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 Nathanaël

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Nathanaël

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Nathanaël

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MessageSujet: Nathanaël    Nathanaël  EmptyMar 2 Aoû - 20:26

₪ MON IDENTITÉ ₪


° Prénom : Nathanaël
° Surnom : Nat, Sale con, Nathy, Beau gosse, Naël, Maître … ah non ça s’est uniquement dans ses rêves

° Date de naissance : Mis au monde un 12 Novembre
° Age : 25 ans

° Statut : Novice– il n’a pas encore conscience de Gaia et de Last Eden, il a été envoyé à Aanor avant qu’on l’y entraîne

° Sexualité :Tout ce qui est humain et qui n’est pas vilain à regarder. Vous ne le verrez pas approché d’une personne non gâté par la nature. Homme à femme, Il est généralement plus attiré par les jolies filles que par les hommes … mais tout dépend du contexte et de l’individu.


₪ MA PHOTOGÉNIE ₪


° Corpulence : Mesurant un mètre quatre vingt douze pour quatre vingt sept kilos, Nat’ n’envie rien à personne. Habitué à se débrouiller par lui-même depuis qu’il est jeune, il a fait de son corps une arme … et un attrape gonzesse par la même occasion. Naturellement, l’homme est désavantagé face aux vampires, viles créatures à la force décuplée et aux pouvoirs sournois. Alors pour réduire un peu la différence, Nathanaël s’est musclé, il a travaillé son endurance. Parce que si ses poings ne suffisaient pas toujours à le tirer des ennuis, il pouvait alors user de ses jambes pour fuir à toute vitesse.

° Allure : Ainsi ce que l’on peut dire avant tout, c’est que Nathanaël a de l’allure. A l’opposé de son enfant d’enfance, il n’a pas honte de sa grande taille, de son corps et de ses muscles. Il sait qu’il plaît et il en joue.
Certes, il n’a jamais prêté une grande attention à son allure mise-à-part pour se muscler, mais il ne se laisse pas aller pour autant. Ses cheveux sont coupés plus ou moins courts pour une raison pratique, mais il n’ira pas jusqu’à se faire la boule à zéro … il perdrait une partie de son charme. Les fines mèches noires cascadent donc le long de son visage aux traits marqués, l’ombrageant ici et là, assombrissant son regard marron qui a viré au rouge au cours de sa détention à Aanor.
Bras musclés, épaules larges, pectoraux bien présents, abdominaux d’acier, cuisses nerveuses et tout ce qui faut là où il faut, Nathanaël est un bel homme qui joue de son physique lorsqu’il est en manque de chaleur humaine. Il n’est pas vilain et il le sait, c’est d’ailleurs pour cela qu’il se permet d’être difficile dans le choix de ses partenaires.
Son foutu caractère transparaît par chacun de ses pores. Le port de tête haut traduit son arrogance. Le sourire en coin témoigne de son esprit calculateur. Le clin d’œil à peine aperçu fait parti de son caractère charmeur. Et la flamme qui brûle dans son regard marque son appartenance à la rébellion.

° Goûts vestimentaires : Depuis qu’il est tout petit, Nathanaël n’a jamais roulé dans l’or alors il a toujours fait avec les moyens du bord. Plus vieux, il est parvenu à gagner quelques billets mais il les dépensait rarement dans des vêtements. Il n’est donc pas le genre de personnes à porter des fringues de qualité, de toute manière à vivre dans les souterrains il n’en aurait pas pris soin. Au contraire, pour lui les personnes bien habillées pue le fric et le vampire généralement. Néanmoins, même s’il n’est jamais tout de soie vêtu, il porte des habits confortables pour la vie qu’il mène et s’il a dans l’idée de se faire inviter chez une damoiselle, il fait l’effort de se mettre un minimum en valeur : en général, une chemise déboutonnée sur les premiers boutons lui permet d’avoir tout ce qu’il veut.

° Mutations : Simple adepte pour le moment, les mutations engendrées pour son pouvoir ne sont pas encore vraiment visibles sur son corps. Son pouvoir ne s’est véritablement exprimé qu’une seule fois, mais déjà une étrange marque est apparue sur sa joue gauche. Etrange cicatrice semblable à une brûlure mais au niveau de laquelle la peau ne se trouve pas déformée, juste brunie.
Il ne le sait pas encore, mais plus son pouvoir se développera plus les marques apparaitront, étranges zébrures brunâtres rappelant l’élément fondamental sur lequel est basé son pouvoir.


₪ RAPPORT DE PSYCHOLOGIE ₪


° Généralité :
Ce qu’il faut savoir avant tout sur Nathanaël, c’est que lorsqu’il veut quelque chose, il fera tout pour l’avoir. Qu’il s’agisse de sa proie de la soirée, de l’arme qu’il a vu briller à la ceinture de quelqu’un, de la tête d’un ennemi ou plus généralement du monde auquel il aspire. Depuis qu’il était enfant, il sait que cette société n’est pas la sienne et qu’il ne se sentira bien uniquement lorsque les vampires ne seront plus les maîtres de l’univers. Nathanaël est un rebelle dans l’âme, même s’il n’a clairement exprimé ses opinions qu’assez tardivement.

