° Nom : Lheton
° Prénom : Lionel
° Surnom : Innocence, à prononcer à l'anglaise.

° Date de naissance : 1 novembre 2517
° Age : 18 ans

° Statut : Novice, cependant Innocence ne se rend presque jamais au jardin. Officiellement, il est hôtesse au New Half, officieusement le jeune homme travaille ardemment pour la résistance.

° Sexualité : Il aime les hommes, les vrais, même s'il préférait qu'il en soit autrement.



° Corpulence : Une bien étrange créature, que beaucoup sont incapable d'identifié comme un homme. Une taille correcte pour un poids correct, mais d'une apparence faussement délicate, Innocence trouble autant qu'il peut déranger. Son corps est discrètement musclé et bien plus résistant qu'il n'y paraît. De son un mètre soixante-dix-huit, il fixe ce monde qui le juge tout étant bien plus sale que lui. Son visage est d'un ovale très doux, et s'accorde à ses yeux ronds.
Même s'il est souvent happé par la nostalgie et la tristesse, Innocence a toujours un sourire tendre et chaleureux à offrir à tous et chacun.

° Allure : Petit papillon de nuit dégénéré, dans la vie de tous les jours Innocence avance insouciant et plein de vie. Ses jambes fines le porte d'un endroit à un autre, sans que jamais il ne trébuche. Ces grands bleus sont trompeur, car dans leur pureté, ils voient tous, ils analysent tous. Ses cheveux courts encadrent sagement son visage encore marqué par l'adolescence. Innocence n'a pas encore les traits marqués et soucieux des adultes, mais il a depuis longtemps perdu sa candeur d'enfant. Son esprit et son corps sont tout deux prisonnier d'une transition difficile et dérangeante.
Ses mèches brunes ont lentement commencé à être remplacé par des couleur un peu improbable, tel que le bleu, cependant le processus n'en est qu'au tout début. Heureusement, personne ne semble encore s'en être rendu compte, le jeune prophète les teignant systématiquement. Sa peau est très pâle et pourtant Innocence ne passe pas sa vie sous la ligne de ceinture, une légère ligne de tâche de rousseur vient apporter une petite touche de couleur à cette blancheur. D'ailleurs cette couleur de peau ne lui est pas toujours très favorable. En effet si le garçon n'a pas trop tendance à rougir, lorsque cela arrive, cela ressort particulièrement bien sur son visage. Il ne porte pas de maquillage ou alors uniquement si on le lui demande dans son travail, tout ces trucs de filles, il a vraiment du mal et il s'y prend d'ailleurs très mal quand il s'agit de choisir les couleurs pour les appliquer sur lui. La seul chose qu'il est capable de se mettre tout seul, c'est le rouge à lèvre et le crayon noir et encore, une fois sur deux il manque de se crever un œil.
C'est vrai, qu'à première vu, l'allure d'Innocence a tout de celle de la jeune fille en fleur, cependant il ne faut pas s'y tromper. Son père l'a formé depuis son plus jeune âge, il sait donc parfaitement se servir d'une arme blanche ou d'un pistolet, est capable de courir vite et longtemps et d'être aussi meurtrier et froid qu'il peut paraître doux et tendre.
Il porte une vilaine cicatrice à l'arrière du genoux gauche.

° Goûts vestimentaires : Lorsqu'il se promène dans la ville, c'est toujours en robe qu'il le fait. Des robes légères, de couleurs claires, ni trop courtes, ni trop longues, pas provocantes pour un sous et dans lesquels le jeune novice se sent parfaitement à l'aise. S'il pouvait, il marcherait pieds nue, mais à défaut de le pouvoir, il porte de petites ballerines. En hiver, il rajoutera à sa tenue un collant toujours noirs et un manteau, troquant ses petites chaussures contre une paires de bottes. Avec des tallons certes, mais jamais trop haut car sinon il se casse la figure. Autant il est parfaitement capable de courir avec ceux-ci, autant quand la hauteur dépasse dix centimètre, Innocence tombe systématique, il s'est d'ailleurs tordu la cheville plusieurs fois en voulant s'entraîner. Lors de ses journées au New Half, le garçon se contente de suivre les envies de ses clients ou les instructions de la maison.
Évidemment, au moment de renfiler sa casquette de résistant, les choses sont bien différentes. Le jeune homme enfile alors un jean serré, un pull fin ou un T-short à capuche et des bottines ou des vieilles converses selon l'humeur. Ses vêtements ne sont jamais très chers, il n'a évidemment pas les moyens pour ce genre de frivolités, certaines de ses robes ont même été faites par lui.

