° Nom : Jadranko
° Prénom : Aymeric
° Surnom : Amy

° Date de naissance : 26 Avril
° Age : 27 ans

° Métier : Milicien
° Caste : Humain Milicien

° Sexualité : particulière. Peu importe le partenaire, pourvu qu'il y ai de la violence.



° Corpulence : Aymeric est un jeune homme blond aux yeux clairs. Plutôt grand, athlétique du fait de sa condition de milicien, il est froid en toutes circonstances. L'impression d'avoir raté sa vie lui donne un air perpétuellement désabusé et s'il sourit, se sera cyniquement. En fait, s'il sourit, ça sera malsain, et il y a des chances pour qu'on lui demande d'arrêter aussitôt. Il ce tient bien droit, souvenir d'une éducation stricte. Se tenir droit et prendre les gens de hauts. Voilà ce qu'il aime, et voilà ce qu'on remarque dès qu'il est là. Il se prend pour un prince sans caste, alors il agit comme tel. Il prend soin de lui-même, surveille sa ligne, etc. Depuis toujours. Depuis qu'il a manqué de faire parti de ces chers favoris dans leurs cages dorés. Les cheveux hirsutes, même pas en rêve. Le teint blafard non plus. Monsieur est un précieux, aux doigts fins, au look soigné, et personne ne le fera se salir ou se rendre ridicule. Sauf peut être l'une des crises de rage dont il a le secret.

° Allure : Plutôt bel homme, si on aime le genre carnassier. Et les fumeurs. Il donne parfois l'impression que même si on lui lançait de la crasse en pleine tête, celle-ci dégoulinerait le long d'une barrière énergétique qui l'enveloppe, comme celle qui protège Albstraum. Ou mieux, que ça vous reviendra en pleine figure, en rebondissant, comme dans la pub pour je ne sais plus quel détachant. (pas mon truc à moi ^^)
Comme dit précédemment, Aymeric a cru pouvoir être un prince, il a fantasmé sur sa vie de favori, avant qu'elle ne lui passe lamentablement sous le nez. Mais il continue de se croire supérieur, parfait, et il agit en toute circonstances comme s'il connaissait des choses que les autres ignorent, les gratifiant d'un regard mi-moqueur, mi-blasé de ses yeux glacés.

° Goûts vestimentaires : puisqu'il a pris le noir en entrant dans la milice, alors c'est ce qui régit son quotidien. Noir des pieds à la tête. Excepté les manteaux civils, parfois. Il baisse sa garde et cède à la couleur. A part ça, il ressemble au plus jeune veuf du monde.


° Signe distinctif : Aucun



° Généralité : Aymeric a raté sa vocation. Ou plutôt celle qu’on avait prévu pour lui dès son plus jeune âge. Aussi ne supporte-t-il pas tout ce qui peut le lui rappeler. A savoir… A peu près tout. Déjà instable dans son enfance, il semblerait que l’idée de ces espoirs à jamais détruits l’ait précipité dans une spirale de tourmente et de violence. Il est de ces gens que l’on appelait autrefois « Maniaco-dépressifs ». Aux périodes d’excitation malsaine et violente s’enchaînent des périodes de profonde dépression pendant lesquelles il est à peu près aussi invivable. On peut le désirer pour son physique de favori qui a failli lui valoir cette place, mais il n’est pas vivable au quotidien. Ceux qui connaissent ses étreintes, qui les vivent jusqu’au bout malgré la violence des ébats n’y reviennent en général que pour ça, et certainement pas pour l’accueil glacial au réveil. Pour Aymeric, c’est le sexe pour le sexe et s’il arrive à ses fins, ça doit se passer comme dans une mission de la milice. L’amour, c’est même pas la peine d’y compter. Il n’est qu’un bloc de haine et de colère, bien tassé.
A ce niveau d’ailleurs, il est connu pour ses excès de zèles comme pour sa flemme légendaire. Tout dépend de la phase qu’il traverse. Lorsqu’il est excité, il peut aligner les sanctions et les bastons comme sur un champ de foire. S’il est dépressif, il envoie les autres au casse pipe en leur foutant le moral en l’air, ni plus ni moins. Un vrai nuage de poison. S’il ne va pas bien, il contamine les autres. S’il est excité… Alors gare aux fesses des petits malins qui se dressent devant les lois vampiriques. Ou a ceux qui croiseront sa route tout court. Il estime avoir été victime d’une injustice, alors il n’a aucun scrupule à en faire subir à tous ceux qui commettent un délit, que ça soit un délit de justice ou un délit de faciès.


° Aime / Déteste : Il aime frapper, fumer, le noir, et son petit côté sadique aime qu’on lui résiste pour mieux déployer sa colère.
Il n’aime pas les gens fades, dont il n’y a rien à tirer, qu’on lui résiste quand c’est pas le moment, se salir.
Il n’a aucun problème avec les déformations dues aux violents affrontements qu’il provoque. Au contraire, il aime contempler les marques des coups qu’on lui a mis. La saleté, c’est autre chose. En sang, OK. Plein de terre… Grands Dieux, quelle horreur.

