° Nom : Cross
° Prénom : Gabriel
° Surnom : Gaby, Gab'...

° Date de naissance : 13 février 2514
° Age : 21 ans

° Métier : Mécanicien/ informateur
° Caste : Rebelles

° Sexualité : Jusqu'à présent il n'a pas eu le temps de s'en soucier... sans ça il se serait peut-être aperçu que certains hommes l'attirent.



° Corpulence :
Gabriel est du genre presque trop fin pour qu'on s'en méfie, pas particulièrement grand du haut de son mètre soixante dix sept pour un peu plus de soixante-dix kilos, mais le fait d'être taillé tout en muscles fins, délicats, compense sans doute, lui donnant une allure tirant légèrement sur l'androgyne, encore qu'un oeil attentif puisse repérer les quelques indices ne trompant pas sur le genre du jeune homme - la ligne de la mâchoire, trop peu ronde, la taille fine, mais pas assez, les épaules où se distinguent les courbes des muscles... Des années de danse et d'escrime l'ont doté de longues jambes et d'une stature élancée, étoffée par quelques abdominaux sur le ventre, la force des poignets, ou la solidité des bras.

° Allure :
Gabriel a quelque chose d'un ange tombé dans la poussière et le cambouis d'Albstraum, avec sa peau trop claire, d'albâtre, ses traits fins et réguliers, comme empruntés à une oeuvre d'art du temps ancien, et régulièrement souillés d'une trace d'huile de moteur, d'une éraflure, comme si préserver sa beauté était le dernier des soucis du jeune homme - et c'est le cas, en toute honnêteté. Complétez l'impression de pâleur de notre Rebelle par ses cheveux : de longues mèches d'un blond platine qui semble blanc sous les lumières crues des néons, coupées de toute évidence avec pour seul souci d'éviter d'avoir une crinière, sans réussir à paraître négligé, juste naturel, tombant en courbes éparses et fluides le long d'une gorge fine, que nulle cicatrice n'a encore osé marquer, sur cette peau claire à laquelle le temps n'a pas encore fait l'affront des rides. Et au milieu de toute cette pâleur, dans un écrin de cils un peu plus sombre, deux joyaux attirent irrésistiblement le regard, l'émeraude du regard du jeune homme, paré d'éclats saphirs et relevé de fierté, et de bribes de sentiments indéchiffrables, abandonnés là en pagaille et relevant la profondeur de ces yeux. Les yeux sont la fenêtre de l'âme, parait-il... Si c'est le cas, celle de Gabriel est un joyau indomptable et désordonné, fascinant.
Et il en est conscient. Plus ou moins. Il suffit de le regarder évoluer dans l'espace, comme si le monde avait été conçu pour lui, avec la grâce des danseurs et l'assurance de ceux à qui on a répété qu'ils étaient beaux. Beau, il ne sait pas, mais il sait qu'il émane de lui une grâce impalpable et aérienne et cette vivacité, cette énergie contenue et maîtrisée, à chacun de ses mouvements même le plus anodin, qui fait que les regards se tournent vers lui même quand il fait tout pour estomper ce que les critères classiques qualifient de beau chez lui. Puis il y a cette volonté, presque palpable, en aura autour de lui, en étincelles dans son regard, et qui semble clamer qu'il n'appartient à rien ni personne - presque pas à ce monde - et cette voix, un peu androgyne, à l'image de son propriétaire, toute en modulations, profonde et claire mais marquante.


° Goûts vestimentaires :
L'idéal, quand on a une idée aussi lumineuse que celle de se faire Rebelle, c'est de pouvoir se camoufler dans les zones d'ombres de la Ligne de Ceinture, et d'être capable de se mêler à la foule si besoin est, en particulier lors de recherche de renseignements. C'est donc logiquement que le jeune homme a adopté une garde-robe sombre, assez traditionnelle pour ses sorties en ville, et composée de sweats à capuches, pantalons assez larges pour lui permettre une totale liberté de mouvement, éventuellement de quelques chemises au cas où il lui faudrait avoir l'air plus mature ou sérieux pour son job, mais rien de bien exceptionnel, rien de remarquable, surtout. S'il doit passer déposer une information dans des zones à risques, il lui arrive de troquer ses vêtements usuels pour du cuir, ou une toile épaisse susceptible de le protéger un petit peu mieux des griffes d'une créature qui déciderait d'en faire son casse-croute, toujours en privilégiant des coupes le laissant bouger à sa guise et permettant de dissimuler une arme.

° Signe distinctif :
Peut-on réellement parler de signe distinctif en désignant les nombreux anneaux d'argent qui ornent ses oreilles ? Pas vraiment... Ce ne sont, somme toute, que quelques ornements à peine visible sous l'or clair de sa chevelure, et que l'émeraude de son regard fait vite oublier.