° Mutations : Une minuscule et unique appendice commence à pointer entre ses omoplates, prémisse d'une prochaine aile et ses cheveux commencent à prendre des couleurs complètement saugrenues. Ne se rendant que très peu à Last Eden, Innocence n'a pas encore trop souffert de ces mutations. Pourtant, il a de plus en plus tendance à se perdre dans ses pensés et à se couper du monde, dans des endroits parfois un peu improbable.



° Généralité : Oui, Innocence est bien un homme, un vrai. Et oui, il s'habille en femme. A t-il envie de devenir une femme ? Pas du tout.
Depuis qu'il est enfant, le garçon s'est vu répété encore et encore cette même phrase « Soi un homme, un vrai. », alors pour satisfaire les attentes, il s'est enfoncé très loin dans cette façon de penser. Bien sûr, le jeune homme est resté une personne très gentil, très douce, chaleureux et efficace dans son travail, il était très entouré et apprécié de tous. D'un naturel courageux et loyal, il a plusieurs fois fait demi-tour pour récupérer un camarade blessé resté en arrière. Malgré son apparence un peu fluette, Innocence en veut, croquait et croque toujours la vie à pleine dents. Ici, pas de masque, pas de faux semblant, il est quelqu'un d'honnête, qui cache peut-être parfois sa tristesse derrière un sourire, cependant la résistance n'est pas non plus un petit paradis plein de petits papillons roses et d'arc-en-ciel où l'on peut se permettre d'afficher toute ses faiblesse et ses états d'âmes.
Et pourtant voilà...Innocence aime les hommes et on lui a toujours répété qu'un homme, un vrai, devait un jour se trouver une fille a protéger. Qu'elle soit faible ou forte, c'était son rôle d'un jour assuré la sécurité de cette personne aimée. Alors oui, le prophète est protecteur, il est très doux et passionné. Oui, il est beau garçon et intelligent, courageux, loyal, souriant, chaleureux, gentil et adorablement têtu parfois. Mais bon sang, il aime les hommes a la folie et un homme un vrai n'a pas besoin d'être protégé par un autre, un homme , un vrai aime les femmes. Il désire leurs rondeurs, leur douceurs et parfois aussi leurs fort caractères et leurs ténacités. Un homme, un vrai n'aime décidément pas les hommes.
Innocence ne pouvait donc pas devenir un homme ?
Alors, il deviendrait une femme...

° Aime / Déteste : Depuis tout petit, Innocence nourrit une passion pour les papillons qu'il a découvert dans des livres de photos de sa mère adoré. Il est d'une fidélité total à la résistance et a vu bien trop de ses camarades tués par les vampires pour ne pas les détester. De façon contradictoire, le jeune homme n'aime pas s'habiller et agir comme une femme et il hait encore plus son attirance insurmontable pour les hommes. Il a horreur qu'on le désigne par des sobriquets tels que : « Princesse » ou « Ma petite. »
De façon un peu plus général, il aime les petits pistolets, les dagues, aller danser, les viandes rouges et le vin. Certains chuchotent qu'il possède des goûts de luxe, mais le prophète se refusant toujours ses petits plaisirs, on lui pardonne.
Innocence aime certes la nature, mais ne possède pas cette dévotion qu'ont beaucoup de prophètes, pour lui l'être humain est plus important.

° Sociabilité : Très bonne, la plupart du temps Innocence est une véritable crème et un sourire ambulant pour tous et chacun.



* Votre présence sur le forum sera : Régulière
* Votre avis sur le forum : Superbe, comme je l'ai déjà dit.
* Autre forum fréquenté : Plus aucun.
* Niveau de jeu : Personne ne s'est jamais plaint, voir Lu-Pan, Nathaniel et Abel.

° Passé :

Maman, c'quoi ? Jolie.
Ça ? C'est un papillon, mon chéri.
Un bapillon ?
Un P-apillon.
Un papillon ?
Oui, c'est très bien. Il est jolie n'est-ce pas ? Tiens regarde, il y en a d'autre là.
Lionel veut un.
C'est impossible, mon chéri, il n'en a plus.
A plus ? Jamais ?
Et bien, peut-être...si un jour, si les vampires disparaissent. Alors, il faut que tu deviennes vite fort, comme ça tu pourras aller aider la résistance et ton père. D'accord ?
Si Lionel réistant, y aura papillon ?
Peut-être.
Alors Lionel être réistant et bientôt plein papillon partout !