De ce fait, dans la vie de tous les jours, il se trouve une personne relativement égoïste. Il sait généralement ce qu’il veut et s’il doit nuire à autrui de ce fait et bien qu’il en soit ainsi. C’est certainement avec ses conquêtes qu’il se trouve être le plus cruel – après ses ennemis cela va sans dire – l’amour n’a pas lieu d’être dans sa vie et il se contente de prendre du bon temps lorsque l’envie l’en prend. Les jolies demoiselles qui se font donc une joie de l’accueillir entre leurs cuisses, se verront donc fortement déçues une fois que Nathanaël aura eu ce qu’il souhaitait. Il entretiendra de meilleures relations avec celles ou ceux qui lui ont vraiment plus … et encore.

Malgré cela, Nat’ reste une personne de confiance.
Il ne trahira jamais les siens et ceux en qui il tient.
Lorsque l’on évite de se concentrer sur ses mauvais côtés - à savoir son arrogance, son égoïsme, son côté séducteur, et j’en passe – Nathanaël se trouve être un jeune homme convaincu par ses opinions, prêt à tout pour offrir aux hommes un monde meilleur. Il n’a pas un mauvais fond, il faut juste le brosser dans le sens du poil et ne pas être un vampire pour entrer dans ses petits papiers.

Et finalement il y a Narcisse.
Etrange garçon aux cheveux argentés – que Nat’ ne peut s’empêcher de toucher lorsqu’il est assez près pour le faire – que Nathanaël a pris sous son aile depuis de longues années. Les deux garçons sont pourtant diamétralement opposés et malgré tout, il apprécie la compagnie du jeune homme même s’il ne l’avouera pas spontanément.
C’est bête à dire mais Nat’ considère son ami d’enfance un peu comme … un animal de compagnie.
Il s’occupe de lui et en retour, il s’attend plus ou moins à ce que Narcisse lui appartienne. Il n’a jamais couché avec lui, il n’a jamais essayé de le séduire, mais il considère le garçon aux cheveux argentés comme sa propriété. Il déteste le savoir proche d’un autre, il ne supporte pas de ne pas le trouver lorsqu’il le cherche. Et si ça ne tenait qu’à lui, il lui aurait déjà passé un collier et une laisse autour du cou.
Leur relation est particulière.
Mais elle satisfait Nathanaël telle qu’elle est.


° Aime / Déteste :
La chose qu’il apprécie le plus au monde se trouve être les cheveux de Narcisse. Lubie étrange qu’il n’avouera pas et dont il ne se rend pas vraiment compte. Il ne peut s’empêcher de glisser ses doigts parmi les filaments argentés lorsqu’il est proche de son ami, il apprécie leur contact doux contre sa peau et les reflets qui s’y mêlent. Il pourrait y perdre son regard pendant de très longues images. Mis à part ça, il aime prendre du bon temps avec d’agréables créatures, casser du vampire, échapper de justesse à ceux qui le poursuivent, remporter de petites victoires avec les rebelles et s’opposer aux vampires d’une manière générale.
Ainsi il déteste ces créatures aux dents trop longues. Il n’aime pas les conquêtes trop collantes. Et il ne supporte pas qu’on lui prenne ce qui lui appartient – Narcisse en autres.

° Sociabilité : D’une manière générale, Nathanaël est un jeune homme sociable qui se lie facilement d’amitié avec ceux qu’il apprécie. Si vous êtes contre la société, vous serez son meilleur ami. Loin d’être bête, il ne supportera pas qu’on le fasse tourner en bourrique et il saura adapter son caractère à la personne qui lui fait face pour obtenir ce qu’il souhaite.
Narcisse reste encore une fois un cas à part. L’exception qui confirme la règle.



° Votre Pouvoir : Contrôle l’électricité de manière générale

- - - Utilisation force Minimale :Je peux me protéger
Il peut créer un bouclier grâce à de l’électricité statique et il repoussera plusieurs attaques de faible envergure, une de moyenne envergure. Cet étrange bouclier causera une décharge plus ou moins forte chez ceux qui le toucheront. Il peut entourer plusieurs personnes, mais chaque personne entourée lui coutera les points de magie nécessaire à une utilisation minimale.

- - -Utilisation force Moyenne :Je peux te faire souffrir
Un peu de la même façon que le bouclier, il peut créer des boules électrostatiques qu’il projette sur ses adversaires. Selon sa force (ses PV) il pourra envoyer un nombre plus ou moins important de « boules » avec une utilisation de force moyenne. Cela lui permet également d’électrocuter quelqu’un en le touchant, voir de faire obéir une machine en la touchant.

- - -Utilisation force Maximale : Il est capable de bouleverser la météo et l’espace d’un instant assez court, la foudre tombera là où il le souhaite.


₪ DERRIÈRE L'ÉCRAN ₪


Je joue déjà Gunther, Red et Léandre


Dernière édition par Nathanaël le Ven 5 Aoû - 5:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Nathanaël    Nathanaël  EmptyMer 3 Aoû - 19:49

₪ IL ÉTAIT UNE FOIS... ₪



° Famille :
Il a fait le choix d'oublier ses parents. Son père est mort alors qu'il avait quatorze ans, lors d'un deal qui a mal tourné. Sa mère est devenu domestique pour un vampire ... il ne l'a plus vu depuis.

Son unique famille reste donc Narcisse. Il tient beaucoup à lui même si ne l'avoue ... s'il ne se l'avoue pas.



° Passé :


D’une manière générale, Nathanaël considère que sa vie a débuté lorsqu’il y eut quatorze ans … et qu’il cessera enfin de voir ses parents. Ce fut l’âge à partir duquel il devint complètement indépendant et qu’il commença à vivre sa vie.

