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 ☆ Real

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Real

☆ King of fools

☆ King of fools
Real

Messages : 54
Race : Humain
Caste : Sans
Métier : Roi des imbéciles


☆ Real Vide
MessageSujet: ☆ Real   ☆ Real EmptySam 15 Oct - 14:24

▲ MON IDENTITE ▼


° Nom : Lebret
° Prénom : Loucas
° Surnom : Real pour Realist prononcé « /ɹiəl/ » soit « reel », ceux qui connaissent son prénom on tendance à l’appeler Lou.
° Date de naissance : le 25 décembre
° Age : Il prétend en avoir 24 ans, mais il est visiblement plus jeune, en tout cas il semble avoir moins de 20 ans.

° Métier : Real fait tout. C’est simple pour gagner sa vie il est prêt à faire quasiment n’importe quoi. Quitte à s’attirer des ennuis. Deal de drogue, de sang, prostitution, chasse à l’homme, serveur, chercheur de chat perdu, vider les poubelles, récupérer les bouteilles vides pour la consigne, la plonge dans des restaurant, arnaque en tout genre, vols quelques fois quand il n’a pas le choix, photo de charme, tourner dans des films underground, laver le sol, livreur de pizza, toiletteur pour chien, nettoyer les chiottes dans des discothèques branchées, vendeur à la sauvette et quelques fois des missions de transport pour la résistance. Sa belle gueule lui ouvre pas mal de porte, mais il est régulièrement très vite renvoyé car il ne sourit jamais, n’a jamais l’air de mettre du cœur à l’ouvrage, et ne parle quasiment jamais.

° Caste : Sans

° Sexualité : Pour gagner de l’argent, il est ouvert à tout, sauf aux choses incluant des animaux, et qui mettrait sa vie en danger. Pour son propre plaisir, il a des goûts assez particuliers, et ne prend vraisemblablement son pied qu’avec des morts, comprenez ici des vampires.


▲ MA PHOTOGÉNIE ▼


° Corpulence : Dû à son jeune âge, Lou n’est pas très grand. Il mesure un mètre soixante dix pour environ cinquante sept kilos. Ne se nourrissant pas correctement il a tendance à prendre du poids quand il trouve un travail, mais dés qu’il n’a plus du tout de revenu, son corps brûle ses graisses à vitesse grand-V.

° Allure : Triste. C’est le visage de Lou. Tout ceux qui le connaisse s’entendent à dire qu’il à l’air toujours triste. Comme si il était constamment perdu, et que rien ne pourrait jamais le faire sourire.
Real est fin et discret. L’on dirait presque une ombre vaporeuse. Ses membres sont fins, mais pas chétifs, et ses jambes plus longues que son tronc. Ses pieds sont assez grands par rapport à sa taille, mais il n’a aucun mal à se chausser. Ses épaules sont fines, presque comme celle d’une fille, rondes et non charnues. Contrairement à ses genoux qui sont noueux comme un vieux chêne. Sa nuque est joliment courbée, et ses lèvres sont fines, et porte cette moue amer, presque lassée de ce qui se passe autour de lui. Son nez est fin, droit, ses narines sont peu ouvertes, et le creux juste au dessus de sa bouche est plus accentué que sur certaines personnes. Cela accentue le plie de ses lèvres et lui donne un air un peu désespéré. D’ordinaire ses cheveux sont bruns, mais suite à une coloration ratée pour un film dans lequel il a donné de sa personne, ses cheveux sont maintenant violine, tirant quelques fois sur le rose. Coupé un peu à la vite, ils sont plus long sur le devant sur dérrière, et tombe en mèche éparse sur son front qui est assez haut. Quelques fois il se fait une frange, mais bon, ses cheveux sont le cadet de ses soucis. Son visage à l’air jeune, terriblement jeune, on lui donnerait presque quatorze ans quelques fois, mais Real à la majorité, puis quelques fois cela l’arrange bien d’avoir l’air plus jeune. Mais il ment constamment sur son âge, personne n’est vraiment capable de dire quel âge il a en réalité. Ses joues sont rondes comme celle d’un enfant, et ses mains extrémement fines. Le grain de sa peau est doux à en mourir, comme une peau de bébé, et parsemé par endroit de tâches de rousseur ou grains de beauté. Cela peut paraître étrange mais ses pupilles sont d'un bleu tirant sur le violet.

