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 I'm the Hope...

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Hope

Light of Hope; brightness of Life
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Hope

Messages : 14
Race : Humaine
Caste : Rebelle
Métier : Chef de Clan des Slayers


I'm the Hope... Vide
MessageSujet: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyMer 21 Sep - 9:23

▲ MON IDENTITE ▼


° Nom : Inconnu.
° Prénom : Polie. Son vrai nom est Esthel.
° Surnom : Hope

° Date de naissance : Née le 03.01.2503
° Age : Trente deux ans.

° Métier : Chef du Clan de la Résistance les "Slayers".
° Caste : Rebelle

° Sexualité : Hétérosexuelle curieuse. Polie aime les hommes, tout simplement. Elle a déjà assez à faire avec deux, elle n'a pas besoin de plus.

▲ MA PHOTOGÉNIE ▼


° Corpulence : De taille moyenne pour une femme, Polie mesure un modeste mètre soixante-six. Svelte sans être trop maigre, elle pèse cinquante-sept kilos. Elle a ce qu'il faut là où il faut.
° Allure : Polie est une jolie femme, aux yeux d'un bleu limpide et aux cheveux d'un blond d'or. Les sourcils plus souvent froncés que rieuse, sa jolie bouche rosée s'orne souvent d'une moue préoccupée, voir carrément agacée.
Elle a les cheveux longs jusqu'au milieu du dos, qui cascadent jusqu'à frôler ses reins en de jolies boucles légères. Elle les attache souvent pour rôder dans les Souterrains.
Une peau de pêche, un joli sourire qui dessine de petites fossettes dans ses joues, Polie sait plaire et sait parfois s'en servir en de rares occasions. Jolie mais pas forcément belle, elle a du charme sans beauté trop tapageuse. Discrète, elle bouge avec une certaine raideur, un peu militaire parfois, en des gestes précis et assurés mais sait se faire plus souple, comme plus douce, mais uniquement pour Elliot ou Red. Sa voix est agréable, ni grave, ni aiguë, ni trop féminine, ni trop masculine. Neutre et passe partout, comme son physique.
Très expressive, on comprends vite ses humeurs rien qu'à la regarder. Mais Polie s'en moque bien.
° Goûts vestimentaires : Polie apprécie les vêtements confortables dans lesquels elle se sent à l'aise. Souvent des pantalons, des vestes près du corps, des tenues un peu masculines même, ayant parfois l'air d'un vrai garçon manqué malgré une généreuse poitrine qui enlève toute idée de la prendre pour un homme.
Elle affectionne les couleurs neutres comme le noir, le brun ou encore le blanc, parfois, même si c'est bien plus salissant et moins pratique pour une vie comme la sienne. Polie a prit l'habitude de porter ce qui lui plait, mettant de plus en plus de shorts et de courtes brassières, pour être plus efficace dans ses gestes.
Porter des robes ou des fanfreluches ? Très peu pour elle. Elle a bien mieux à faire. Et les robes ne résisteraient pas longtemps dans les égouts.

° Signe distinctif : Elle a une petite tâche de naissance en forme de croix sur l’omoplate gauche.

▲ RAPPORT DE PSYCHOLOGIE ▼


° Généralité : Polie est une jeune femme d'une bonne nature, à l'esprit vif, maline et astucieuse. Elle possède une grande force de caractère, capable de surmonter toutes sortes d'épreuves sans flancher autrement qu'au fond d'elle-même. Elle est optimiste, sachant garder l'Espoir que son nom de code symbolise comme une flamme brûlante au fond de son regard. Elle garde la tête haute malgré les coups durs et ne pleurera jamais longtemps.
Polie est une femme forte, au caractère bien trempé, parfois trop têtue et jalouse, également. Chacun ses défauts, chacun sa croix. Elle est l'écoute des autres, sans trop en faire et sait se montrer patiente et attentionnée malgré une grande propension à foncer bille en tête, comme une bonne tête-brûlée.
La Rebelle, cependant, a une particularité que peu remarquent. Elle ne parle jamais d'elle-même, ne disant jamais rien de ses émotions, de sa vie. Juste ce qu'il faut pour ne pas paraître louche, pour qu'on ne lui pose pas de questions. Elle se mettra en colère et criera qu'elle en a marre. Mais ne dira jamais le véritable fond de sa pensée. Ne racontera jamais une quelconque anecdote personnelle.
Tout le monde pense connaître Polie, parce qu'elle sait rire et engueuler. Mais Polie sait qu'au fond, personne ne la connait, pas même ces deux grands idiots qui lui servent de petits amis. Elle aime Elliot et Red, pourtant. Mais... Lui-ont-ils seulement posé les questions qu'il fallait ?
La jeune femme fait son chemin ainsi, ne se cachant pas vraiment, mais ne disant rien de plus.
Sévère, mais juste, Polie sait tenir un groupe d'une main de fer, en dépit qu'elle soit une femme. Elle a su s'imposer dans un milieu masculin, se rendant indispensable et se sachant assez endurante pour supporter beaucoup.
Passionnée d'armes à feu, elle s'entraine au moins une heure par jour et est proche d'être une tireuse d'élite avec toutes sortes d'armes. C'est sa manière de se défouler lorsqu'elle est triste ou se sent impuissante. Cela et courir. Elle aime la sensation de vitesse d'une course rapide, sentir son souffle se raréfier jusqu'à la rupture. C'est ce qui l'apaise le mieux avec les armes.
Polie est quelqu'un d'ouvert et d'à l'écoute mais ne supportera pas trop longtemps les autres femmes, ayant l'habitude d'être presque toujours avec des hommes. Les filles pleurnicheuses et fragile l'agacent plus que tout et elle a tendance à éviter les personnes qui se reposent sur leur sort.