L’amour n’a jamais vraiment eu sa place entre lui et ses parents et pour cause, dès son plus jeune âge il comprit qu’il n’était pas spécialement bienvenu dans leur appartement miteux. Il n’avait pas été désiré, il avait été une sorte … d’erreur de parcours qui avait forcé les deux jeunes gens à vivre ensemble. Sa mère avait alors dix-sept ans et son père vingt-trois. Les deux parents n’avaient rien d’un couple fusionnel, le destin sous la forme de la frimousse de Nathanaël les avait empêchés de continuer leur vie comme il leur plaisait et cela se ressentit sur l’éducation du garçon.
Très jeune, il apprit à se débrouiller par lui-même parce que ce n’était ni son père qui passait son temps à dealer dans les ruelles sombres des quartiers pauvres, ni sa mère qui s’escrimait à conserver sa beauté et à passer le moins de temps possible dans leur appartement miteux, qui faisaient vraiment attention à lui. Certes, il avait plus ou moins de quoi manger, de quoi d’habiller et il reçut l’éducation de base lorsque sa mère le traina derrière lui alors des visites qu’elle faisait à ses amies.

Ce fut d’ailleurs de cette façon que Nathanaël rencontra Narcisse pour la première fois.
Leurs mères se connaissaient et ils furent éduqués par le même professeur.
Bouffée d’air frais pour le gamin qui, tout jeune déjà, ne supportait pas la lourde ambiance de leur appartement. Il n’était pas bête et les cours qu’on leur donnait lui permettaient de s’occuper, de voir du monde.
Puis rapidement, il se mit à passer la plupart de son temps libre – en dehors des quelques cours qu’ils avaient - dans les quartiers pauvres.
A huit ans, il connaissait la moindre ruelle des quartiers pauvres et du quartier des loisirs, plus d’une fois il avait manqué plusieurs de s’attirer des ennuis mais il savait courir vite et il sauva sa peau de nombreuses fois de cette façon.
A onze ans, il ramenait déjà quelques pièces chez eux parvenant à faire quelques petits boulots au noir ici et là, mais discrètement il se mettait toujours quelques pièces de côté.


Ainsi, à quatorze ans, lorsque son père ne rentra pas de l’un de ses deals douteux et que sa mère, toujours belle à trente ans, se fit embauchée comme domestique chez un vampire, il savait se débrouiller par lui-même.
Il aurait pu suivre sa mère et vivre chez celui qui embauchait sa génitrice, mais il développait déjà une allergie certaine pour les vampires. En passant une bonne partie de son temps dehors, à rencontrer les divers habitants des quartiers pauvres, il avait bien compris que les vampires n’étaient pas leurs amis … et tant qu’ils seraient au pouvoir, les hommes ne pourraient jamais vivre convenablement.

Il a donc continué à travailler au noir, il a vécu dans les pires taudis, il a eu les pires colocataires d’Albstraum. Mais toutes ces épreuves n’ont fait que l’endurcir un peu plus, car si Nathanaël possédait bien une qualité : c’était qu’il ne se décourageait jamais.
Il eut beau recevoir des coups, manqué plusieurs fois d’y passer, se faire arnaquer de la pire des façons … il est toujours parvenu à s’en tirer et à continuer son petit bonhomme de chemin.
Jusqu’à devenir le plus malin.

Alors peu à peu, sa situation devint plus stable.
Il reprit un petit appartement miteux, le retapa comme il le pouvait et il en fit sa tanière.
Et lorsqu’il eut dix-huit ans, qu’il avait développé une telle indépendance, il fit la folie de s’offrir un animal de compagnie : Narcisse.
Et sa vie débuta véritablement.


~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~

Narcisse.
Je le connais depuis que nous sommes hauts comme trois pommes et déjà à cet âge, il faisait tout pour être discret. Si ça m’a embêté au départ, je me suis rapidement mis à apprécier sa compagnie. Peut-être parce qu’il n’était pas comme ma mère, à toujours se mettre en avant.
Peut-être parce qu’il n’était pas comme mon père, à toujours répondre aux abonnés absents.

Alors même si en grandissant je me suis fait de nouveaux amis, même si j’ai arrêté d’aller aux cours durant lesquels on se voyait … j’ai continué à aller le chercher là où il se cachait.
Pourquoi me direz-vous ?
Peut-être parce que j’avais pitié de lui.
Ou bien parce que dès le début j’ai été étrangement attiré par lui … et ses étranges cheveux. Les autres le traitaient de vieillard alors que moi, je me trouvais fasciné par les étranges reflets qui apparaissaient pour disparaître tout aussi rapidement parmi ses fines mèches de cheveux. Peut-être bien qu’il m’a hypnotisé avec sa chevelure magique.

Notre étrange amitié a survécu à l’adolescence et elle s’est finalement renforcée lorsque j’ai pris la décision de le prendre sous mon aile.
J’avais alors dix-huit ans, je gagnais déjà de quoi louer mon petit appart et acheter de quoi nourrir deux estomacs … de toute manière, je me suis rapidement rendu compte que Narcisse avait l’appétit d’un moineau. Ce n’était donc pas vraiment difficile de le garder en vie.

