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 Junes un petit rayon de soleil dans la citée

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Junes


Junes

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Junes un petit rayon de soleil dans la citée Vide
MessageSujet: Junes un petit rayon de soleil dans la citée   Junes un petit rayon de soleil dans la citée EmptyDim 18 Mai - 8:30

₪ MON IDENTITÉ ₪


° Nom : [Facultatif]//
° Prénom : [Facultatif] Junes
° Surnom ://

° Date de naissance : 24 novembre 2523
° Age : 12 ans
° Métier : postière
° Caste : sans caste

° Sexualité ://

▲ MA PHOTOGÉNIE ▼


° Corpulence et allure : Du haut de ses 1m50, la petite Junes n’a pas peur d’affronter le monde. Envers et contre tout, elle a fait en sorte que sa différence devienne un atout et une fierté. On ne peut pas dire que Junes est sublime, mais prétendre qu’elle est banale serait mentir. Il se dégage de cette fille comme un souffle de vie. Face aux lourdes chevelures blondes ou sombres des filles de son âge, Junes porte fièrement ses cheveux courts d’une couleur peut ordinaire : blanc. C’est une véritable boule d’énergie, une tornade de fraicheur que rien ne semble pouvoir arrêter, tant Junes court vite. Etre, comme disent ceux de son âge, « un nain de jardin » ou encore « une planche à pain » ne l’inquiète pas, ça lui permet de se faufiler dans tous les coins et recoin de la citée, qu’elle connait comme sa poche à force de l’arpenter. Elle serait donc tout à fait capable de vous indiquer votre chemin si vous êtes perdus… encore faut-il réussir à lui mètre la main dessus.

° Goûts vestimentaires : Bien qu’elle adore son costume de travail, qui lui va à ravir, Junes ne répugne pas à porter autre chose, tant que les vêtements ne sont pas dévétu vers l’arrière. Elle n’hésite pas à porter des robes quand elle se trouve « chez elle », mais à l’extérieur en sera toujours en pantalon ou au grand maximum en short, mais jamais avec un vêtement qui permet… une grande accessibilité.

° Signe distinctif : Mis à part ses courts cheveux blancs on remarque facilement Junes part son costume semblable à un savant mélange de costume de clown et de cuirasse, comme elle aime le définir, de postière et aussi part l’oiseau semblable à une chouette qui ne la quitte jamais. Autrement elle à sur son dos des coups de ceinture qui lui on laisser des marques pour la vie.

▲ RAPPORT DE PSYCHOLOGIE ▼


° Généralité : Junes à toujours le sourire et est toujours avenante. C’est un peut comme un rayon de soleil dans la citée, toujours à saluer, rire et être courtoise. Son sourire lumineux, et presque permanant, montre combien elle est ouverte aux gens. Pour autant on peut aisément sentir qu’il y a comme une sorte de blocage, quand on veut trop en savoir sur elle. Et étrangement elle doit toujours aller livrer quelque chose. Faire des heures supplémentaires ne lui fait pas peur, arpenter seule la ville au risque d’aller au devant du danger, non plus. Elle sait que la vie est une farce et sa manière d’agir est sa façon de se jouer d’elle. Elle aime la vie et en profite. Il est facile de voir combien elle s’impose une discipline et une rigueur très stricte pour elle, en totale contradiction avec ce qu’elle impose aux autres. C’est bien simple elle ne demande qu’une chose aux gens c’est d’être comme ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts.
Elle a le sens des responsabilités et il est préférable de ne pas bafouer ses principes autrement le risque d’avoir à en découdre avec elle, aurait tendance à attirer les curieux tout autour de vous. Car bien qu’elle élève la voie par moment, la portée de ces cris est stupéfiante et est la parfaite mise en pratique de l’expression «crier à s’en casser la voix ».

Et pourtant si les gens savaient combien derrière cette facette enjouée il existe une petite fille fragile et sensible qui est prête à se détruire pour garder le semblant de vie qu’elle a. Une petite fille qui suit parfaitement la loi de la rue. Celle du silence. Même sous la torture, elle ne révèlera jamais ou sont les cachettes, les planques. Elle reste une tombe, une tombe avec un bon sens de la répartie. Elle n’a que 12 ans, mais elle sait une chose. Elle a les cartes en main pour soulevez la rue, mais que jamais elle ne le ferait. Il n’y a que lorsqu’elle est seule que quelques larmes coulent sur ses joues et que ses yeux s’assombrissent. Oui la petite Junes à peur, elle a peur du passé, du présent et de l’avenir, mais elle se jette dans cette peur, elle se force à avancer. Alors elle court et elle se répète en boucle un mensonge pour ne pas devenir folle.