° Aime / Déteste : Elle aime Red, elle aime Elliot. Elle aime les chewing gum à la menthe. Elle aime être une rebelle. Elle aime certaines choses très simples, comme le vent de la Surface sur sa peau. Le bruit de l'eau, l'odeur de la poudre. Elle affectionne les armes à feu en tout genre.
Elle hait les Vampires de tout son cœur. Elle hait les règles pré-établies, l'injustice et le fait de devoir vivre comme des rats.

° Sociabilité : Ouverte et sympathique, Polie discutera volontiers de tout et de rien, étant d'une nature positive et aimable. Cependant ses amitiés restent superficielles, en dehors de l'amour porté à Red et a Elliot. Elle sait écouter et conseiller mais ne se livre quasiment jamais.

▲ DERRIÈRE L'ÉCRAN ▼


* Votre présence sur le forum sera : Régulière.
* Votre avis sur le forum : Ca serait un peu se la péter que de le juger...
* Autre forum fréquenté : Wild Souls.
* Niveau de jeu : Ca dépends. Correct sans trop de fautes.
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Hope

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I'm the Hope... Vide
MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyJeu 22 Sep - 8:09

▲ IL ÉTAIT UNE FOIS... ▼


° Passé :
I am the Star of the Hope,
But I am eaten away by doubts.
I am nor Hope,
Nor Star.
I am only a loving woman.


L'enfant de Nulle Part


Tout le monde a toujours dit autours de moi. "Polie est une petite fille de rien, sûrement une orpheline." Je les entendais s’apitoyer sur le fait que je n'avais pas de passé, pas de parents. Je les entendais chuchoter qu'ils devraient devenir ma famille.
Je n'avais même pas dix ans, je n'avais pas de mémoire. Ils ne cherchèrent pas plus loin.
Je fut adoptée par ce petit clan de Rebelles. Ils devinrent ma famille, mes amis, mes compagnons d'armes. Moi j'en avais mal au cœur. J'aurais voulu les trouver plus méfiants, plus cruels. Alors peut-être que l'enfant que j'étais à l'époque aurait vu les justes croquemitaines, les ennemis à abattre que je devais voir.

Il y avait Elliot et Rian, deux petits garçon d'un peu mon âge. Ils étaient gentils. Un peu bêtes, comme moi. Insouciants. Mais moi je ne l'était déjà plus.
Je n'était qu'une petite fille sans passé. Lorsque je me dis amnésique, on me questionna un peu, puis on laissa tomber, peut-être par respect.

Plus l'on grandi, plus il est difficile de se souvenir de son enfance. Des moments si lumineux qu'ils m'en crèvent à présent le cœur. J'avais été intégrée facilement par le clan parce que j'avais sauvé Rian et Elliot d'une des innommables créatures qui rôdaient dans la pestilence des égouts.
C'était ce qu'on attendait de moi. Je n'étais qu'une enfant, et à l'époque, je savais pourtant me servir de pistolets comme une grande. Je savais recharger, viser, et faire mouche. Mon arme préférée ? Un petit 9mm pas trop lourd pour mon bras frêle.

Comme je maniais bien les armes, on dit que j'étais surement la survivante d'un clan de Rebelles décimés par la Milice ou quelque monstre répugnant. Je n'avais rien dit, jouant les amnésiques discrètes. On me redemanda quelques fois sous le couvert de la confidence si je me souvenait de quelque chose. Devant mes simples négations, on me demanda de moins en moins souvent. Puis plus du tout.
Rian et Elliot m'avaient adoptée comme une sœur. J'étais bien avec eux. Je me sentais vivante, et approchait finalement de ce sentiment de bonheur qu'il me semblait n'avoir jamais connu. C'est tout naturellement que je devins leur amie et leur complice. Il n'y avait pas d'autres enfants de notre âge.

Nous faisions les quatre-cent coups, nous chamaillant gentiment et aidant au clan. Comme une vraie petite Rebelle, je savais désormais me mêler à la vie de ces hommes et femmes. Et la petite enfance passa comme un souffle, nous grandîmes d'un coup pour devenir des adolescents. Tous trois un peu bêtes. mais ça ne faisait rien. Nous étions ensemble.

Le risque Adolescent.