° Généralité :
Gaby est amoureux de la liberté. C'est dit, et c'est la base expliquant pas mal de choses, de son refus d'être à la botte de vampires à sa fierté d'être Rebelle -encore qu'il ne soit pas assez bête pour le crier sur tous les toits- en passant par sa tendance explosive quand on a le malheur de lui dicter son comportement, ce qui est censé être bien pour lui... Il est juste intolérable qu'on empiète sur sa liberté, comme sur celle des autres, d'ailleurs, et lui-même ne s'y risquera jamais. La liberté implique de faire ses choix... Bons comme mauvais. Conséquence logique, en plus d'être engagé dans ce qu'il fait, une fois qu'il en a pris la décision, le jeune homme assumera pleinement les effets de ses choix, y compris les pires, et n'est pas du genre à se défiler face à ses responsabilités : il a choisi sa voie, pas nécessairement la plus facile, mais il ira jusqu'au bout, avec une persévérance que l'on pourrait presque qualifier d'entêtement pur et dur - essayez donc de le faire changer d'avis et vous comprendrez l'essence de ce terme. Ah, n'oublions pas un petit détail qui pourrait avoir son importance : le jeune Rebelle est du genre à dire ce qu'il pense, et avec tout le mordant qu'il jugera nécessaire - pas avec insolence, s'il vous plait, un minimum de distinction s'impose, mais avec un sarcasme que tous n'apprécieront pas, et un tranchant qu'il réserve à ceux qui ont la mauvaise idée de menacer ce à quoi il tient. Enfin... tant que cela ne met pas en péril son rôle d'informateur, entre autres, ou que cela ne révèle pas quelques informations que l'on pourrait mal utiliser de son passé, Gabriel gardant quelque part sous son engagement et ses éclats un reste de prudence et de stratégie bien utile, et qu'aucune colère ne saurait totalement lui faire oublier.
Si nous devions donner un vice à notre rebelle au nom d'ange... ce serait sans doute la curiosité, qui, à défaut de faire partie des péchés traditionnels, attire au jeune homme des ennuis assez régulièrement, plus encore que sa façon de dire ses quatre vérités aux gens. La prudence de Gabriel ne s'appliquant qu'à ce qui risque de mettre en danger plus que lui-même, peu de choses globalement le retiennent de se lancer à la poursuite de l'objet de sa curiosité, le tout avec l'entêtement qu'on lui connait. Le seul point positif là-dedans est sans doute la capacité développée par le Rebelle à se tirer d'affaire, avec expérience et courage.

° Aime / Déteste :
La musique, le sport, le fait de parvenir à mener à bien une tâche, ou de lancer une pique sont de petits détails pour lesquels Gaby vit, le genre de points qui allumeront un sourire, une lueur dans ses yeux, ça et surtout la vitesse, potentiellement dangereuse mais ô combien grisante ! A l'inverse, l'arrogance et la méchanceté gratuite le hérissent, et plus encore cette prétention ridicule selon laquelle on peut posséder un être pensant.

° Sociabilité :
Indépendant jusqu'au bout des ongles, Gabriel supporte mal l'idée de s'attacher profondément aux gens, mais s'il tente de ne garder que des contacts superficiels avec la majorité du monde, il reste, une fois son amitié acquise, un allié loyal et toujours présent à l'appel.



° Passé :
Le stylo crissa sur le papier -méthode archaïque pour transmettre un message, mais qui avait ses avantages- alors que le jeune homme écrivait soigneusement, l'éméraude de ses iris brûlant d'un feu que ceux le connaissant auraient qualifié de dangereux.

Mon cher oncle,
Il faut au moins, par esprit de justice, que je t'informe de l'accident qui a coûté la vie à celle qui fut ta soeur et ma mère. La vitesse les a emportés, elle et papa hier soir, une simple erreur, vu la rapidité à laquelle ils conduisaient, leur aura coûté la vie.

Il ne développa pas. Quel besoin y avait-il de tomber dans le glauque, ou de chercher des mots qui ne dissimuleraient jamais assez bien le massacre que cela avait été ? Un pincement douloureux se fit ressentir alors que Gabriel relevait les yeux sur les environs, sur l'appartement petit mais soigneusement entretenu, où il aurait presque pu entendre les échos des voix de ceux qui étaient désormais rien de plus que des fantômes. Les quelques possessions qu'il n'avait pas emballées restaient sur place, pour le prochain locataire, qui ne devrait pas tarder à débarquer. Parce que oui, il partait, il le fallait bien. L'appartement était trop cher pour un salaire, trop grand pour une personne, surtout considérant qu'il s'agissait d'un adolescent supportant mal d'être enfermé dans une pièce presque sans fenêtres. Puis il n'avait aucune envie de vivre parmi des vieux souvenirs, ça avait quelque chose de malsain, comme un ancrage qui l'aurait empêché d'aller de l'avant.