° Aime / Déteste : ce qu’aime Junes par-dessus tout c’est la liberté et courir. Quand elle fait cela elle à l’impression de voler. Aussi il est tout naturel qu’elle déteste qu’on l’enferme et qu’on lui donne des ordres, elle en a alors l’impression d’étouffer. Elle aime son travail, la ville –qu’elle considère comme sous terrain de jeu- et croiser du monde. Cependant elle déteste les gens qui manipulent et jettent des êtres humains comme si ce sont des jouets.
Mais le pire que tout pour elle, est le fait qu’elle aime le silence autant qu’elle le déteste. Son plus grand loisir est la peinture et les animaux, étrangement l’oiseau qui l’accompagne partout n’est jamais apparu sur les toiles.

° Sociabilité : Pour tous les adultes ou jeunes enfants, Junes est un amour, une perle, qui arrive parfaitement à se lier avec eux. Mais elle n’arrive pas à s’adapter et tisser des liens avec ceux de sa génération, tant et si bien qu’elle a tendance à être sur ses gardes quand elle se trouve dans un groupe. En fait dès que le groupe se compose de plus de quatre personnes elle se sent de trop et finit par disparaitre. Donc on ne la voit quasiment jamais avec ceux de son âge et plus toute seule à courir les rues et à discuter avec les passants et les commerçants.

▲ IL ÉTAIT UNE FOIS... ▼


° Passé :
On dit qu’avant on était libre, que le dôme n’existait pas et que la citée ne se reflétait pas dans le ciel. Et bien souate, je mords avec rage dans mon pain au melon. Moi j’ai toujours connu ce ciel là. Un ciel ou l’on peut deviner les immeubles et les rues ou nous autres pauvres créature vivons. Je me relève d’un bond, j’ai assez trainé comme ça. La petite pause de cinq minutes que je me suis accordée, est terminée. J’ai encore des lettres et colis à livrer dans toute cette ville, c’est pour ça que je cours à travers elle, mon pain au melon pendant entre mes lèvres. J’aime cette ville, son agitation futile et incessante.
Je croise des enfants de mon âge mais je ne leur jette d’un coup d’œil furtif, ils trainent tous en bandes ces temps si. Dans tous les cas je ne porte aucun intérêt aux regards de dégoût des autres, le plus important c’est mon boulot. Je ne pourrais le quitter pour rien au monde, il me permet de faire ce que je désir le plus au monde, courir à travers la ville. A chaque passage je découvre des rues, des recoins et des coins de repos inattendu. Je suis complètement à croc à mon travail. Si je ne peux pas courir, je ne me sens pas bien.
J’ai presque fini ma tournée, et quand je passe devant un terrain vague, ma cadence ralentit alors que mon regard fixe le vide avec insistance, alors que les souvenirs reviennent. Il n’a à plus rien de la maison qui s’y dressait. Lorsque le coin d’un bâtiment apparut de nouveau dans mon champ de vision mon regard revint droit devant moi et mon allure repart de plus belle. Pas la peine de remuer le passé, le présent est déjà assez compliqué comme ça, pas la peine d’en rajouter une couche.

« Hé Blanche-neige !! »

Super. Il ne manquait plus que de tomber sur cet abruti pour parfaire ma journée. On me tape sur l’épaule. Crotte, il me lâchera pas de si tôt, la poisse. A flute, il soulève un sourcil en lorgnant sur ma bouche… Ou plutôt sur mon petit pain au melon. Visiblement j’ai répondu la bouche pleine. Je me dépêche d’en prendre une bouchée et de l’avaler.

-Salut Daffy.
« T’as bientôt fini ta tournée ? »
-En quoi ça te regarde.

Je me moque complètement des regards assassins de son groupe. Un dix contre un, quel courage ! Vraiment admirable. J’ai presque envie d’applaudir face au petit groupe d’amis. Si on peut les appeler ainsi, parce qu’hier encore la sangsue surmaquillée avec sa voix suraigüe qui se frotte à ce qui sert de chef à la bande, se collait encore langoureusement à un autre. Je jette un coup d’œil à la bande avec plus d’attention. Qui sait peut-être qu’après Daffy-duc et Daisy super-star, je vais y trouver Donald, Riri fifi et loulou. Ce n’ai pas la peine de rechercher l’oncle Picsou et le cousin Gordon. Ces deux là sont pas vraiment de la même classe sociale, et surtout, ils me foutent la paix.