Comme toutes les femmes, je suis sortie vraiment de l'enfance avec le sang de mes premières règles. Cela avait faillit nous tuer, d'ailleurs. Un Vampire, un de ces déchets non-morts qui rôdaient parfois misérablement dans les égouts, avait sentit l'odeur de mon sang. Ce Vampire fut tué de justesse par Red. Mais sa vue immonde m'avait retournée. Et ce n'était pas de la peur. C'était ces souvenirs que je muselais tant et si bien qu'ils bouillaient à cet instant en moi. Je fermais un instant les yeux, le cœur battant. Entre mes deux amis je chancelait légèrement. Sans doute mirent-ils cette petite faiblesse sur le sang que je perdais.
Mais j'avais en réalité plus mal au cœur qu'au ventre. Et je souffrais cette fois de garder le poids de ce secret. Mais comprendraient-ils ?
Trop occupés à se remettre de leurs émotions, ils ne virent sans doute pas que j'aurais voulu leur parler. Je remis cela a plus tard, rongée de remords et d'incertitude. Je savais que je les mettais tous en danger. Je commençais à les aimer. Red comme un frère mais... Il y avait Elliot. Elliot et sa gentillesse, Elliot et son chaud sourire qui me faisait me sentir toute drôle.
Les papillons dans mon ventre lorsque je le touchais, même par mégarde et les rougissements impromptus de mes joues. Je me sentais un peu bête, un peu empotée.
Lorsqu'il me complimentait, j'avais envie de rire bêtement.

Et ce béguin naissant pour l'un de mes meilleurs amis me fit mal. Mal à en crever, toute seule dans mes secrets. Parce que je me rendais compte que je m'attachais à cette vie, à ce clan, à eux deux. Même a Red qui passait son temps à m'asticoter. Et qui était pourtant capable d'être si gentil.

Je n'avais pas le droit de me laisser porter par mes sentiments. Et pourtant, je ne pouvais m'en empêcher. Je me souviens m'être dit, un jour, que j'aurais tout le temps d'y penser une fois adulte. Que je devrais profiter des derniers moments d'innocence encore possibles. Je m'accordais finalement un répit moral. Je n'aurais jamais dû. Ou peut-être finalement était-ce la seule chose à faire...

Je suis allée voir Elliot, fière de ma décision, et je lui ait simplement fait ma déclaration. J'étais amoureuse de lui, je le voulais comme premier homme. Tout simplement. Mais ce grand dadais, par amitié pour Rian, me repoussa sans vraiment le faire. Mais Red, si je le savais amoureux, réfléchissait trop. C'était risqué pour moi de devenir plus qu'une amie avec lui. Et puis la carrure d'Elliot, sa gentillesse, tout cela me donnait envie de me reposer sur lui.

Finalement Elliot a cédé. Et j'ai brisé un peu de l'amitié éternelle de ces deux garçons. Je ne pensais pas en souffrir. N'était-ce pas la meilleure des idées ?
Et pourtant, j'ai eut mal à crever, mal à en pleurer lorsque j'ai vu Red frapper Elliot. Lorsque j'ai vu Red partir. Je crois bien avoir pleuré vraiment pour la toute première fois. Juste une larme saline. Une seule. Une vraie larme qui n'était pas du chiqué.

A l'époque je pensais que je ne pourrais pas les sauver tous les deux. J'avais choisi Elliot. Je ne m'attendais pas à avoir autant de peine face à Red que j'avais trahi en séduisant son meilleur ami. Je n'étais qu'une jeune fille. Et je pouvais souffrir. Je le découvrait alors qu'Elliot se préparait à un mission. En le regardant partir, mon cœur a un peu cessé de battre. J'ai sentit qu'il allait lui arriver quelque chose.
Mais, impuissante, je n'ai rien fait.

Je suis sortie un moment du clan, m'éloignant pour m'entraîner à tirer. J'avais raté deux cibles sur cinq. Du jamais vu. Les mains tremblantes, j'ai posé mon 9mm sur mes genoux, faisant courir mes doigts sur la crosse striée. Et cette petite encoche en forme de "X" sur le côté. La même forme que ma tâche de naissance sur l'omoplate.
Je me donnais envie de vomir. Mais je n'ai rien fait. Je suis simplement restée là, espérant que le décompte des minutes et des heures ferait disparaître ma nausée.

J'ai sentit Son approche avant même qu'il soit dans mon dos. Un long frisson me parcourut l'échine que je masquais de mon mieux. Je me raidis, toujours assise, serrant fermement la crosse de mon 9mm. On était proches du clan mais assez éloignés pour que personne ne puisse nous surprendre. Pourquoi était-Il venu ce jour là, justement quand mes sentiments étaient à ce point proches du point de rupture ?

J'entendais son souffle régulier et les froissements légers du vêtement qu'il portait.
Je serrais plus furieusement encore la crosse de mon arme. Immobile, je le laissais venir. Je sentis sa main passer comme un souffle dans mes cheveux blonds, soulevant leurs boucles lourdes.

"Tu as tellement grandi..."

Sa voix me transperça comme une lance. Je devais lutter pour garder contenance. Pour ne pas m'écrouler de douleur et de remords. Il abandonna mes cheveux, restant derrière moi. Je persistais à ne pas me retourner. J'avais peur, en vérité, atrocement peur de croiser son regard.

"Je suis venu voir comment tu allais après tout ce temps. Et voir si tu n'avais pas Oulié à force de le prétendre, Esthel."