Ce fut donc comme ça que nous nous sommes mis à vivre ensemble.
Je menais la petite vie comme je l’entendais et lorsque je rentrais chez moi, j’avais la satisfaction de ne pas être seul. Oh certes, ça n’aurait pas été difficile pour moi de me trouver une gonzesse afin qu’elle chauffe les draps en m’attendant, mais cela ne m’intéressait pas. Les femmes étaient trop contraignantes, les amants également … Narcisse lui me convenait.
J’aimais son caractère, les conversations que nous avions, les disputes qui éclataient régulièrement et je me fichais de l’entretenir comme une pute de luxe. Parce qu’au final, j’aimais sa compagnie et notre relation n’était pas entaché par le moindre sentiment amoureux. Je n’ai jamais cherché à me le faire. Et pourtant, il n’était pas dégueux.
Mais qui se taperait son chien ?
Non, Narcisse était pour moi un compagnon au pelage soigneux dont je prenais soin afin d’avoir une compagnie plaisante lorsque je rentrais chez moi.

Pour me permettre cette fantaisie, je tirais mon épingle du jeu dans les quartiers pauvres.
Je vivais dans ces quartiers depuis que j’étais môme et je les connaissais comme ma poche. Je connaissais les endroits à éviter, les heures auxquelles ne pas traîner, les personnes avec qui il était préférable de bien s’entendre et toutes les combines pour ramasser quelques billets.
Je bossais depuis que j’étais gamin, mais la vaisselle, le ménage, les sales petits boulots qui ne payaient pas, ce n’était plus pour moi. J’avais assez donné.
Je proposais mes services au plus offrant, faisant travailler mes muscles et à côté, je dealais un peu … jamais avec les vampires, je haïssais trop ces morts-vivants pour me faire du fric sur leur dos. Je préférais les détrousser lorsque mes potes et moi parvenions à en foutre un à terre .

C’était grâce à quelques deals de substances illégales que je gagnais ma vie, mais également grâce à la rébellion.
Je crevais d’envie de les rejoindre dans les sous-sols d’Albstraum … mais il était encore trop tôt. Ils n’étaient pas faciles à approcher et je n’étais plus seul à présent. Si je bougeais, je devais emmener Narcisse avec moi. Hors de question que je l’abandonne.
Et même si ce foutu trouillard semblait m’apprécier, je n’étais pas encore certain qu’il soit partant pour me suivre dans ma folie. Je le travaillais donc petit à petit, tout en me rapprochant des rebelles.
Je revendais les marchandises qu’ils volaient et je gardais quelques billets en commission.

Activité illégale bien entendue, tout comme mes petits deals, mais au combien gratifiante pour moi.
Parce que je les détestais ces vampires qui se croyaient meilleurs que nous.
Ils me donnaient envie de vomir ces Anciens qui dirigeaient leur petit royaume du haut de leur tour.
Alors avec les potes, on se réunissait pour faire avancer les choses dans notre sens. Nous n’étions pas encore assez organisés pour tenter quoi que ce soit. Nous avions beau être des têtes brûlés, on avait beau crever d’envie de casser du vampire et des miliciens, Aanor restait une menace permanente qui planait au-dessus de nos têtes.
L’un de nos potes s’étaient fait embarqué là-bas et depuis qu’il était venu … il n’était plus le même.

J’ai toujours eu ce rêve.
Ce rêve insensé du jour où les hommes prendraient enfin le dessus sur les vampires.
Et je n’étais pas prêt d’abandonner.

~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~

Ce fut le jour où Narcisse m’appela à l’aide, le jour où il m’apprit qu’il n’avait volé l’un de mes flingues pour shooter celui qui avait tué ses parents, ce fut ce jour-là que je compris que je pouvais l’entraîner plus facilement dans mon sillage.
Oh certes, il restait le foutu trouillard qu’il avait toujours été. Après tout, il n’avait pas été capable d’appuyer sur la fichue détente. Mais les choses commençaient à bouger un peu dans sa petite tête, quelque chose de nouveau avait bouillonné en lui … cette colère qui ne se déclenchait d’habitude qu’à petites doses contre moi.
Je savais qu’il avait du potentiel.
Ou bien je voulais simplement y croire à cet instant.

Ce jour-là, je le fis fuir devant la milice pour la première fois et même s’il vomit le peu qu’il avait dans l’estomac lorsque vous fûtes en sureté, j’éclatais de rire.
C’était si bon de se sentir en vie.

Mais peu m’importait que Narcisse n’ait pas les couilles pour aller jusqu’au bout de ses pensées. Je les avais pour deux.
D’ailleurs, le mec que Narc’ avait épargné fut retrouvé mort dans le caniveau comme un clébard une semaine plus tard.
Il fallait croire que je n’aimais pas qu’on fasse du tord à mon compagnon d’appart’.

D’ailleurs, dans la même catégorie, je ne pouvais pas piffrer Pyrou, Pyré … bref son connard de pote. Un futur milicien.
Décidément, Narcisse ne fréquentait pas les bonnes personnes. A croire qu’il lui restait tout à apprendre.
Je ne supportais de le savoir avec cet imbécile, peut-être parce que Narcisse parlait de lui avec un peu trop de gaieté dans la voix et que je me sentais menacer. Après tout, j’étais celui qui prenait soin de Narc’ il était trop logique que je ne veuille pas le voir traîner avec n’importe quel chien des rues.

