homme d'une vingtaine d'année, une pensée la traversa. Un homme qui devait avoir l'âge de sa mère lorsqu'elle était tombée enceinte. Un moment où son corps n'était pas encore aussi muté que la dernière fois ou Poe l'avait vu.
La normalité d'Albstraum était totalement différente de celle des prophètes. Sa mère avait-elle rejeté le cadeau de Gaïa ? L'avait-elle regretté ? Comment avait-elle pu se sentir, en voyant son corps se transformer, alors que l'homme qu'elle aimait n'appartenait pas au même monde, avec des valeurs et des comportements différents ?

Elle ne voulait pas rester là. Sanglotant au silence, elle rentra immédiatement à Last Eden. Elle avait enfin comprit pourquoi sa mère était partie. Elle ne l'avait pas abandonnée : elle était allée mourir. C'était d'une certaine manière impardonnable, mais d'une autre, Poe pouvait comprendre.

« Je préfère rester au village et rester à ma profession. » Elle sourit calmement et ajouta : « J'irai chercher des novices à Albstraum si vous me le demandez, mais je préfère rester à l'écart, je ne m'y sens pas à l'aise. »

Ainsi fut justifié son retour anticipé. Personne n'objecta : il n'était sûrement pas difficile pour eux de comprendre sa révulsion. Et elle était encore si jeune.


Épilogue
Depuis ce jour, rien ne changea vraiment dans sa vie. Ses montées à la surface furent assez rares, et Poe préférait de loin s'occuper des rubicornes à traîner entre deux Vampires. Pourtant, elle le savait : un jour, Gaïa l’appellerait pour combattra. Ce jour là, elle devra être prête. Et de cette mission qu'elle s'était fixée, ses escales à Albstraum furent de plus en plus courantes. Mais aussi et surtout par curiosité pour ce monde répugnant et hérétique, dans lequel sa mère avait réussit à aimer un homme...

Son corps finit par arrêter de grandir, ses mutations ne cessaient bien sûr pas. Plus son corps changeait et plus elle pensait à sa mère. Sa mère avait dû se sentir seule. Au vu de ce qu'elle devenait, Poe aussi finirait par finir seule, à retourner dans l'eau, là où elle ne pourrait plus sortir. Ces pensées l'affligeaient et définitivement ferma son cœur aux gens.
Lorsque la solitude la pesait trop, elle se réfugiait dans le lac, restant en apnée le plus longtemps possible, enveloppé par la chaleur imaginaire des flots.

Elle attendait.
La mission de Gaïa qui changerait sa vie.

° Famille :
° Père : inconnu. Il était humain et vivait à Albstraum, c'est tout ce qu'on sait de lui.
° Mère : Ileana Bennette, disparue. Autrefois herboriste.

₪ POUVOIRS ₪


° Votre Pouvoir : Poe a une légère maîtrise de l'électricité au travers de l'eau. Les décharges qu'elle envoie sont simplement dues à son système d'auto-défense amplifié, lié à l'animal qu'elle incarne : la méduse.

- - - Utilisation force Minimale : Auto-défense. Le corps de Poe s'enduit d'eau, ce qui permet de la rendre conductrice de l'électricité nerveuse qu'elle produit. En soit cela ne sert que si elle est attaquée ou pour faire une mauvaise blague à un copain : la décharge produite est légère, endolorissant juste le membre qui l'a touché.
- - -Utilisation force Moyenne : Lianes du tonnerre. Ses tentacules logiquement inanimées peuvent bouger selon son bon désir grâce à des impulsions données avec de l'eau. Chargés en électricité, ils donnent de sacrés coups de jus capables de vous paralyser un 5 à 6 secondes, ou faire perdre connaissance aux plus faibles. Totalement inefficace à distance cependant, ses tentacules mesurant un mètre et quelques.
- - -Utilisation force Maximale : Typhon de Zeus. Ses tentacules sont certes courtes, mais les choses peuvent s'arranger si l'on combine ce pouvoir avec des trombes d'eau. Des sillons liquides se forment autour des tentacules et s'étendent jusqu'à environ trois mètres de longs. Trois mètres d'eaux qui conduisent bien sûr l'énergie électrifiée que Poe produit. Même si le champ d'attaque augmente, la décharge n'est pas énormément plus puissante que l'utilisation moyenne. Cependant, au contact prolongé, cela peut s'avérer très nocif.

₪ DERRIÈRE L'ÉCRAN ₪


* Votre présence sur le forum sera : A peu près quotidienne. Pour les Rps un post par semaine environ – selon mes emplois du temps.
* Votre avis sur le forum : Nul, j'ai envie de vomir. C'est pour ça que je me suis revenue d'ailleurs.
* Autre forum fréquenté : Belmonte.
* Niveau de jeu : très moyen ? '___'
Revenir en haut Aller en bas
Leiro Cantarelli

~ Bee, Bee. I'm the Black Sheep.
~ Bee, Bee. I'm the Black Sheep.
Leiro Cantarelli

Messages : 1174
Race : Vampire
Caste : Ancien
Métier : Membre du Conseil


Poe ~ Vide
MessageSujet: Re: Poe ~   Poe ~ EmptyJeu 28 Juil - 20:03

Une super fiche que j'adore, vraiment c'est une super idée que d'incarner la méduse ! Le pouvoir est aussi très bien trouvé et le contexte vraiment bien respecté !
Un 10/10 donc !

Ton total de points de Magie au démarrage : 100 pts.

Citation :
Coûts en Points de Magie du pouvoir :

Utilisation force Minimale : 10 pts de Magie.
Utilisation force Moyenne : 30 pts de Magie.
Utilisation force Optimale : 70 pts de Magie.
Revenir en haut Aller en bas
Poe Bennette

Médusârde flasque mais gentille ~
Médusârde flasque mais gentille ~
Poe Bennette

Messages : 132
Race : Prophète
Caste : Adepte
Métier : Tisseuse


Poe ~ Vide
MessageSujet: Re: Poe ~   Poe ~ EmptyJeu 28 Juil - 20:07

Contente que Poe te plaise ! Sad
Merci ~
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Poe ~ Vide
MessageSujet: Re: Poe ~   Poe ~ Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Poe ~

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Bloody Garden :: Outre Tombe [HJ] :: † Registre. :: - Fiches Prophètes.-