° Sociabilité : Euh, discutable.



° Passé : Il était une fois, deux petits garçons blonds comme les blés. L’aîné se prénommait Cédric, et il était né deux ans avant son cadet, Aymeric. L’aîné s’était toujours distingué, dès son plus jeune âge, là où son cadet prenait le temps de prononcer ses premiers mots, faire ses premiers pas, etc. Leurs parents étaient membres de la haute société d’Albstraum, de ces fonctionnaires influents à qui il arrivait de recevoir des vampires dirigeants. Parents fiers, désireux de protéger leurs petits et de leur trouver une place au moins équivalente à la leur, ils présentaient à chaque fois leurs rejetons avec force compliments, jusqu’au jour où ils trouvèrent enfin une oreille attentive. Aymeric et Cédric firent grande impression à un certain Von Bülow, friand de petites têtes blondes. Dès lors, les parents y virent une occasion inespérée de caser les deux frères dans un palace doré. C’est en voulant bien faire qu’ils organisèrent une sorte de compétition entre les deux frères, non pas afin que l’un écrase l’autre, mais afin qu’ils se poussent l’un l’autre à se surpasser pour être sûrs d’impressionner le vampire. Du jour où ils expliquèrent les règles de ce qui n’aurait du être qu’un jeu, Aymeric alors âgé de sept ans, toujours gai et plein de bonne volonté se transforma en un enfant taciturne, colérique, toujours sur les nerfs. Sous pression permanente à cause de ses parents et de Cédric qui ne manquait pas de montrer à quel point il progressait rapidement tant en peinture qu’en musique, le tout accompagné de remarques cruelles comme seuls les enfants en ont le secret.

Aymeric fit de son mieux pour être à la hauteur. Mais Cédric était toujours devant lui. Cédric était l’aîné, Cédric était celui qui avait depuis toujours eu a cœur de réussir, de bien faire, alors que pour Aymeric qui s’était laissé vivre comme l’enfant qu’il était, ce nouveau monde d’effort et de douleur n’étaient source que d’anxiété et de stress permanent. Il faisait toujours de son mieux, mais ses parents ne voyaient que les efforts de Cédric, Cédric si doué d’ordinaire, qui devenait un petit génie en mettant les bouchées doubles, Cédric si beau, et qui serait sûrement si apprécié de Von Bülow…
Aymeric en vint à haïr son frère, lentement, mais sûrement. Le moindre de ses sarcasmes était source de conflits sans fins, et la moindre remarque pouvait faire exploser Aymeric dans un torrent de larmes et de colère.
Les classes artistiques données par les précepteurs les plus cultivés étaient une torture. Voir le professeur s’approcher de Cédric et le gratifier d’une petite tape sur l’épaule en complimentant son travail donnait l’impression à Aymeric qu’un torrent de lave en fusion remontait son œsophage. Voir le même professeur ne jeter qu’un coup d’œil distrait à son propre travail avant d’en souligner d’un ton las les défauts lui donnait envie de vomir cette bile qui lui brûlait les entrailles sur ce visage ridé et méprisant qui avait déjà fait son choix dans la bataille qui faisait rage entre les deux frères.

Malgré cela, les brimades de Cédric cessèrent petit à petit. Tout aussi stressé par le moment du choix qui s’avançait à grand pas, il savait par quels tortures passait son petit frère visiblement moins doué, et bien qu’il soit lui-même dans une situation de détresse, il prit Aymeric en pitié et cessa ses remontrances et ses bravades stupides. Petit garçon de dix ans déjà adulte, il angoissait de voir le visage d’Aymeric autrefois si souriant ravagé de tics, il se levait en pleine nuit et restait derrière la porte des toilettes en secret, sans se faire voir, quand Aymeric se levait pour vomir tripes et boyaux.