Lionel naquit un jour froid, lors de la fête des morts et pourtant c'était un bébé en bonne santé et déjà bien vigoureux. Sa mère et son père vivaient tous les deux comme résistant et une grossesse et un accouchement dans de tel condition de vie ne sont pas toujours très sûrs. Cependant et avec beaucoup de chance, il n'y eu aucune complications. Quand son père le prit dans ses bras, les premiers mots qu'il eu pour lui, furent :


Et c'est ainsi que le bébé grandit et passa toute sa vie au milieu de la résistance. Attendant dans l'angoisse de ne pas voir ses parents revenir d'une mission particulièrement périlleuse. Mais finalement, quelle mission n'était pas dangereuse pour de pauvres petits humains luttant contre des êtres bien supérieurs ?
Très jeune son père lui enseigna comment survivre dans son monde, à l'âge de dix ans, l'enfant savait déjà utiliser un pistolet et ne manquait que rarement les cibles sur lesquels il s’entraînait. Dans ce monde où seul les femmes et les hommes forts sont capables de résister, il n'y avait pas de place pour les faibles et pour ceux incapables de défendre leur propre vie. Comment protéger les autres si on n'est déjà pas capable de se protéger soi-même ?

Et Lionel fit vraiment de son mieux pour vivre selon les principes sévères de son père, tout en restant lui-même. Jouant un peu la comédie devant celui-ci pour faire passer la pilule. Lui et son géniteur ne se ressemblait que peu, mais si le résistant avait bien réussit à faire entrer quelque chose dans le crâne de son fils, ce fut cette phrase qui revenait sans cesse.


Et à force de bourrage de crâne et de répétitions insensés, l'enfant fini par y croire. Sa mère appuyant son mari dans cette quête du fils parfait. Il ne devait pas simplement être fort, il devait aussi être intelligent et agréable. Car celui qui est capable de se rapprocher de quelqu'un, possède aussi le pouvoir de le manipuler. Plus on a d'ami, moins on a d'ennemi. Il était déjà difficile de survivre au vampire, il était inutile d'avoir en plus d'autres êtres humains sur le dos.
Il y avait bien cette passion idiote pour les papillons, son père la voyait d'un assez mauvais œil. Après tout, les fleurs et les petits papillons colorés c'était pour les gonzesses. Cependant, sa femme parvint à faire passer la chose, l'expliquant plutôt comme une fascination de ce qui n'existait plus. On n'évoqua plus jamais cette tare et Lionel pu continuer à feuilleté ces livres de photos tranquillement.

Sa mère mourut dévoré par un rampant quand il eu 15 ans. Les résistants l'accompagnant ne réussir qu'à récupérer la tête de la jeune femme, le cinéraire contenant ses cendres fut tout petit. L'adolescent qu'il était alors aurait voulut pleurer, il aurait voulut pouvoir sangloter en tenant les cendres de sa mère tout contre lui. Et pourtant, il ne pu pas, se contentant de rester droit et crispé alors que le regard de son père restait braqué sur lui. Comme une menace de rester digne, une grand main s'abattit sur son épaule alors que cette éternelle ritournelle malsaine résonna à son oreille :


Le jeune garçon ne pu qu’acquiescer, cependant il venait de comprendre que cette phrase qu'il avait apprise à respecter...n'avait plus autant de sens que cela. Il n'était cependant plus capable de s'en échapper.

Quelques jours après la tragédies, alors que Lionel portait toujours les vêtements noirs, il entendit un boucan infernal en provenance de là où ils logeaient. Son père était en train de jeter violemment tous les objets ayant appartenu à sa mère dans des cartons.