° Goûts vestimentaires : Sa couleur favorite est le violet. Car c’est un mélange de couleur et que le violet c’est doux, c’est une couleur qui n’agresse pas, qui donne envie de rêver, et évoque le calme. N’ayant pas franchement les moyens de s’acheter des vêtements, il arrive à en récupérer quand il a un amant plutot sympa, sur des tournages, il en vole quelques fois. Souvent des longs pulls confortables, des t-shirt à manches longues rayées. Pour les pantalons il porte souvent des leggings moulants , quelques fois rapiécés, des jeans serrés qui allongent considérablement sa silhouette. Aux pieds c’est simple, il n’a que deux paires de chaussures. D’épaisses chaussures militaires noires vernis, qu’il ne lasse jamais et qui sont trop grandes pour lui. Il les porte avec d’épaisses chaussettes qui sont tricoté par sa voisine, une vieille grand mère qui perd un peu la tête. Sa deuxième paire, est une paire de botte remplie de fourrure synthétique, et qui sont par miracle presque neuve et imperméable. Toutefois il aimerait bien une troisième paire, des mocassins à franges tout simple. Quand il fait froid, il enfile son épais manteau qu’il traîne depuis des années, et rabat sa capuche bordée de fausse fourure pour se réchauffer.

° Signe distinctif : Sa peau est pâle, blanche, et sur l’arrière de sa nuque, juste au creux de son cou et de sa clavicule, il à une étoile violette tatouée.





▲ RAPPORT DE PSYCHOLOGIE ▼


° Généralité : Real est quelqu’un de blasé, qui se fiche un peu de tout. Il n’accorde d’importance qu’à trés peu de chose, et se considère comme un cas désespéré.
Il n’a pas la même morale que les autres humains, et c’est pour cela qu’il n’hésite pas à faire ce que d’autres répugneraient à faire. Toujours à vouloir de l’argent pour se nourir et payer son appart miteux, il fait tout et n’importe quoi. Il ne rit jamais, parce qu’il ne trouve jamais rien de drôle, et ne parle qu’avec une voix lente et remplit de sarcasme. Quand il parle, parce que pour lui tirer trois mots de la bouche, cela tient déjà du miracle.
Amer, il prefère être seul que mal accompagné. De toute façon pour lui les autres sont juste un moyens de survie, et il ne s’attache jamais à rien. Il ne supporte pas le bruit, et fait toujours tout avec un silence particulier, et apprécie la compagnie des morts juste pour ce silence qu’ils peuvent lui apporter. Il ne possède ni amis, ni petit ami, ne lui parler d’amour car là vous pourriez bien le faire rire. L’amour n’a pas sa place dans un monde aussi pourri. Il ne possède même pas l’espoir de voir le monde changé.
Il ne fait de toute façon confiance à personne.

° Aime / Déteste : Il déteste quasiement tout. Les gens, le système, sa vie. Il se déteste lui même parfois. Il déteste devoir manger et dormir. Il déteste les amoureux transi et les contes de fées. Il exécre le bruit constant à ses oreilles, et ne supporte pas que quelqu’un se colle à lui pour dormir. Il aime le silence, le silence, et les morts. Il adore posé sa tête sur eux pour n’écouter que le vide.

° Sociabilité : Aucune


▲ IL ÉTAIT UNE FOIS... ▼


° Passé :
J’pourrais vous raconter ma vie en commençant par « il était une fois », mais ma vie n’a rien d’un conte de fée. J’pourrais vous la raconter avec des superlatifs qui vous ferait chialer. J’pourrais, mais j’ai pas envie que vous ayez pitié. J’pourrais vous la dire avec les mots les plus simples du monde, mais vous ne vous sentirez pas concerné. Pas qu’j’veuille attiré votre attention, j’veux pas de vot’amitié, de vot’sympathie. J’veux pas vot’bon coeur.
J’vous raconterais pas ma vie comme on l’a raconte d’habitude, j’vous raconterais même pas m’vie si ça ne tenait qu’à moi. M’va vie n’a rien de palpitant, elle ressemble à celle des centaines derniers hommes de cette humanité au bord du gouffre. C’pas comme si on avait le vraiment choix de toute façon, on naît quelque part, on grandit comme on peu, on survit jours aprés jour, et quand on à suffisamment de cran on s’raccroche à la vie pour ne pas partir en vrille. On fait tout, tout et n’importe quoi.
On rêve tous d’un bout d’lopin, d’une maisonnette sympathique, d’ne plus sentir ce poids de d’la mort sur nos épaules.
M’vie est d’celle là. J’suis né quelques part, j’ai grandis entre quatre murs, j’ai vidé des poubelles pour survivre, j’ai dormis dans des fatras d’enfants qui braillaient. A vot’bon coeur, j’sais à peine lire et écrire. Mais j’demande pas votre aide, j’me démerde trés bien tout seul.