« Toujours aussi charmante la mioche.»

Ose dire une canne en chaleur qui est tombé dans son pot de maquillage et qui c’est déjà taper tous les gars du groupes.je pince les lèvres pour ne rien dire. Et dire que ces abrutis ont entre 14 et 18 ans. Et bien entendu le fait que je ne rentre pas dans leur jeu et que je reprends mon job, les énerve, ou alors ils pensent que je fuis. En fait ça m’indiffère, c’est pour ça que je les laisse derrière moi sans trop d’intérêt. Daffy est supportable….quand il est seul.

Plus qu’un quartier et j’ai fini cette tournée.

« Et regarder les gars c’est la planche à pain. »

Oh chouette ! après la danse des canards, voila le gangue des Raptout. Oui j’ai un esprit assez tourné vers Disney lorsque je compare les autres aujourd’hui. Et alors ? J’y peux rien si ils ont une tête de bulldog. Au moins ceux là ils me voutent la paix. Je les salue d’un coup de tête. La prochaine fois je cherche Pluto, Dingo, Mickey et Minie parmi ceux de ma génération qui trainent dans la rue sans rien faire.
… Finalement je suis peut-être une véritable gamine dans le font. Une gamine qui trouve moyen de se sentir plus à l’aise avec les adultes et qui… je balaie cette idée d’un revers de main.


On est en plein milieu d’après-midi et ma tournée est terminée. J’ai du temps devant moi et…je ne sais pas quoi en faire. J’en frissonne, j’ai horreur de me trouver sans rien faire parce que ça rime avec souvenirs. Et ça c’est hors de question. Alors on va gentiment rentrer à la maison, se changer et ressortir, parce que le patron ne va pas vouloir me refiler une autre tournée. Comme il fait beau, je pense me mettre un short et débardeur avant de filer dans le quartier commerçant. J’ai enfin en vue mon quartier, ma rue, mon appart. Je suis devant la porte d’entrée et j’hésite, je sais déjà ce que je vais découvrir derrière la porte, et pourtant j’ai toujours mon sourire. Du moins jusqu’à ce que la porte ne se referme derrière moi. Le couloir est sombre, seul la lumière et des voix proviennent de la cuisine. Et visiblement Tyler c’est encore fait virer. Je prends les vêtements et m’enferme dans la salle de bain pour prendre une douche. Une fois les choses faites, je finis par me coiffer devant le vieux miroir. Le reflet me renvoie le visage d’une enfant au regard vide et aux traits tirés. Je n’aime pas ça, alors je me reconstitue le masque de la joie et plein de vie,… juste à tant. La porte s’ouvre sur Emilie, 23 ans et la « cheftaine » de la maison. Son sourire disparait lorsque son regard tombe sur mon dos que je me dépêche de recouvrir de mon débardeur. Les traces de coup sont encore visibles et font partie de moi, de mon passé. Je n’aime pas quand je trouve de la pitié dans le regard des autres. Alors je préfère partir et mentir par omission en prétendant aller avec des amis. Je n’ai pas a dire que ces derniers sont des adultes.

-salut.
“Junes!!! Tu es radieuse ma grande.”
-Merci. Vous aussi.
“Tu fais quelque chose cet après-midi ?”
-rien de spécial.

C’est ça que j’aime. Des discutions banales, des discutions venant du cœur. Je passe l’après-midi à flaner et donner des coups de main. Je n’ai pas la moindre envie de ressasser le passé. Je voue une certaine réticence à m’adresser aux miliciens, mais je ne leur crache pas à la figure non plus. Je hais toute cette hypocrisie permanente qui règne dans cette ville, les miliciens, les résistants, les prophètes, les vampires. Je me hais. Je hais mon impuissance, et mon incapacité à protéger ceux qui me sont proches. C’est pour çà que je n’autorise personne à se lier à moi. Je hais ma rage envers tout le monde, je hais mon faux sourire, je hais mon incapacité à pleurer. Je hais ce vide et cette solitude. Je hais ma peur, le fait de savoir que ce soir je ne serais pas assez épuiser pour échapper à mes cauchemars.