« Père, qu'est-ce que vous faîtes ? »

« Je me débarrasse de tout ça, là où est ta mère, elle n'en a plus besoin. On pourra en tirer un certain prix au marché noir. »

« Mais, père... »

« La ferme. Je reviens vite. »

N'osant rien ajouter, Lionel se contenta de le regarder partir. La vérité était que son père avait trop aimé sa femme pour pouvoir conserver ses effets personnelles auprès de lui. C'était trop douloureux de se souvenir. Et puis en se débarrassant des livres qui obnubilait trop son fils, il faisait aussi d'une pierre, deux coups.
De son côté, le jeune résistant ne chercha pas à l'arrêter, tentant d'étouffer les regrets qui tiraillait douloureusement son cœur. Il ne devait pas se sentir triste pour de simple chose matériel. Un homme pouvait faire la part des choses. S'il ne raisonnait pas ainsi, comment serait la douleur, le jour où leur planque serait découverte et qu'il faudrait tout abandonner sans un seul regard.
Soudain, quelque chose attira son regard. Une des robes de sa mère semblait avoir glissé sous le lit alors que son géniteur était trop occupé à tout vidé. Ramassant doucement l'étoffe, il reconnu la robe blanche et sans manche très simple que sa mère avait porté lors de son mariage clandestin avec son père. Elle adorait toujours lui raconter la joie qu'elle avait ressentit ce jour si spéciale, prétendant que tant qu'elle aurait ce souvenir en elle, elle ne pourrait pas mourir et les laisser derrière elle. Avait-elle été naïve de le prétendre un peu fort, ou était-ce lui, qui avait été naïf d'y croire un peu trop ?
Il ne parla pas de la robe à son père, il ne la jeta pas non plus.

Et lentement, la vie reprit son court, son père et lui se parlait peu et c'est là que Lionel réalisa que les plupart des discussions qu'ils avaient eu ensemble, c'était toujours sa mère qui les avait engagé. Pour éviter ces trop long silence entre, le jeune homme rentrait de moins en moins, passant plus de temps en mission, en observation à la surface ou au milieu des autres résistants, planifiant les prochains attentats de plus en plus justement. Son père ne remarqua rien à sa manœuvre et félicita fièrement son fils pour la place importante qu'il prenait peu à peu dans la communauté, il ne comprenait même pas son propre fils.
Lorsque celui-ci eu 17 ans, ils ne se croisaient plus qu'une fois ou deux par semaines.

Et ce fut cette année-là, qu'ils apparurent aux yeux de Lionel, changeant son existence pour toujours.
Il avait été blessé à la jambe par un milicien en couvrant ses camarades et n'avait réussit à s'enfuir qu'en plongeant dans les eaux sales des égouts. C'est en immergeant, puant, courbaturés et blessé, que Lionel avisa une petite lueur flottant au bord de l'eau. Il ne savait pas jusqu'à où il avait dérivé, mais c'était bien trop loin pour qu'il puisse s’agira de la lampe d'un milicien ou d'un de ses camarades. Un monstre peut-être, mais il ne sentait pas de menace.
Sortant prudemment de l'eau, le résistant ne vit rien, la lueur avait disparu.
Déçu, il se résigna cependant à repartir, clopinant sur sa jambe valide, il se perdit et mit plus d'une journée à rejoindre les siens. On parvient à le soigner et à retirer la balle, mais il en garde une assez mauvaise cicatrice, qui devient parfois douloureuse. L'infection le cloua au lit pendant deux à trois semaines et jamais il ne croisa plus autant son père qu'à cette époque. Et pourtant il était obséder par cette lueur qu'il avait entre-aperçut, avait-il rêver ? Il ne savait quoi en penser et c'est pourquoi il repartit à la recherche de cette curiosité aussitôt qu'il pu quitter le lit. Lionel se perdit encore, ayant du mal à reconnaître les lieux et n'osant pas laisser de marquages. C'est finalement une vieille tâche de sang que son genoux avait laissé qu'il lui indiqua le bon endroit. Mais là encore, il n'y avait rien.

Ne se décourageant pas, le jeune homme traça un plan et revient à cet endroit chaque fois qu'il venait de terminer une mission ou une réunion. Il faisait preuve d'un obstination et d'une patience un peu folle, pour quelque chose dont il n'était même pas sûr de l'existence. Mais le brun continua a s'obstiner et un jour, il le vit. Lionel venait encore une fois de se sortir in extremis d'une course-poursuite et il se laissa glisser contre un mur, essoufflé, quand une lueur vacillante vint danser devant ses yeux.
Sa respiration se bloqua d'un coup, alors que son regard suivait fasciné et effrayé...cette chose...cet être qui n'aurait jamais dû exister.
Un papillon...
Un papillon semblant presque dorée voletait paisiblement devant lui, frôlant parfois sa peau d'une caresse aérienne et imperceptible. Lionel n'en croyait juste pas ses yeux, ce n'était pas possible, ce n'était pas envisageable.. Tremblant, il tendit la mains, regardant le papillon en faire le tour avant de s'y poser. Peut-être s'attendait-il à ce qu'il disparaisse une fois poser sur sa paume. Pourtant, il n'en fut rien et c'est à présent émerveillé, que le jeune résistant le vit reprendre sa danse vacillante.