J’suis né le soir de Noël, j’ai grandis dans un des milliers d’orphelinats de la ville, y avait constamment ce ‘putain de bruit. Des pleures, des cris, des voix, des gémissements, des rires étouffés. Des cris, des cris, et encore des cris. Comme de l’encre sur du papier, constamment. Même la nuit. Tout le temps. Une ‘spèce d’appel au secours pour ce foutu Dieu. Mais y avait qu’des cris qui répondent aux cris. J’ai grandis, puis j’suis parti, j’pensais qu’ailleurs il n’y aurait pu ce bourdonnement incessant, mais ici c’est pareil. Y a les sirènes, les braillards, ceux qui pleurent, ceux qui meurent, ceux qui hurle, ceux qui pensent tellement fort que même leur pensées résonne dans le silence. Il n’existe pas un espace, pas un seul putain d’espace où il n’y a pas de bruit.
Quand j’suis arrivé ici, j’savais pas quoi faire. Puis pour dire vrai, j’savais pas faire grand chose.

J’aurais pu être chanteur,
mais j’sais pas chanter.

J’aurais pu être architecte,
mais j’sais pas dessiner.

J’aurais pu être vétérinaire,
mais j’aime pas le sang.

J’aurais pu être milicien,
mais j’supporte pas l’autorité.

J’aurais pu être sportif,
mais j’suis asmathique.

J’aurais pu être vendeur,
mais j’souris jamais.

J’aurais pu être magicien,
mais j’suis pas assez habile.

J’aurais pu être danseur,
mais j’ai pas le sens du rythme.

J’aurais pu être écrivain,
mais j’sais pas jongler avec les mots.

J’aurais pu être favori,
mais j’suis pas assez intéréssant.

J’aurais pu crever,
mais j’en ai jamais eu la force.

Alors j’ai fais tous ce qu’on me proposait. Au début j’ai été serveur, les mecs aiment bien ma belle gueule d’enfant perdu. Mais ils déchantent bien vite, car j’suis pas trés causant. J’ai été livreur de pizza, mais j’allais jamais assez vite. Trop mou il paraît. J’ai été éboueur, nettoyeur, mais j’étais trop frêle pour ce boulot.
Alors j’ai dealé un peu de drogue, au moins c’était pas compliqué, suffisait de rester là, et d’attendre. Puis un mec m’a abordé, il aimait ma tête, ma gueule d’angelot perdu. J’ai posé pour lui. Nu, ça rapportait pas mal. J’suis devenu son mec, j’vivais à son crochet, et il m’entretenait plutôt bien. Sufissait juste de le suivre, de se laisser faire. Ca s’était un boulot pour moi. Devoir être là, silencieux. Puis il m’a refilé à un autre de ses potes, et j’ai suivis le mouvement.
De l’apareil photo, j’suis passé devant la caméra. On m’a transformé, j’ai tourné dans des films pédophile parce que j’avais l’air d’un gamin de douze ans alors que j’en avais dix huit. On m’a fait des couettes, on ma fait porté des jupes, rajouter des cheveux, on m’a maquillé. Et ce que je faisais ça m’allait. Sufissait juste de se laisser aller. On m’a hurlé dessus, fallait qu’j’y mette du mien. Alors j’ai poussé des cris quand ils me passaient dessus. J’ai fais semblant de pleurer, semblant d’être violé, semblant d’aimé ça. C’était pas trop compliqué. J’serais incapable de vous dire combien de temps j’ai fais ça, je continue de temps en temps. Je deal toujours aussi d’ailleurs. J’ai tourné dans des lieux cradingues, sur des matelas crasseux, sur des draps de soie. J’ai endossé pas mal de rôle, mais on m’a jamais demandé de sourire. Alors ça m’allait, ça m’aillait. Y avait qu’à écarter les cuisses et les laisser venir. Ca m’allait, ca m’aillait.
Mais il y avait toujours ce bruit, ces râles, ces gémissements, ces geignements, ces ordres qui tombaient. Et pas un seul espace de silence. Pas un’seul.