L'entente de mon véritable prénom me fit déglutir. Je m'étais habituée à être appelée Polie, c'était devenu mon nom.
Je m'efforçais de reprendre mon calme malgré mes mains moites, et l'envie de crier. J'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Pourquoi faisait-il si froid tout à coup?
Soudain, une voix.

"Polie ? Où es-tu ?"
C'était la voix de l'un des membres de notre clan. Il me cherchait pour m'envoyer chasser quelques créatures en l'absence de l'équipe du père d'Elliot.

"Polie ? Quelle ironie de t'appeler comme elle." fit-Il dans mon dos avec un petit ricanement insupportable.
Puis, dans un zéphyr, alors que Jester tournait à l'angle des deux galeries, Il avait disparu comme il était venu.

"Polie ? Ca va ?"

Je me secouais. Je me levais doucement. Faire comme si rien était. C'était facile. j'avais fait ça depuis ma tendre enfance. Je lui souris.

"Oui, oui, je réfléchissais, c'est tout. Bon, on y va ?"

Alors que je parcourais les souterrains, derrière le masque concentré de mon visage et une inquiétude légitime pour Elliot, il y avait une douleur profonde comme un gouffre. Pendant ma traque, je pris la décision de tout dire à Elliot lorsqu'il rentrerait, avant qu'il ne soit trop tard.

Mais Elliot ne rentrerait pas avant longtemps. Et je faillis m'effondrer. Avec Red qui m'évitait désormais, le poids de ma conscience et l'absence de ce jeune homme que j'aimais, le monde me semblait pour la première fois hostile et mort.


De vieilles Légendes.


Elliot mis très longtemps à nous revenir. Assez pour que beaucoup le pensent aussi mort que son père. Mais pas moi. J'avais le sentiment vivace, auquel je m'accrochais désespérément en vérité, qu'il était en vie et qu'il reviendrait.
Ce fut un temps bien sombre. Red ne me parlait plus vraiment. Elliot me manquait. Et j'étais seule face à des ombres que personne ne soupçonnait. Car qui aurait pu croire que, derrière ma mine sombre, il y avait autre chose de plus que la perte de mon meilleur ami et presque-petit-ami ? Personne. Personne ne vint à moi pour tenter de savoir ce que j'avais sur le cœur. On me laissa tranquille, comme toujours, sans creuser. Je crois qu'à cette époque, j'étais si mal, que j'aurais pu tout avouer si Red avait seulement tenté de venir me parler. S'il s'était seulement intéressé réellement aux sentiments qui m'animaient, à ce qui rendait mon regard terne, ce qui me fit perdre quelques kilos à part l'absence de notre ami.
Mais personne ne vint. Je m'étais assez reprise lorsque finalement... Elliot revint d'entre les morts.

Je me précipitais dans ses bras à peine eus-je reconnu sa voix. Soulagée, au fond. Parce que, maintenant, je n'avais plus que mes propres soucis à m'inquiéter.
Et j'étais enfin un peu soulagée, dans les bras familiers de l'un de mes meilleurs amis. Je repoussais l'ombre de mon passé, me disant que je raconterais tout plus tard, repoussant l'échéance. Au fond, sans l'hypocrisie du moment, je savais bien que je n'étais pas encore capable de leur en parler. Et qu'ils n'étaient pas encore capable d'accepter sans briser irrémédiablement notre trio.

Alors, lorsque je me retrouvais dans les bras d'Elliot, lorsque je sentais et observais les changements irrémédiables sur son corps, je sus qu'il était devenu différent et qu'il m'échappait déjà un peu.
Cependant je me laissais aller à ses caresses masculines. Je l'aimais encore et l'absence n'avait finalement fait que renforcer ce sentiment. Alors, lorsque Red entra, lorsque Claw me murmura quelque chose, j'acceptais. Savaient-ils à cet instant combien j'avais mal ? J'aurais pu le leur dire mais on ne brise pas tellement d'années de silences de façon si aisée.
Alors je n'ai rien dit. J'ai fermé un instant les yeux. Je me suis sentie bien. Je me suis sentie femme. J'ai appris à accepter Rian comme autre chose qu'un ami. Je l'ai laissé entrer dans mon cœur, tout doucement, à la suite d'Elliot.

Nous faisions un étrange couple, une trinité. Cela nous semblait naturel. Parce que nous avions toujours été ensemble. Toujours ? Je savais pourtant au fond de moi que j'étais une pièce rapportée. Je savais aussi pourquoi. La visite que j'avais reçue le jour du départ d'Elliot était toujours vivace. Mais, lentement, entre les bras de mes amants, forcée à donner le change avec ma joie de vivre et mon rire facile, j'oubliais que je n'avais pas le cœur à rire. Je partageais leur insouciance pour un temps beaucoup trop court.
Le bonheur ne dure jamais vraiment et s'estompe comme une illusion fragile.

Red était un imbécile. Je l'aimais. Elliot restait un grand dadais. Je l'aimais aussi. Nous étions ensembles. Et j'ai fini par oublier un peu cette affreuse visite. Qui j'étais vraiment. Me noyant dans le prénom de "Polie" comme pour m'oublier moi-même.

C'était ma manière d'être heureuse. C'était mon insouciance à moi. Nous grandissions. Je grandissais. J'avais presque oublié.