J'ai rendu les clés de l'appartement, et laissé certaines photos de famille au concierge, au cas où tu voudrais les récupérer il te suffirait de le lui demander. Ce n'est pas grand chose, quelques souvenirs, mais malgré le peu de présence à nos côtés, à cause de ton travail, tu fais partie de la famille, et elles te reviennent de droit.

Il buta sur le mot "travail". Le fait d'être Favori est-il un travail ? Une occupation à plein temps, oui, sans aucun doute, et il y avait salaire, alors le terme de travail pouvait sans doute correspondre... Puis il n'allait pas mettre esclavagisme, ça aurait été le comble de l'indélicatesse, et même lui ne pouvait s'y résoudre, pas alors qu'il venait d'annoncer la mort d'un proche une phrase plus tôt. Soupirant il fit la grimace, ses mèches platine tombant devant son visage alors qu'il cherchait laborieusement ses mots. C'était plus simple la majorité du temps de parler face à face à quelqu'un, mais là, il n'en avait ni l'occasion ni l'envie. Puis il n'avait jamais eu quoi que ce soit à dire à son oncle, après tout, ce dernier était trop différent, vivant dans un monde à part et semblant oublier régulièrement qu'il en existait un autre, moins riche, moins luxueux. Ils n'avaient pas beaucoup d'écart, en fin de compte : la mère de Gabriel ayant de nombreuses années d'écart avec son plus jeune frère, et ayant mis au monde son unique fils assez tôt, la différence d'âge était limitée, pour un rapport oncle-neveu. Bizarrement, ça n'avait fait que les séparer un peu plus, le plus âgé ne comprenant pas le refus du plus jeune de l'entrainer dans son univers de cages dorées, le plus jeune ne comprenant pas qu'on considère son refus comme un caprice.
Oui, parce qu'il y avait eu cette tentative de le façonner comme son oncle avait été façonné. Cela avait commencé par des compliments, au début, comme de doux sous-entendus, des "c'est un danseur-né", "avec une élégance comme ça, on pourrait en faire quelque chose" et ainsi de suite. Et de toute évidence, la réponse selon laquelle il voulait devenir quelqu'un et pas quelque chose n'avait pas vraiment plu. Puis cette idée de "danseur-né"... c'était ridicule. Mais allez expliquer à un trio d'adultes bornés - et dotés pour deux d'entre eux de la mauvaise foi incurable propre aux parents quant à leur progéniture - que le gentil monsieur du pallier d'à côté, qui vous donne des cours, ne se borne pas à la lecture et autres classiques mais vous apprend une danse, qui dissimula un jour très lointain l'art de l'escrime aux yeux d'autorités trop facilement charmées par les arts ? Alors il leur avait laissé voir une façade de maussaderie polie, ou mieux, s'était arrangé pour avoir toujours une excuse pour ne pas être là les très rares fois où son oncle passait. Le perfide lui avait envoyé un dénicheur de Favoris.

Ne t'en fais pas pour moi, j'ai un nouveau logement, et papa m'a laissé de solides bases en mécaniques et autres, j'ai même trouvé un employeur, il suffit que je passe quelques journées d'essais.

Après tout, son père avait été un mécanicien réputé, et avait transmis cela à son fils, subodorant que cela serait toujours utile, et en effet, il avait logement et passer le tests de son employeur ne promettait pas d'être trop compliqué - il était à peu près certain que le fait d'avoir de bonnes connaissances et d'être suffisamment présentable pour l'accueil suffirait. Puis son nouveau job était le lieu par excellence où la Milice envoyait faire ses réparations, ce qui arrangeait l'informateur qu'était devenu Gabriel. Comment ça s'était fait ? Un mot dangereux, un refus furieux d'être un bibelot, formulé à proximité des bonnes personnes, puis des mois entiers à se tourner autour, à se sonder, chaque partie cherchant le piège potentiel... Puis la prise de contact. Et les choses étaient allées assez rapidement, par la suite.
Il apposa au bas de la lettre une formule toute faite pour conclure, puis sa signature, amas de courbes élancées, glissa son mot sur la table de l'appartement vide, mit son sac sur son épaule et lança un dernier regard d'adieu aux lieux. La porte claqua sur ce qui restait de son ancienne vie.


° Famille : Décédée, à part pour son oncle, Favori il ne sait où.



* Votre présence sur le forum sera : Régulière
* Votre avis sur le forum : Le contexte est original, le système de jeu permet un équilibre lors des combats, bref, impeccable~
* Autre forum fréquenté : 2, dont un en cours d'agonie, donc ça ne devrait pas trop influencer sur ma cadence de rp
* Niveau de jeu : .... euh... joker ? oO Dans la moyenne, je dirais...

[Je suis sur portable, je ne sais pas si mes 10 lignes correspondent aux vôtres, si ce n'est pas le cas, je modifierais bien sûr. Sinon c'est normal qu'il refuse obstinément de m'afficher ma bannière ? ;_; ]