Ils gravitaient tous autour de moi, à m’entraîner dans des soirées où ça finissait toujours par d’la baise à la plusieurs, et moi j’les regardais faire, attendant, attendant qu’on m’appelle, attendant qu’on est besoin de moi. J’faisais rien, et putain ça m’allait bien.
C’est dans une de ses soirées où j’lai croisé. Les corps gigotaient à mes pieds, s'emboîtant, hurlant, feulant. Et moi j’les mataient sans vraiment les voir. J’ai sentis sa main sur mon épaule, et quand j’me suis retourné, il était silencieux. Il n’a pas dit un traite mot, il m’a juste fixer de son ‘putain de regard vert, de ses pupilles entièrement remplis. Et là, au creux d’sa poitrine, y avait que le silence. Un silence inépuisable. Chacun de ses gestes étaient si discret que putain j’aurais joui sur place.

Il m’a entraîné hors d’ici, sa main était froide dans la mienne, il m’a bouché les oreilles . Comme si il savait que mon crâne allait explosé, comme si il avait lu dans mes pensées. Il a gardé ses mains sur mes oreilles jusqu’à un hôtel miteux. Il a même pas eu besoin de payé, il est rentré comme ça, et l’humain qui tenait lguichet s’est pissé dessus. Ca puait l’urine, mais au moins, ses hurlements ne résonnaient pas à mes oreilles. Il y avait qu’un silence infini.

Il a refermé la porte de la chambre, et je l’ai fixé, ses cheveux roux ont dansé sur son visage pendant un instant, et il à posé son index sur ses lèvres.
Je n’ai pas souris, mais lui si. J’me suis déshabillé, et on a baisé. C’était le premier mort que je rencontrais, le premier avec qui j’faisais ça. Il n’y a pas eu un seul bruit, juste le bruit des draps se froissant sous nos corps, juste le bruit des gorgées de sang qu’il avalait à mon épaule. Et putain, j’ai joui comme jamais. Dans un cri silencieux, j’me suis tordu, et j’suis retombé sans un son dans ses bras. Ma tête s’est posé sur sa poitrine, et il n’y a eu aucun écho, rien. Juste un superbe silence. Même son rire n’a pas fait de bruit. Il m’a jeté des billets, et j’ai voulu le retenir, mais je n’ai pas osé brisé ce beau silence. Si calme, et si envoûtant. La porte s’est refermée, et le brouhaha de la circulation est revenu, les bruits d’eaux dans les tuyaux, les mots salaces des putains sur les trottoirs. Et moi comme un con, j’suis resté là.

J’continu à baiser avec des morts, parce qu’il n’y a que ça qui me calme, qui m’apporte ce silence. Du coup, j’deal mon sang et mon cul par la même occassion.
Des fois j’vole des câbles de cuivres, des fois je transporte des trucs. J’me demande pas ce que c’est, et on me demande juste de la fermer. Donc ça me va...

Des fois j’repense à lui. Puis des fois j’men fous. Il ne m’obsède pas. Des comme lui y en a plein ici.

C’que j’veux faire de ma vie. J’sais pas, j’me fous un peu. T’toute façon, ici y a pas d’avenir. Y a juste ce putain de vacarme qui résonne dans ma tête.

Et le doux son du silence quand j’suis dans leur bras
....de mort-vivants.


° Famille : Aucune

▲ DERRIÈRE L'ÉCRAN ▼


* Votre présence sur le forum sera : Hebdomadaire
* Votre avis sur le forum : A force d’en dire, j’suis à court de mot
* Autre forum fréquenté : Wild Soul
* Niveau de jeu : Personne ne s’est jamais plaint
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Blue

Une Fleur Bleue aux racines de Chêne
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Race : Prophète.
Caste : Adepte.
Métier : Chat errant.


☆ Real Vide
MessageSujet: Re: ☆ Real   ☆ Real EmptySam 15 Oct - 19:02

Han, j'adoooooreee! Je te valide sur le champ et te souhaite de ben t'amuser avec ce petit personnage super intéressant, comme toujours!

Citation :
Points d’arme: 30.
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☆ Real

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