Alors, lorsque des histoires de succession et de nouveau chef pour notre clan nous menèrent au carnage, je n'étais pour une fois pas préparée.

Lorsque je Les vis, ces jeunes Miliciens aux insignes brillantes, juste en face de nous. Petits Vampires aux pouvoirs encore faibles mais déjà offensifs... Mon cœur s'est arrêté un instant. L'air me manqua, il me fallut une seconde de trop pour dégainer mon 9mm.
Derrière ces bleusailles qui nous attendaient, je devinais Ses mains dirigeant tous ses pantins de paille. Je tirait dans le tas, flinguant à tour de bras. Mais je savais qu'il faudrait tellement plus que ces petites balles anodines pour venir à bout des Vampires qui nous attaquaient.
Lorsque Gwern est tombé en premier, sa tête roulant sur le sol cradingue, je revis sa petite tête blonde heurter le sol, son nounours quitter ses petits bras alors qu'un jeyser de sang éclatait de l'arrière de son crâne.

Luttant contre la nausée, je refoulais mes souvenirs au plus profond de moi-même, serrant les dents jusqu'à m'en faire saigner.
Je Le haïssais de toute mon âme à cet instant, ce sentiment furieux me donnant la force de combattre avec l'énergie du désespoir. Je vis Red être attrapé et mordu. Je tirais sur son agresseur.

Mais ils étaient des Vampires. Ils étaient trop nombreux. C'est alors qu'Elliot s'est transformé en une formidable créature. Un renard à neuf queues. Pétrifiée un instant, je regardais les vieilles légendes prendre corps devant moi, me laissant protéger par la bête fantastique qui était aussi mon petit-ami. Je tirais Red en sûreté, poussant le cadavre du Vampire atteint en pleine tête.
Un regard d'Elliot avait suffit. Il ferait diversion.

Il a donc disparu, avec toute une bande à ses trousses, j'achevais les autres. Mortellement inquiète pour l'état de Red, je le portais à demi, mes forces accrues par l'adrénaline, tentant de le mettre en sûreté. Lok vint à mon aide et dû même assomer Red pour qu'il se calme. Je conseillais au dernier survivant de notre groupe de partir devant, que j'allais vérifier que les Miliciens ne nous suivent pas.

C'était un mensonge, mais cela fonctionna. Comme je m'y attendais, Il était tapis dans un coin d'ombre, observant tout et ses yeux d'un bleu glacier me transpercèrent. Je les affrontaient pour la première fois depuis mes dix ans, le fixant avec une rage sourde prête à exploser.

"Tu avais dis que tu me laisserais faire ! Pourquoi fallait-il que tu t'interpose ?"
J'écumais de rage et il me sourit avec malice, comme pour me provoquer un peu plus.

"Tu n'es pas assez rapide pour les résultats Esthel. On s'est même demandés... Si tu n'allais pas nous trahir."

Ses yeux d'un bleu froid se plissèrent à ses mots, les mèches d'argent de sa longue chevelure troublèrent un instant son regard fixe.

"Ils allaient être choisis, l'un ou l'autre, comme Chef ! Ca n'allait plus être très long !"

Je mentais, je noyais le poisson. Je savais qu'il le savait. Mais je refusais de baisser les yeux, cette fois. Je n'étais plus une gamine apeurée.

"Dans ce cas, tu ne verras aucun inconvénient à ce que nous tuions le Prophète puisque l'autre allait être choisi ?"

Mon cœur se fissura. Je jouais la vie d'Elliot, la vie de Rian. Je jouais depuis l'enfance leur vie à tous les deux. Je devais gagner. Sinon la seule chose qui les attendait était la mort, l'annihilation absolue de toute joue, de toute peine, de tout sentiment Humain pour ne laisser que le désespoir le plus total.

"Ce serait une grossière erreur. Red ne sera certainement pas choisi, maintenant qu'il vient de perdre son meilleur ami ! Il n'aura pas les épaules si on ne lui laisse aucun espoir !"

"Alors ils ne servent plus à rien, ni l'un ni l'autre..." Me testa-t-il avec un sourire goguenard.
Je bondis dans la brèche de ses propos.

"Elliot sera choisi, lui. Si tu me laissais mener ma mission, je n'aurais pas un jour à dire combien tu m'as retardé en me faisant tout recommencer à zéro ailleurs... Je ne suis plus une enfant, ça ne sera pas assez crédible, tu le sais bien !"

"Dans ce cas... Je vais m'assurer qu'il rejoigne Aanor. Il aura tout le temps de s'y calmer. Il purgera sa peine au moins une bonne dizaine d'années. Normalement on n'enferme pas les Prophètes, tu le sais."

"Je sais." Dis-je simplement. Au fond de moi, j'étais cruellement soulagée, tout en souffrant le martyr. Mais mon visage restait neutre. "Il faut que j'y aille, ils vont se demander où je suis passée."

Il me regarda de ses yeux clairs et insondables, comme s'il voulait lire en moi. Je ne détournait pas le regard, pour ne pas éveiller ses soupçons, déjà aiguillonnés.
Je devais jouer fine. Tout dépendait de cela.