Pourtant je ne l’ai jamais suivi alors qu’il allait le rejoindre.
D’un côté parce que j’avais mieux à faire. D’un autre, parce que je risquais de faire quelque chose que je pourrais éventuellement regretter par la suite, si je me retrouvais face à la vermine.
Alors je continuais à vaquer à mes occupations, je me donnais à fond pour la rébellion, pour qu’on ait une chance de rejoindre leurs rangs dans un futur proche … une fois que Narc’ serait engagé sur ce chemin, il ne le reverrait plus son connard de milicien.
Et pour être sûr de ne laisser ma colère prendre le dessus, à chaque fois, avant de rentrer pour le retrouver, je trouvais toujours un moyen d’évacuer ma nervosité. Généralement entre une paire de cuisses chaudes.

Et puis, je ne me faisais pas trop d’inquiétudes. Parce qu’il me fallait simplement rester simplement la personne la plus importante à ses yeux.
Parce qu’il n’y avait pas que les nanas qui aimaient ce qu’elles voyaient lorsque je dévoilais un peu de peau. Je savais que je plaisais aux mecs … et à Narcisse.
Afin de m’assurer qu’il me reste fidèle, je l’avais testé un peu. Rien de bien méchant, juste une petite vengeance parce qu’il avait été voir l’autre enfoiré la veille. J’avais traîné sous la douche jusqu’à l’entendre se lever, de manière à n’être que maigrement vêtu d’une simple serviette lorsqu’il arriverait.
J’avais eu la confirmation de mes soupçons et cela m’avait bêtement fait sourire. Parce que je renforçais progressivement l’emprise que j’avais sur lui. D’abord en le rendant dépendant de moi, ensuite en le fidélisant et en lui offrant un petit quelque chose de temps en temps. Comme une petite caresse par exemple.

Je savais que Narcisse était beau lui aussi.
Je me souviens encore de ce jour de pluie au cours duquel il était rentré complètement trempé. Il s’était alors changé devant moi. Ça n’avait pas été la première fois, mais ce jour-là je me suis rendu compte que si certains, comme Narc ‘, pouvaient être attiré par mon corps d’athlète, pour ma part j’appréciais la vue de son corps sec, un peu trop fin, mais teinté d’une grâce un peu maladroite. Je savais qu’il pouvait avoir du succès, qu’il devait se faire plaisir avec quelques nanas de temps en temps … mais progressivement, je me suis rendu que mon chien n’était franchement pas dégueux.

Je l’ai déjà dit.
J’aime sa compagnie. Il est l’unique personne devant lequel je peux baisser un peu mes barrières. Parce que j’ai beau faire le con, parler ouvertement … ce que je ressens profondément, je le garde pour moi. Et pourtant, le jour où les miliciens ont failli me mettre la main dessus, ce jour où deux de mes potes se sont fait choppés et que leurs cris m’ont hanté jusqu’à ce que je rentre … c’est à Narcisse que j’ai parlé.
Mais je me suis très rarement accordé ce genre de faiblesse. Il était bien plus facile de s’engueuler avec lui, que de parler à cœur ouvert. Nous n’avions pas ce genre de relation lui et moi.

Et puis finalement, mon piège s’est refermé autour de Narcisse.
Je suis parvenu à l’attirer sur mes pas … jusque dans les souterrains d’Albstraum.

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MessageSujet: Re: Nathanaël    Nathanaël  EmptyJeu 4 Aoû - 21:09

On court. Les miliciens sont à nos trousses. Mon souffle est court.
Je me sens … vivant.

La voici cette vie dont je rêvais. Ou presque.
Je rêve à l’après. Lorsque nous aurons terrassé toute cette vermine de vampires. Lorsque nous pourrons clamer ouvertement notre liberté, nous fiers humains. Je rêve d’une vie meilleure, d’un monde plus juste. Mais je ne passe pas pour un idéaliste avec de telles idées.
Nous avons tous le même espoir ici bas. Ou tout du moins presque tous.

Encore une fois, Narcisse reste à la traine.
J’avais vendu mon appart dès qu’il avait accepté de m’accompagner dans les sous-sols. Pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir et de faire marche arrière. Pour qu’il soit totalement mien.
Plus d’amis miliciens, l’appartement était remplacé par une tente miteuse. Il n’y avait plus que lui, moi … et les rebelles. Notre nouvelle famille.
J’avais tellement désiré ce moment.

Mais si je prenais littéralement mon pied à risquer tous les jours ma vie pour la cause rebelle, un élément venait ombrager ma gaieté. Une ombre sous la forme de Narcisse.
Parce que si je savais que j’avais réellement trouvé ma place dans les souterrains d’Albstraum, il n’en était pas de même pour celui que j’avais tiré à ma suite. Je le voyais bien.
Que Narcisse regrettait notre appart.
Qu’il manquait de se faire dessus lors de chacune de nos excursions.
Que sa vie d’antant lui manquait.
Et pourtant, je n’ai rien fait. Je me suis contenté de le pousser en avant, pour le motiver … en espérant vainement qu’il s’habituerait à cette vie. A mon nouveau style de vie.

J’ai essayé de me montrer un peu plus gentil. De penser un peu à lui. Parce que je savais qu’il avait tout perdu en me suivant … et même si je ne regrettais rien, j’ai cherché à être un peu plus présent.
Sa présence m’apaisait, plus souvent je me suis surpris à perdre mes mains dans ses douces mèches de cheveux. Pour le calmer, pour le rassurer. Pour lui montrer que j’étais là.
Pour moi aussi.
Je n’avais pas encore compris à ce moment-là, à quel point je tenais à lui.
Parce que le problème aurait pu être réglé simplement, j’aurais pu tout simplement le renvoyer à la surface et le laisser se débrouiller. Mais égoïstement, j’avais fait passer mes envies en premier : j’avais gardé mon chien à mes côtés.