J’ai finalement atterris dans le terrain vague ou autrefois se dressait l’orphelinat. Et je revois le bâtiment, les chambres, et les flammes qui lapaient tous. Quand je ferme les yeux, je réentends les cris, je sens la chaire brulée. Je devrais pleurer à ce souvenir, mais mes yeux sont secs, c’était pourtant ce qui ressemblait le plus à une famille pour moi.
Une silhouette est adossée contre un mur de l’autre côté de la rue. Daffy est seul cette fois, et il a la bonne idée de ne pas venir me rejoindre, lui n’a pas vécu dans l’orphelinat, mais il sait de quoi je suis capable lorsque j’élève la voix ou encore lorsqu’on me pousse dans mes retranchements. Je devrais lui montrer de la gratitude, mais je ne sais pas comment le faire. J’ai sauté du mur sur lequel j’étais perché et on marche en silence.

« ca va comment à la maison ? »
-Emilie fait encore ta chambre, et je charge de remettre Tyler dans le droit chemin. Et toi avec Daisy super-star ?
« Collante à souhait, plus qu’une sangsue. »
-Fait attention à toi, ça grouille pas mal dans les rues en ce moment. Et j’espère qu’Emilie n’aura pas venir t’identifier, elle a assez de choses à faire.

Je ne fais pas attention à son expression et au fait qu’il se soit arrêter après ça, comme j’ai fait abstraction des regards en coin et des visages désolés des adultes vers la fin de l’après-midi. J’aurais du.

« Junes,… non rien. »

Bon à présent je peux paniquer. Je sais qu’il y a du monde dans la rue mais de là à s’amasser devant l’entrée de mon immeuble. Lorsque j’entends qu’il y a eu une descente à l’entre-sol je ferme les yeux et compte mes respirations. Je n’entends pas les miliciens me demander de m’arrêter, je reste uniquement sur le pas de ma porte et j’observe le corps gisant sur le sol. De long cheveux bouclés et une longue jupe verte qui contraste avec les filets de sang dessinant comme des ailes difformes sur le sol. Emilie n’aura plus à se soucier de tout ce qui touche à la maison désormais. Une inspiration, une expiration, deux inspirations… Les miliciens retournent tout dans l’appartement, l’un deux était avec nous à l’orphelinat, il sait combien je peux me montrer dangereuse quand je craque. Il me sert l’épaule et je me dégage, mais je ne bouge pas. Je reste dans l’entrée et je sers les points. On m’interroge sur les possibles cachettes de l’appart. Je réponds qu’il n’y en a pas. On me demande si je sais ou est Tyler. Je réponds que non. On me dit qu’il appartiendrait à la résistance. Je leur réponds que si c’est le cas il doit se terrer comme un rat à trembler de peur. Quand on me demande pourquoi, je plante mon regard dans celui de mon vis à vis qui recule brusquement. Je ne réponds pas mais une chose est sûre, Tyler n’a pas intérêt à recroiser mon chemin.

Au fur et à mesure du temps, l’appart se vide et les miliciens ont embarqué le corps d’Emilie en laissant l’appart sans dessus-dessous. Il y a eu un court échange de regard et aucun mot échanger avec le propriétaire de l’appart, mais je sais que je ne serais pas expulser, c’est déjà ça. A partir de maintenant j’ai un fantôme en plus sur mes épaules. J’ai de quoi passer une bonne semaine. Je fais devoir trier les affaire ranger les vêtements et faire passer mon message à Tyler. Je vais devoir faire un petit tour dans les rues et je sais parfaitement où aller pour délivrer mon annonce de sorte que toutes les personnes concernées puissent l’entendre. Mais pour cela il va falloir attendre, car je ne doute pas que des miliciens vont surveillés le moindre de mes faits et gestes.


Trois mois qu’Emilie a été tué par les miliciens à cause de Tyler et de cette foutue résistances de merde. Note à moi-même, me procurer une arme, n’importe laquelle pour expliquer mon point de vue à ce salopard. La résistance m’a déjà enlevé deux personnes innocentes, la première fois Emilie m’avait ramassé à la petite cuillère malgré mes apparences. Mais maintenant y a plus que moi. Moi, mes 12 ans et mon travail de postière.


° Famille : orpheline

▲ DERRIÈRE L'ÉCRAN ▼


* Votre présence sur le forum sera : le plus souvent possible
* Votre avis sur le forum : un concept très intéressant
* Autre forum fréquenté : plus aucun.
* Niveau de jeu : je n’ai jamais eu de retour négatif.
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