Il déplia finalement sa grande carcasse osseuse, promenant son regard sur le massacre des Miliciens et des nôtres, cet éternel petit sourire aux lèvres, affreusement ironique.

"Tu as vraiment grandi. Je prendrais grand soin de ton "ami" en le conduisant à Aanor... Je me défoulerais bien que ce soit lui que tu laisses te baiser."

Je ne répondis pas, serrant les dents et les poings. Je le laissais s'en aller. Consciente que tout était de ma faute. Mais que sans moi, Elliot serait mort plutôt que prisonnier.
Il disparu à l'angle d'une galerie et j'attendis que le son ténu de ses pas s'estompe dans le lointain. Je tombais finalement à genoux dans le sang et la crasse, de lourds sanglots montant dans ma gorge. J'étais pieds et poings liés et de nouveau seule. Seule face à mon destin.

J'aurais dû tout raconter, encore une fois. J'aurais pu le dire à Red. mais ce dernier s'éveilla si tourmenté de la perte de notre amant que je ne pus seulement songer à dire quoi que ce soit.
Seule, à nouveau, mutilée dans ma chair de femme, Ses propos résonnant en moi. Je savais ce que j'avais à faire depuis petite fille. Et désormais, je ne pouvais m'y résoudre. Red, inconsolable, passait plus de temps à la Surface qu'avec moi une fois qu'il eut appris ce que je savais déjà : que Claw était à Aanor. Puis Red disparu un jour, avalé par la grande ville.

Jamais un quelconque soutient ne m'avait tant fait défaut.


Après la tristesse, ne reste que les remords.

Pour la première fois depuis mes dix ans, je me retrouvais seule, totalement livrée à moi-même, au milieu de ce clan bancal, mal remit de trop de pertes.
Je pris la mesure de cette solitude, découvrant combien j'avais vécu alors entassée sur mes deux amis. J'avais l'impression de n'avoir même plus d'identité propre.
Ma peine était sans fin, mais je tint bon. Serrant les dents et allant de l'avant, comme je l'avais toujours fait.
J'aurais pu Lui dire que la mission était un échec. Le leur dire à Tous. Et mourir en me fichant des conséquences.
J'ai vraiment faillit le faire. Mais j'ai croisé alors le regard de cette petite poignée d'hommes et de femmes hagards et sans repère. Le regard d'aigle de Lok m'a transpercée. J'ai compris qu'après Red et Claw, c'était eux, ma Famille. C'était eux qui m'avaient vue grandir, qui m'avaient nourrie et qui m'avaient apprit à vivre dans la dure loi de la Ligne de Ceinture.

Moi, l'orpheline, l'enfant de rien, j'étais une Rebelle. J'étais des leurs. Et je ne m'en était jamais rendu compte.

Alors, rongée de remords, de tristesse et de désir de vivre, je repris plus que jamais part dans les activités du clan, aidant chacun, apportant des sourires, de l'écoute, de l'espoir. On murmura finalement mon surnom derrière mon dos. Hope. J'étais l'Espoir.

J'avalais mon passé amer, le reléguant en moi, gardant ce serpent lové dans mes entrailles. Un serpent au venin mortel. Mais je ne voulais pas libérer celle que j'étais. Je ne voulais pas de ce destin qu'on m'avait choisi.

Deux ans passèrent et Red avait disparu. Elliot était toujours emprisonné. J'appris a faire sans. Sans leurs sourires, sans les taquineries insupportables de Red, sans les amabilités d'Elliot.

Ce fut le moment qu'Il choisit pour revenir. Je le vis rôder, parfois, non loin des endroits où j'allais m'embusquer pour tirer quelques créatures comestibles. Je ne fit rien pour venir à lui. Ce fut lui qui me retrouva un jour près d'un bassin où j'avais l'habitude de me baigner.
J'étais nue mais mes sens anesthésiés d'absence me laissait de marbre face à son regard. Il s'approcha du bord, entrant dans l'eau tout habillé de son bel uniforme de Milicien. L'insigne d'un rouge sombre le devint encore plus sous l'eau. Il me frôla doucement l'épaule. Nous étions seuls.
Pour la première fois, il n'était question de rien. Je fis doucement glisser le brassard de son uniforme qui coula à nos pieds. Sa joue frôla la mienne, ses lèvres proches de mon oreille exhalaient un souffle un peu plus rapide que la normale. Sa peau d'une blancheur diaphane était douce sous ma paume lorsque je caressais son visage anguleux. Il m'attira dans ses bras. J'inspirais l'odeur de son parfum fané. Il caressa mes cheveux alourdis d'humidité. Je posais ma tête contre son torse, lui accordant dans ce geste l'accès à ma tristesse et a mon désarrois.

"Tu te souviens ? Autrefois, tu m'avais fait une promesse..."

"Quand j'étais petite, je t'avais dit qu'un jour je me marierais avec toi..."

Il hocha doucement la tête. Passa sa main sur mes cheveux encore une fois, son autre bras m'enserrant sans me retenir.

"C'était avant la mort de Polie..."


"Esthel, ce n'était pas de ta faute..."

"Non, Azraël. C'était de la tienne. De la Leur. Et tu le sais."

Il ne nia pas.