Deux années s’écoulèrent, ruinant le petit Aymeric moralement à mesure qu’il approchait du but : égaler Cédric. L’idée de le surpasser n’était plus qu’une chimère qui le hantait dans ses rêves. Il avait neuf ans et Cédric onze quand le vampire fixa finalement son choix. Le prix à payer pour un enfant était assez élevé, et il ne pouvait se permettre de prendre les deux frères sous son aile. Le choix fut difficile. Le vampire aimait beaucoup le caractère d’Aymeric, ainsi qu’il l’avait souligné en promenant un index rêveur sur la joue de ce dernier, mais les talents de Cédric étaient sans conteste les plus brillants dans cette histoire, et il fallait bien rentabiliser l’achat du petit… Aymeric sentit le monde vaciller autour de lui, perdre ses couleurs, et avant même qu’il n’ait senti son corps bouger, ses mains se refermaient sur la chair tendre du cou de son grand frère. On ne les sépara qu’à grand peine pour emmener un Aymeric hurlant, pleurant, tremblant de rage loin de la pièce pour l’enfermer dans sa chambre qu’il ne quitta plus pendant quelques semaines, alité, fiévreux.
Déprimé, agressif, il refusa de se nourrir pendant quelques jours, jusqu’à ce qu’il soit trop faible pour refuser les cuillères que l’on faisait entrer de force dans sa bouche. Et lorsqu’il fut assez vaillant pour se lever à nouveau, les gloussements de sa mère ravie par les nouvelles qu’elle recevait de son cher Cédric enfin casé lui firent l’effet d’un coup sur le crâne, et il retourna se coucher, vacillant, pour quelques semaines encore.
Il reçut une lettre, un beau jour, que l’on déposa sur son bureau. L’écriture était celle de Cédric, sur l’enveloppe, griffonnée à la hâte. Pourquoi le merveilleux Cédric, si beau, si fantastique pouvait-il écrire à son frère avec cette écriture si négligée ? C’était donc tout ce qu’il méritait ? Même pas un peu de calligraphie ? Il serra la lettre si fort et si longtemps dans son poing tremblant de colère que la sueur en effaça les lettres. Puis il la jeta à travers la pièce, sans la lire, la laissant tomber derrière un meuble où elle resta quelques jours. Puis une nuit, n’y tenant plus, il alla l’ouvrir et armé de sa lampe de poche, il la lut.
La lettre était pathétique, humiliante. Cédric se disait piégé dans une prison dorée où le vampire avait la main mise sur lui, sur son corps, dont il ne se privait pas d’abuser vu le prix auquel il l’avait payé. Il suppliait son frère de l’aider, d’alerter quelqu’un, de venir le sauver des griffes de ce monstre en apparence si bien élevé. Il ne pouvait plus supporter les intrusions du vampire dans sa chambre en pleine nuit, et menaçait de mettre fin à ses jours si personne ne venait l’aider. Aymeric aveuglé par la colère et toujours aussi instable déchira la lettre, persuadé que son frère se payait sa tête, et que ses écrits n’avaient pas d’autre but que le narguer. Il ignora toutes les lettres suivantes, les brûlant en général sans les lire.

Lorsqu’il eut 13 ans, et qu’on informa ses parents que Cédric n’était plus qu’une loque humaine droguée jusqu’à la moelle, il n’éprouva qu’un vague dégoût, sans plus. Ses parents étaient effondrés, culpabilisant chaque jour un peu plus, et ils n’opposèrent aucune résistance lorsque leur fils leur fit part de son intention d’entrer dans la milice. Les années passèrent, et Aymeric tint parole, s’engageant aussi tôt que possible dans la milice constituée d’humains. Leur rôle était de protéger les vampires et de jouer leur rôle pendant le jour, et c’était par leur statut privilégié qu’ils s’en approchaient le plus. C’était ce qu’il voulait, au fond de lui. Rejoindre cette cour, ce statut privilégié qu’on lui avait ôté dès son enfance. Et si ça n’était pas par ses talents, alors ce serait par cette violence qui avait fini par éclater ce jour maudit, et qui n’avait cessé de croître, de bagarres de rues en combats libres. Se faire défigurer n’avait plus aucune importance, finalement, et il aimait prendre les coups comme il aimait les donner. Et une petite voix lui sussurre que chaque coup, il le prend pour Cédric qu’il a abandonné à son triste sort de gosse de riche…
Inutile de préciser que son instructeur à la milice est plutôt satisfait de s’être enfin débarrassé de ce trublion ingérable. Car s’il est performant en tant que milicien, avoir Aymeric dans ses rangs peut vite amener à l’émeute au sein même d’une unité de milice. Ses collègues qui sont entrés en même temps que lui à la milice le connaissent, savent le gérer, ou du moins savent éviter le pire. En revanche, pour ceux qui apprennent à le connaître, la vie n’est pas de tout repos…

° Famille : ses parents, fantômes errant dans leur belle maison vide, pleins de remords et Cédric qui apparemment est toujours vivant, et maintenant trop vieux pour que le vampire continue ses excès.



* Votre présence sur le forum sera : Aussi régulière que possible ^^
* Votre avis sur le forum : un contexte assez chaud à assimiler, quand même.
* Autre forum fréquenté : Aucun, j'écris en solo d'habitude mdr
* Niveau de jeu : A vous de juger ^^

Fini !

Ma foi, c'est donc une bonne fiche, j'ai bien aimé l'histoire, simple mais juste, sans fausses notes =D

Je valide donc. =)

Pour la fiche, tu gagnes donc :

Citation :

30 Points d'Armes.

Bon jeu !

Merciii ! Je n'aime pas les histoires à rallonges parce que moi j'ai la flemme de les lire XD je pense donc au confort de tout le monde et ça n'a rien à voir avec la flemme d'écrire ^^

Let's rock !!