Et pourtant, il ne m’a pas facilité la tâche.
D’abord en s’isolant et en m’obligeant à constamment allé le chercher pour qu’il mange et se fonde un peu plus dans la vie du camp. Qu’il y trouve sa place. Comme je l’avais fait facilement.
Ensuite en se mettant à dos quelques-uns de nos nouveaux amis. Narcisse parlait peu, mais les rares fois où il a ouvert la bouche ce fut pour dire des conneries. Comme cette fois où il ne trouva rien de mieux à avouer que l’identité de son père : un putain de milicien.
Il avait fallu que je fasse des pieds et des mains par la suite pour que les autres ne le virent pas à coups de pied dans le derrière. Mais j’étais un bon élément, j’avais prouvé la loyauté plusieurs fois et ma réputation suffit à protéger Narcisse. Parce que chacun savait qu’il m’appartenait.
Ce jour-là, je l’ai frappé pour la première fois … parce que mes suppositions s’avéraient vraies : Narcisse détestait notre nouvelle vie et comme un con, ce fut par la violence que j’ai exprimé mon inquiétude.

Parce qu’il était hors de question qu’il parte.

Je faisais enfin ce que je voulais : je luttais pour notre liberté.
J’avais trouvé une vie qui me plaisait.
Des personnes aux côtés desquelles je pouvais lutter.
Rien ne manquait, pas même des filles voir même quelques rares mecs avec qui je pouvais prendre du temps.
Mais Narcisse restait le point noir de mon histoire : la cause pour laquelle une pointe d’inquiétude demeurait toujours en moi.

Je voyais bien qu’il ne changeait pas d’avis, qu’il détestait toujours autant cette vie, mais je m’y accoutumais. Après tout, il était en sureté au campement, c’était la simple chose qui comptait à mes yeux.

Alors la fois où je l’ai retrouvé seul à la surface, apeuré alors que la nuit était déjà tombée, il m’a semblé que son cœur s’est arrêté de battre une brève et pourtant interminable seconde. Parce qu’il était en danger.
Ce jour-là, j’étais de sortie avec quelques gars pour une quelconque mission dont je ne me rappelle plus.
Ce jour-là alors que je forçais tout le monde à presser le pas pour que nous rentrions plus vite, inquiet de savoir Narcisse à l’air libre … il s’est fait attaqué. Un vampire me l’a arraché des mains et a fait de lui son repas. Et pour la première fois, j’ai perdu le contrôle. J’ai criblé le corps du vampire de balles gaspillant de précieuses munitions alors que la première balle tirée précisément entre les deux yeux aurait suffi.

Ce jour-là, je me rendis compte que je m’étais voilé la face : Narcisse représentait bien plus qu’un simple animal de compagnie à mes yeux.
Je tenais à lui.

Je l’ai veillé trois jours, jusqu’à ce qu’il aille mieux.
J’ai remis mes idées en place.
Et puis j’ai repris le cours de ma vie.

Et inévitablement nos engueulades ont recommencées.
Parce que Narcisse ne se plaisait toujours pas.
Parce qu’il me reprochait le fait que je ne passais pas toutes mes nuits à ses côtés. Il devait étrangement jaloux et même si je me suis étrangement fier de susciter du désir chez mon compagnon.

Je n’étais pas prêt à imaginer qu’il pouvait avoir plus que de l’amitié entre nous.
Parce que je voulais être libre … sur tous les points de ma vie.

~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~

Et la vie a continué.
Bien qu’inquiet pour la sécurité de mon fidèle compagnon, je l’ai aidé avec enthousiasme lorsqu’il se proposa pour l’une de nos missions de surface. J’y voyais là un changement, l’espoir que Narcisse s’implique véritablement dans nos actions. J’ai donc plaidé distraitement sa cause à l’oreille du responsable et l’aube venue, c’est avec le grand trouillard du campement que nous avons émergé des entrailles d’Albstraum.

La mission n’était pas plus dangereuse qu’une autre.
Il nous fallait nous rapprovisionner en armes et munitions, quelques attaques étaient prévues pour bientôt et il ne fallait pas que nous soyons à court. Et si j’avais espéré une première mission tranquille pour Narcisse … il n’en fut rien.
Tout s’était bien déroule, jusqu’à ce que nous partions.
Ce fut à ce moment que la milice nous ait tombés dessus.

Nous nous sommes battus comme des beaux diables, après tout le ravitaillement avait eu lieu … nous avions donc l’avantage d’être bien armés. Pas un instant je n’ai eu peur, j’ai même fait parti de ceux qui se sont jetés sur l’ennemi pour permettre aux autres de fuir. J’avais l’habitude des combats, la Milice était notre ennemi juré et j’avais l’impression que nous nous battions contre eux depuis la nuit des temps.
Il n’y eut que lorsque je me suis rendu compte que Narcisse ne se trouvait pas en sureté, caché derrière mon dos comme il en avait l’habitude lorsque nous étions plus jeune, que je me suis à avoir peur. Non pas pour moi … mais pour lui. Pour un autre que ma petite personne.