"Tu sais que ma mission va probablement échouer n'est-ce pas ? Que je les aime ? Et tu vas me traquer pour ça."

De nouveau, il me caressa les cheveux. Nous ne faisions que murmurer, serrés l'un contre l'autre. Je sentais sa main aller et venir le long de mon dos, me caressant doucement.

"Je n'ai pas le choix non plus. Je t'aime, Esthel. Ca me fait mal de te voir avec ces deux types. Je t'aime !"

"Je sais." dis-je doucement en appuyant un peu plus ma joue contre son torse. Car je le savais depuis des années. Azraël m'avait toujours aimée. Il était insupportable. Mais c'était lui qui m'avait protégé. C'était sa main qui avait couvert mes yeux alors que la petite Polie tombait à terre, du sang teintant de rouge ses cheveux blonds. C'était lui qui avait pris le blâme des supérieurs à ma place. Je n'étais qu'une fillette. Et il m'avait protégée.
Je ne l'aimais pas. J'aimais Elliot. J'aimais Rian. Mais Azraël était une partie d'un monde dont ils ignoraient tout. Un monde qui n'appartenait qu'à moi.

"Tu me donneras la chasse, n'est-ce pas ?"

"Comment pourrais-je envoyer quelqu'un d'autre ? Au risque que je ne puisse pas honorer ma promesse si tu venais à mourir ?"

"Et les supérieurs ?"

"Je leur dirais que tu t'es ralliée aux Rebelles. Tu n'existera plus que comme du gibier à abattre."

"Je ne veux plus leur mentir. Je n'ai plus assez de forces pour ça. Je ne veux pas laisser tomber ce clan. Ces gens sont ma famille."

"J'avais deviné depuis la dernière fois. Pour ces gens, tu es l'Etoile de l'Espoir, je lis ça dans leurs yeux. Moi, tu es simplement mon Etoile. Mais je suis égoïste, tu sais. Parce que, si l'Etoile appartient à tous, je veux sa lumière pour moi seul."

Je souris, légèrement, relevant mon visage en direction du sien. Il avait l'air grave et sérieux. Ses yeux d'azur brillaient d'une lueur indéfinissable, fantôme fugace de l'amour qui ne verrait jamais le jour. Je me haussais sur la pointe des pieds, saisissant son visage d'une main en coupe, l'attirant contre mes lèvres. C'était un baiser au goût d'au-revoir. Nous serions bientôt des ennemis. Je cesserais d'exister dans cet autre monde.

Notre baiser se prolongea, puissant, interdit. Azraël me serrait fortement, comme pour m'empêcher de m'enfuir mais je savais que je pourrais me dérober si je le voulais vraiment. Je sentis dans mon dos un gros rocher de béton contre lequel il m'appuya, embrassant mes lèvres, mon cou, baisant mes paupières. Je sentais son désir. J'avais honte, un peu. Honte de penser à Red et à Elliot. Honte de ce feu qui brûlait sous les mains de celui qui était leur ennemi.

"Sois ma lumière, juste pour cette fois, Esthel..."


Je liais alors mes doigts aux siens et bientôt, il n'y eut plus d'uniforme, plus de races opposées et plus d'interdits. Le monde se réduisit à sa présence entre mes cuisses, à nos halètements lourds de plaisir.

Je restais des heures avec Azraël, m'unissant à lui maintes et maintes fois. C'était un long requiem, un chant du cygne pour quelque chose qui n'éclorait jamais.


Ces choses que l'on ne dit pas.


Je ne parlais à personne de mes joies, de mes peines, sans jamais en avoir l'air. Je prenais ma place, une véritable place sans Red ni Claw, dans ce clan qui m'avait vue grandir. Je savais que si un jour je devais revoir Azraël, je serais au bout de son fusil semi-automatique. Cela me réconfortait. N'avait-il pas promis de me tuer pour m'épargner la torture ou les pressions mentales ?
J'avais confiance en lui. Comme j'avais confiance en mes deux amants disparus.

Je savais qu'ils reviendraient un jour.

Alors, pour ce groupe d'hommes et de femmes marqués de trop de pertes, je finis par prendre la tête du clan, en devenant tout naturellement le chef. J'étais Polie, Hope. Esthel existait dans un autre monde, lointain, ne chevauchant qu'à peine l'autre, comme deux dimensions parallèles de ma destinée.

Finalement, Red finit par réapparaître. Mais il serait mal me connaître de penser que je l'accueillis à bras ouverts. Il était devenu un Vampire, l'un de nos ennemis. Je ne pouvais prendre le risque qu'il fasse du mal à qui que ce soit par inadvertance. Les autres n'avaient pas confiance. Alors je fis ce que tout chef aurait fait, je le laissais nous prouver sa bonne fois. Cela pris des mois entiers. Lentement, très lentement, je réduisait notre éloignement. Je lui en voulais, d'être parti. Je lui en voulais aussi, d'avoir abandonné ceux qui étaient comme sa famille. De m'avoir laissée seule, à affronter des démons dont il n'avait même pas conscience. Pourrait-il imaginer que si notre amant n'était pas mort mais emprisonné, c'était grâce à moi ?