Autant dire qu'après ça, il revint presque tous les jours. Gardant jalousement ce secret qu'il était le seul à posséder, fier et émerveillé de posséder quelque chose qui n'appartenait qu'à lui seul. Les mois passaient vite, rythmé par ses obligations de ses résistants et ses escapades dans les égouts. Son père s'était même imaginé qu'il allait retrouvé une fille de la surface, question à laquelle il se contenta de sourire amusée.
Les papillons étaient trois à présent.
Trois créatures qui apparaissaient et puis qui d'un coup faisaient volt-face pour disparaître dans quelques galeries sombres. Hors un jour de repos, la curiosité qui le rongeait chaque jours un peu plus, prit le pas sur son instinct de survit. Lionel se décida à les suivre, pour voir, pour comprendre dont ils pouvaient bien venir.
Et, il le fit.

S'enfonçant dans des galeries de plus en plus sombres, de plus en plus froides, le résistant frissonna. Bientôt, il ne pu plus rien voir du tout, il n'y avait que la lueur vacillante de son guide qui lui permettait de continuer à avancer. Malgré le risque de tomber sur des monstres inconnus, Le garçon se refusa à renoncer. Mais alors que le chemin se faisait glissant et pentu, il trébucha sur une pierre et culbuta en avant. Il glissa, glissa, glissa encore et encore, aperçu à nouveau la lumière quelque seconde avant que sa tête heurte quelque chose de dur et qu'il sombre dans l'inconscience.
C'est une voix douce et grave qui le tira de l'inconscience, une main chaude secoua doucement son épaule.

« Tu peux le lâcher maintenant, pauvre petite chose. »

« Hm ? »

Se redressant en gémissant, Lionel ne distingua pas immédiatement ce qui se trouvait autour de lui, il voyait flou et double. Il savait qu'une silhouette masculine se trouvait à ses côtés mais sans qu'il puisse déterminer quoi que ce soit d'autre.

« Tu en avais déjà absorbé...tu es précieux... »

« Excusez-moi, mais je comprends rien à ce que vous marmonnez... »

Portant sa main droite à son front, il y recueillit un peu de sang séché, il s'était sérieusement cogné. Une main douce effleura lentement son front, sans qu'aucun mot ne soit ajouta. Et malgré cela, Lionel sentit d'un coup son cœur heurté sa poitrine violemment, il s'emballait sans raisons, c'était à ne rien y comprendre.
La silhouette se redressa et s'éloigna, le laissant là comme un idiot, alors qu'il reprenait enfin ses moyens. La dernière chose qu'il pu apercevoir, fut un dos disparaissant aux milieux des arbres.
Des arbres ?
Regardant autour de lui, le jeune résistant se frotta les yeux, il devait encore délirer c'était sûr. Les papillons d'accord, mais tout ça. Tout ces arbres, toutes ces fleurs, cette verdure...c'était impossible. Tout bonnement impossible.
Lionel ne savait pas encore qu'il était tombé la tête la première dans Last Eden.
Dans sa main gauche gisait une papillon mort à une aile, encore à moitié prisonnier de sa chrysalide.

On vint le récupérer, on lui murmura des choses, on l'appela novice et on lui demanda de ne plus quitter le jardin. En venant tous les jours voir les papillons, il s'était tenu très proche de Last Eden et avait été contaminé par le jardin. Ici aussi, on avait besoin de lui.

Au début, le nouveau prophète demeura. Parce que toutes ces nouveautés le grisaient, parce qu'il se découvrait un véritable talent pour détruire enfin les vampires et puis aussi un peu parce qu'il voulait revoir cet homme et comprendre pourquoi son cœur était ainsi.
Alors, il chercha et il écouta de son mieux ce qu'on tentait de lui enseigner. Peu à peu, il perdait la notion du temps et ce n'est que six mois plus tard, le jour de ses 18 ans, qu'il sembla un peu se réveiller. Le garçon n'avait pas retrouver l'inconnu et surtout il commençait à vouloir retrouver l'humanité. Il aimait bien Last Eden, mais ne considérait pas le jardin comme sa maison. L'endroit où il devait être était ailleurs. Auprès des Hommes. Il essaya de l'expliquer, mais à cause de son potentiel, on lui demanda un peu de patience.
Il ne l'eut pas, une semaine plus tard, il fuyait l'univers des prophètes et rentrait chez lui.