Sans l’aide d’un camarade, je me serais fait tuer ce jour-là.
Parce que déstabilisé, occupé à chercher frénétiquement des yeux cette chevelure argentée dont je connaissais les moindres reflets, je n’ai pas vu qu’un milicien m’avait dans sa ligne de mire. Si mon pote ne l’avait pas abattu avant qu’il appuie sur la détente … ma carrière au sein de la rébellion aurait brusquement pris fin.
Le ventre noué mais les pensées de nouveau en place, je me suis remis au combat, priant pour que Narcisse se soit terré dans un coin ou que ses longues jambes l’aient porté loin d’ici.

On a finalement eu le dessus sur ses raclures et avant que les survivants ne ramènent du renfort, nous nous sommes dépêchés de faire demi-tour et de récupérer les nôtres au passage.
Des ennuis comme ceux-là, nous en avions déjà eu et alors qu’un dernier coup de feu a résonné non loin de nous, j’ai craint que les renforts soient déjà arrivés.
Mais alors que nous nous se précipitions dans la ruelle la plus proche, je marquais un temps d’arrêt au coin de la rue. Certainement trop habitué à le chercher des yeux, je l’aperçus alors qu’il s’enfuyait plus loin et rapidement je vis l’autre … à terre. Celui dont Narcisse parlait avec tant d’enthousiasme.
Ce milicien que j’avais aperçu une unique fois alors qu’il avait raccompagné Narcisse non loin de chez nous.

Les autres autour de moi se mirent à parler avec activité.
Parce que chacun d’entre nous était surpris par le geste de notre trouillard notoire. Personne ne l’aurait cru capable d’une telle chose … moi encore moins que les autres. Surtout lorsque je connaissais l’identité de l’homme à terre.
Le brouhaha ne s’estompa pas, alors que le milicien grimaçait, essayait d’arrêter le saignement de son épaule, je me suis rapproché de lui. Beaucoup voulaient le garder, le maintenir en vie et s’en servir comme monnaie d’échange lors d’une prochaine mission. Mais avant que qui se soit ne prenne de décision ferme, un nouveau coup de feu retentit et le regard dur, j’ai regardé ce chien de milicien crever à mes pieds.

Ce mec ne serait plus jamais une menace.
Ni pour la rébellion.
Ni pour Narcisse.
Ni pour moi.

Je dis à chacun de laisser croire à Narcisse qu’il était celui qui avait abattu véritablement le milicien. Je voulais croire comme les autres que mon compagnon s’était enfin fait à notre vie et qu’il avait fait son choix.
Et lorsque j’ai rejoins Narcisse, que je l’ai rassuré, je ne lui ai rien dit. Parce qu’une fois de plus il paniquait complètement et même si je savais que je l’aurais soulagé en lui apprenant qu’il n’avait pas tué son ami, je n’ai rien dit. Parce que j’avais été celui qui avait abattu le chien et je ne voulais pas que la vision que Narcisse avait de moi change.
Je lui ai dit qu’il n’irait pas en prison.
Je lui ai chuchoté à l’oreille qu’il avait fait ce qu’il fallait.
Je l’ai bercé d’illusions tout en l’apaisant par quelques caresses.

Mais pour une fois, cela ne suffit pas.
J’aurais pourtant du m’en douter. On n’abattait pas un ami sans en subir les dommages collatéraux et ces derniers se manifestèrent sous la forme de remords chez Narcisse. Des remords qui le poussèrent à me demander de le tuer. Parce qu’encore une fois, il n’avait pas les couilles pour se suicider. Mais je dois bien avoué que ce manque de courage m’a bien aidé cette fois.
Je n’avais jamais rien entendu d’aussi insensé et une fois encore, j’ai cru que j’allais devoir le frapper pour lui remettre les idées en ordre. Mais je me suis retenu … et mon chien m’a chassé de son panier.


Et la vie a continué son cours.
Même si ne montrait pas mon malaise, je restais inquiet pour mon compagnon de tente. Parce que je ne l’avais jamais vu aussi mal. Mais égoïstement, je fais le choix de garder la vérité pour moi … on finissait tous par guérir, certaines blessures mettaient juste un peu plus de temps que d’autres pour se refermer.
Alors pour me changer les idées, j’ai continué à me taper celle qui m’attirait le plus dans notre campement … et d’autres plus discrètement. Il n’avait rien de mieux pour se vider la tête … et pourtant c’était toujours une pointe douloureuse qui se plantait dans ma pointure lorsque je croisais le regarde terne de Narcisse.

Je dois bien avouer que je m’en suis voulu.
Et que pour oublier la détresse de celui qui me prenait pour son pilier, je me suis donné un peu plus à fond dans nos missions. Jusqu’à me mettre grandement en danger.

Comme l’imbécile que j’étais, j’avais fait le choix de chasser un vampire errant loin de notre campement. Seul. La menace était apparue et je n’avais pas attendu les renforts pour me lancer à sa poursuite.
Je savais pourtant que physiquement ces créatures avaient le dessus sur nous, qu’ils avaient d’étranges pouvoirs capables de nous rendre plus faible encore que des insectes. Mais j’avais besoin d’évacuer cette haine qui m’animait constamment et qui me poussait à me disputer trop souvent avec Narcisse. Et j’avais un peu trop confiance en mes propres capacités.