Je finis par le laisser revenir dans mes bras. J'avais simplement voulu lui montrer qu'on ne joue pas avec mon cœur sans punition. Les deux fois où Elliot avait disparu, je n'avais pu compter sur Red. Je n'avais jamais eut vraiment confiance en ses sentiments pour moi : trop exclusif, sans doute. Il s'accrochait à Elliot en me laissant derrière lui, sans se soucier de ce que je portais. Qu'il en soit ainsi. J'aimais des égoïstes. Tous les deux à leur manière étaient pareils.

Finalement, ce fut l'année de la remise en liberté d'Elliot. Je sus quel jour il devrait sortir grâce à un message discret d'Azraël. Je savais que c'était lui qui avait fait tomber près du campement cette plaque de fer anodine, gribouillée d'une étoile, au dos de laquelle était gravée la date. Qui d'autre ? Qui d'autre pourrait savoir à quel point c'était important pour moi ?

Cela m'avais fait sourire. Autant pour cette attention que de savoir enfin que j'allais retrouver notre moitié. Red ne tenais pas en place. Je fis semblant d'être comme d'habitude : enjouée, impatiente. Mais au fond de moi, j'avais peur de ce que nous nous préparions à vivre. Je savais que toutes les retrouvailles ne sont pas à la hauteur de ce que l'on attends.

Il y avait trop de non-dites de part et d'autre pour retrouver l'insouciance de nos vingt-ans. Je n'avais plus foi en eux, malgré mon amour. Et eux ? Me verraient-ils autrement que comme une traîtresse s'ils savaient un jour l'horrible vérité de ma nature ? Ils feraient fi de toutes ces années. Mais à leur différence, je ne pouvais, moi, oublier les beaux moments.

Il fallut que je m'accroche à la lumière, d'ailleurs, de toutes mes forces. Elliot était de retour. Changé, durcit. La gentillesse d'autrefois était recouverte d'amertume et de sauvagerie, d'un pouvoir mal maîtrisé, aussi mal maîtrisé que celui de Red.

Vampire contre Prophète. J'avais droit à ce schéma chaque jour. Comme une guerre intestine dans notre propre clan. Je m'efforçais de tenir bon. Je sentais mes nerfs sur le points de m'abandonner.

Mais je tenais aussi pour le clan, pour ce statut de Chef. Je savais que pour certains, je représentait beaucoup. J'écoutais sans me plaindre, ramenant un peu d'espoir dans le cœur de certains, alors que l'espoir me faisait défaut.

Lors d'une mission, Elliot massacra les Vampires, prenant un plaisir malsain à les détruire.

C'était mon passé, c'était ma vie qu'il déchiquetait avec tant de joie sauvage. C'était une partie de moi. Une chose que j'étais, que j'avais été pour finalement les rejoindre.

Je l'engueulais. Mais je n'insistais pas. Car je sentais que j'allais les perdre de nouveau. Ils n'existaient presque plus pour moi, occupés à leurs guerres intestines, à leurs jeux puérils de massacres sanglants, hachant menu comme un rien ces créatures qui n'avaient pour eux qu'une haine d'idéaux incompris.

Je pensais à Azraël alors que la dispute faisait rage. Je me demandais quand est-ce qu'il viendrait m'arracher à cette vie si courte. Trop courte pour qu'elle soit gâchée par deux idiots qui ne savaient que se disputer.
Sombre dedans, lumineuse dehors, comme l'étoile de mon nom qu'ils ne connaissaient pas.

De nouveau, Claw s'en alla. De nouveau, Red partit à sa recherche.

Et moi je restais là.
Silencieuse Etoile. Apportant l'Espoir mais n'en gardant point pour moi.

° Famille : Red & Claw : Ses deux amants, amis, frères d'armes. C'est son unique Famille. La plupart des gens la croient orpheline d'un clan Rebelle décimé.
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Hope

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyLun 26 Sep - 17:28

:12: Fiche finie !
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Blue

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyLun 26 Sep - 17:31

Une fiche que j’attendrai vraiment de lire, fournie et agréable à lire. J'ai hâte qu'on se crêpe le chignon façon Gaby et Pierrette dans Huit Femmes. *sort*

Validé donc, et cadeau de la maison:

Citation :
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Red

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyLun 26 Sep - 18:40

Oo Claw et Red passent pour deux rustres ...
Mais c'est tellement vrai xD

J'attendais avec impatience la fin de cette histoire et je suis loin d'être déçue.
J'adore, ça promet de supers posts!!
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Hope

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyLun 26 Sep - 19:57

Ben c'est pas moi qui délaisse ma gonzayss' entre deux tentes chaque fois pour courir le Claw XDDDD

*pan*

Je suis contente que ça t'ai plu, j'espère que Yun aimera aussi !
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Schrödinger

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyMar 27 Sep - 6:33

Je valide ! C'est vraiment sympa que Hope est sa propre intrigue. Cela la rend plus mystérieuse. J'espére juste qu'elle aime quand même les deux zigotos. En tout cas ta fiche est géniale. J'ai hâte de rp.
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Nox

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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... EmptyMar 27 Sep - 7:06

Nox l'aime bien... XD
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MessageSujet: Re: I'm the Hope...   I'm the Hope... Empty

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