On fut soulagé de le revoir, on l'accueillit en héros et on fit même la fête pour célébrer son retour chez les vivants. Personne ne se douta un seul instant qu'il n'était plus vraiment humain, aussi Lionel décida à son tour de taire sa nature de prophète. Il reprit les missions, ressentant parfois la douleur du manque qui s'apaisait un peu lorsqu'il allait voir ses papillons, qui étaient étrangement bien plus nombreux qu'avant.
Néanmoins, l’incompréhension qu'il avait devant sa soudaine attirance pour un dos d'homme le travaillait. Il commençait peu à réaliser qu'il avait toujours passer un peu plus de temps à admirer ses camarades masculins.
Une camarade vint lui faire sa déclaration, il en fut gêner mais pas heureux. Et voulut évoquer le sujet à son père, qui déclara simplement avec un grand sourire :


Lui, il se sentit plus mal que jamais.
Lionel était coincé dans un corps qu'il croyait ne pas avoir le droit d'avoir, prisonnier d'une presque-idéologie qu'il ne suivait plus, empêtré dans un corps de prophète avec un esprit trop humain.
Alors, il changea, il enfila la robe de sa mère et se fit jeter dehors par son père.
Il quitta la planque, devient Innocence,rejoignit d'autres résistants et n'évoqua pas Last Eden.
Et plus que jamais, Innocence se sentit devenir une « chose ».
Fin de l'histoire ?



° Famille :Il ne lui reste que son père, qui désapprouve et rejette sa nouvelle façon de vivre, ni le fait que son fils puisse aimer les hommes. C'est un homophobe assez violent sur le sujet et un peu macho sur les bords, cependant il aimait vraiment sa femme et la mère de son fils, celle-ci est décédé dans des circonstances assez affreuses.



° Votre Pouvoir : Innocence est capable de séparer ce que les humains appelleraient son âme ou son esprit de son corps, un peu à l'image du papillon sortant de sa chrysalide. Cependant, ce pouvoir possède une limite de temps très restreinte, car sans son âme, le corps meurt très rapidement, de plus pour éviter de ce faire tuer alors que son âme se trouve plus loin le garçon se doit de placer son enveloppe charnel en sécurité. Ce qui n'est pas toujours évident.

- - - Utilisation force Minimale : Ombre fuyante.
Le jeune novice est capable de se séparer de son corps pendant un peu plus d'une minute, il est alors invisible et immatériel. Il utilise le plus souvent ce pouvoir pour aller vérifier qu'aucun ennemi ne se cacherait quelque part. Le temps écoulé, il est brutalement renvoyé dans son corps.
- - -Utilisation force Moyenne : Illusion clandestine.
Tel une illusion, Innocence est capable d’apparaître aux yeux des autres, cependant, il n'est pas matériellement là et est donc intouchable, même par une attaque psychique. Cependant, cette réalité s'applique dans les deux sens, puisque lui non plus n'est pas capable d'attaquer ou de toucher les objets l'entourant. C'est plutôt un bon moyen de faire diversion. L'effet dure une minute.
- - -Utilisation force Maximale : Reflet meurtrier.
En dernier recourt, Innocence est capable de se matérialiser face à ses ennemis de façon matérielle, il peut donc se battre tout en gardant son corps à l’abri des coups. Cependant et malgré les apparences, ce pouvoir est une véritable boîte de Pandore, car même si son utilisation n'a pas de limite, plus elle dure plus sa véritable enveloppe charnel s'affaiblit. Ce pouvoir ne devrait pas être appliqué plus de dix minutes, car au-delà les dégâts psychologiques et interne serait terrible. (coma, arrêt cardiaque, etc...). De plus, si cette projection de lui-même ne craint pas les dégâts physique, il est tout aussi sensible qu'un être humain normal au attaque psychique.

Fiche terminée

Très bonne fiche mademoiselle, encore une fois !

Je te valide avec plaisir, petit papillon ! (Pa-pi-llon de lu-mière *PAN*)

Ton total de Points de Magie au démarrage : 50 Pts de Magie.

Citation :

Coûts en Points de Magie du pouvoir :

Utilisation force Minimale : 05 pts de Magie.
Utilisation force Moyenne : 20 pts de Magie.
Utilisation force Optimale : 50 pts de Magie.

Merci ^^