Ce jour-là, j’ai eu nouvelle fois manqué de me faire tuer lorsque le vampire m’a entraîné jusqu’à son repère … ou l’attendait une autre créature. J’ai vidé mon chargeur et j’ai pris mes jambes à mon cou.
Je n’étais pas parvenu à les tuer, à peine à les ralentir et je me suis engouffré dans des galeries que je ne connaissais pas en espérant pourvoir les semer.
Je n’y serais certainement pas arrivé, ces putain de créatures ayant malheureusement bien plus d’endurance que moi, si quelque chose ne les avait pas soudainement fait fuir. Comme un bouclier invisible qui les fit soudainement hurler de douleur, les faisant se stopper dans leur course.
Essoufflé, plié en deux par un point de côté qui me déchirait littéralement le ventre, je les ai vu pester, tourner en rond, avancer vers moi avant de cracher de douleur une nouvelle fois.
Et finalement, ils s’en sont allés.

Je n’ai jamais compris ce phénomène.
Je n’avais aucune idée à cet instant que je n’avais pratiquement trouvé Last Eden … et que j’ai été marqué. Sans le savoir je venais de passer du statut humain à celui de prophète adepte, surtout que je suis resté sur place de longues heures pour m’assurer que les vampires n’allaient pas revenir à la charge.
Il m’a fallu du temps pour retrouver mon campement par la suite et ce fut dans un sale état que mes compagnons me retrouvèrent.

Par la suite, je ne le savais pas mais un prophète serait certainement venu me chercher pour Last Eden … mais le destin en avait destiné autrement pour moi.
Parce que quelques jours après ma brève disparition, je suis parti en mission à la place de Narcisse. Au dernier moment, j’étais parvenu à le retenir. Parce qu’il avait beau avoir fait ses preuves aux yeux des autres, il restait toujours aussi spécial à mes yeux. Et même si j’étais incapable et si je n’avais aucune envie de mettre des mots sur ce que je pouvais ressentir à l’égard de mon fidèle compagnon, j’étais certain d’une chose : je voulais lui éviter les ennuis autant que je le pouvais.
Je préférais le savoir au campement en train d’aider, plutôt qu’à la surface en train de risquer sa vie.

Et je ne savais pas que ce jour-là s’était mon dernier jour en tant qu’homme libre … tout du moins pendant une certaine période.
Parce qu’une fois de plus, les choses tournèrent mal et si certains parvinrent à s’enfuir, ce ne fut pas mon cas.
Et je fus envoyé à Aanor avec un autre de notre clan.

~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~

Et aujourd’hui après un peu plus d’une année et demie de détention, je renais.
Nous avions été pris pour un petit crime ce qui expliquait la faible durée de notre peine et pourtant, ce séjour m’avait paru duré une éternité.

De nouvelles marques sont apparues sur mon corps durant ces presque deux ans.
Marques de combat dont je ne parlerais pas.
Je ne parlerais pas de ma détention. Parce que je comprends maintenant pourquoi les anciens détenus sont étrangement silencieux à leur retour sur Albstraum.

Je ne parlerais pas non plus de cette étrange marque brune qui est apparu sur son visage alors que je me débattais pour échapper aux prises des miliciens qui me trainaient vers Aanor.
Étrangement, ce jour-là j’ai senti la colère et autre chose bouillonner en moi, j’ai senti le bout de mes doigts picoter … et je me suis évanoui.
A mon réveil, mon compagnon qui s’était fait attrapé en même temps que moi m’avait raconté que quelque chose s’était produit dans ma barque dans laquelle je me tournais … lui était dans une autre plus en arrière. De là où il était, il avait vu soudainement un éclair fendre le ciel pourtant un beau bleu et s’abattre sur l’un des miliciens qui se trouvaient dans la barque.

Je n’ai rien dit lorsqu’il m’a raconté cette histoire.
Mais je ne l’ai pas cru.
Personne n’était capable d’invoquer la foudre. L’un de ces foutus vampire peut-être. Mais pas un misérable humain comme moi.

Et pourtant, tout au long de mon séjour, cette étrange marque brune apparue sur ma joue n’a pas arrêté de m’interloquer.

Mais cela m’importe peu aujourd’hui.
Parce que je sors enfin d’Aanor.
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Leiro Cantarelli

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MessageSujet: Re: Nathanaël    Nathanaël  EmptyJeu 4 Aoû - 21:46

Coucou !!
Voilà une bonne fiche tout à fait validable à part un petit détail : Tu dis que tu viens de devenir Prophète et que tu n'es même jamais allé encore à Last Eden donc d'après leur fonctionnement, tu est un Novice et non encore un Adepte. Je te conseille de (re)jeter un oeil a ces deux castes pour voir la différences =)
Donc une petite édition de fiche et je te donne ton pouvoir. Surprised
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MessageSujet: Re: Nathanaël    Nathanaël  EmptyVen 5 Aoû - 5:35

Désolé j'avais été lire les castes et j'ai inversé les deux noms.

Modification faite ^^
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MessageSujet: Re: Nathanaël    Nathanaël  EmptyVen 5 Aoû - 7:28

Cette fois tout est bon, je t'ai déplacé dans l'autre groupe et ait changé ton image de rang.
Fiche validée donc.

Ton total de points de Magie au démarrage : 50 pts.

Citation :
Coûts en Points de Magie du pouvoir :

Utilisation force Minimale : 15 pts de Magie.
Utilisation force Moyenne : 35 pts de Magie.
Utilisation force Optimale : 75 pts de Magie.
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