° Nom : Daellenbach
° Prénom : Rafael
° Surnom : Des dérivés de son prénom, essentiellement. “Incapable”, “Crétin” et autres charmants sobriquets reviennent aussi régulièrement lui chatouiller les oreilles.

° Date de naissance : 16 Juillet 2509.
° Age : 24 ans.

° Métier : Assistant de Mademoiselle Violène, dénicheur de Favoris dans les quartiers pauvres.
° Caste : Sans caste.

° Sexualité : Hétérosexuel, bien que cela fasse un bout de temps qu’on ne l’ait pas vu en charmante compagnie.



° Corpulence : Pas franchement grand, Rafael se balance au bout de son mètre soixante-quatorze sans parvenir à rattraper ce foutu centimètre qui l’obsède, source de complexe et d’une haine farouche envers les talons en tout genre. Cependant, sa taille réduite lui permet de gagner du muscle plus facilement que ces grandes perches qui l’entourent, et s’il reste relativement fin, la ligne de ses épaules, de ses bras, de son torse ne trompent pas : là-dessous, c’est du solide.
° Allure : Rafael n’est pas de ceux qui trompent ; déambulant dans les rayons de la boutique sans piper un mot, vous regardant à la dérobée avec cet air légèrement emprunté, il se dévoile dès la première rencontre malgré lui. Ses gestes se font gauches, peu assurés : tout en lui transpire le manque de confiance en soi. Pas plus beau qu’un autre, il ne se démarque pas par les traits de son visage qu’il pense très banal : rien d’autre qu’un nez, une bouche, et deux yeux à la symétrie relative, pourtant pas trop mal agencé dans l’ensemble. Un charme simple que lui confèrent les iris noirs, les cheveux corbeau qu’il ne réussit pas à dompter, le sourire timide qui se dessine sur les lèvres pleines. Rien d’autre qu’un môme qui a tout pris de l’homme une fois le dos tourné.

° Goûts vestimentaires : Simples au possible. Rafael a beau être l’un des humains les mieux payés des Quartiers Pauvres, il n’en reste pas moins un humain aux moyens limités, préférant économiser le moindre pécule plutôt que de dévaliser les boutiques comme le fait régulièrement sa soeur. Ainsi donc T-shirts unis, jeans et pantalons sombres, délavés par les nombreux passages à la machine consistent l’ensemble de sa garde-robe, à laquelle viennent s’ajouter des tennis usées par le temps. Pour les grandes occasions ? ... Il veut bien lui mais hey, quelles grandes occasions ?

° Signe distinctif : Trop trouillard pour un tatouage. Une boucle d’oreille noire à l’oreille droite.



° Généralité : Jamais le bonhomme ne s’est reconnu dans le modèle d’assurance qu’a longtemps projeté son père : timide et réservé, Rafael est tout le contraire de ce qu’on a voulu faire de lui, au risque de paraître froid à la première rencontre –la faute au côté peu loquace. Il est également particulièrement anxieux, s’angoissant dès qu’il s’agit d’interactions humaines ou d’une chose qu’il a peur de mal faire, redoutant que sa maladresse légendaire ne reprenne le dessus et ne lui fasse lâcher ce vase hors de prix qu’on lui a mis dans les mains : la confiance en lui ne fait pas non plus parti de ses points forts. Il se sait également simple d’esprit, et encaisse toutes les remarques sans broncher, trouillard fuyant les confrontations du genre. Et puis, c’est justifié ce statut de crétin, non ? Crétin au grand coeur serait plus juste : gentil malmené par bon nombre de bonnes femmes, il n’a jamais compris qu’un peu de mordant pourrait l’aider à obtenir ce qu’il veut –argent y compris- et que son côté malléable fait de lui le type peu affirmé avec qui on n’a pas franchement envie de franchir le pas. Des opinions ? Il en a certaines, mais changera d’avis pour peu qu’on lui présente un argument sensé. Capable de réflexion, mais trop peu sûr de lui pour oser plus.

° Aime / Déteste : L’argent, vice qu’il sait déplacé au vu de sa position sociale, mais pour qui il serait prêt à tout, malgré une conscience qui en paie les frais. Il aime également le lait auquel il consacre une partie de son budget, travailler avec Mademoiselle Cantarelli, les chiens –surtout les plus pouilleux-, et faire quelque chose de ses mains. Il n’aime en revanche pas franchement les talons de plus de deux centimètres –question de rivalité-, les chats, et le trafic auquel il contribue.

° Sociabilité : Rafael n’engage que rarement la conversation, est trop timoré pour se montrer loquace, a une appréhension certaine quant aux yeux qu’il peut croiser, mais il est bel et bien là à vos côtés, à vous regarder à la dérobée, cherchant quoi dire, quoi faire pour se montrer de bonne compagnie. Très sociable, mais au-dedans.



° Passé : Parce qu’il a gobé tout rond ce qu’on a bien pu lui raconter, que sa mère a su faire passer les premières années de sa vie aux oubliettes, Rafael pense avoir toujours bénéficié du statut privilégié de fils de milicien. Souvenirs écrans, fabriqués de toute pièce par le tout nouveau couple, peu enclin à voir le petit bonhomme de quatre ans déjà grandir plus avec cet air de petit pauvre qui lui colle à la peau. Car si la vie factice du fils Daellenbach commence à partir du moment où le fringant fonctionnaire lui ébouriffe les cheveux en riant, elle a en réalité débuté quelques années plus tôt dans les Quartiers Pauvres, entre les buildings interminables d’Albstraum. En accouchant seule de la larve qui lui ronge le ventre depuis neuf mois, Pixie se rend compte qu’elle ne sera pas capable de lui faire partager sa vie de misère, qu’elle aurait peut-être dû retenir le père d’une façon ou d’une autre. Chantage, pourquoi pas ? Quoiqu’il en est, il faut aviser dans l’urgence : les premiers temps, elle se débrouille comme elle le peut, prenant sur sa portion pour nourrir le petit morveux qu’elle souhaite voir grandir plus vite, crier moins. Puis elle se retrouve vite au pied du mur, avec ce choix qu’elle doit faire : le sacrifier ou les tuer tous les deux à petit feu ; têtue, elle s’y refuse pourtant, creusant pour finalement se créer une nouvelle alternative. Accepter ce job et les avances de ce nouveau patron de qui elle tirera quelques pots de vin, vendre son sang au marché noir, se lancer à la recherche du salaud qui l’a engrossée avec Rafael dans les bras ; le môme, lui, ne fait pas d’histoire, balbutie quelques syllabes en se mangeant les doigts.

Puis Pixie le trouva, un soir où elle courait après leur dîner, morveux sur ses talons. Non pas l’enflure qu’elle se refusait à considérer comme un père, mais ce milicien rayonnant dans la rue pourtant sombre, stoppant la mère dans sa course effrenée. Il n’en fallut pas plus pour que tout change, et dans les mois qui suivirent, tout s’enchaîne très vite, ne laissant pas le temps au petit de réaliser qu’il s’agit-là d’un nouveau papa, qui martèle pourtant être son véritable géniteur. Un peu con et endoctriné jusqu’à la moëlle, il se laisse séduire, relègue des souvenirs beaucoup trop flous en acceptant l’arrivée de ce père aux allures de Messie, qui leur assure désormais couvert, logement, et l’assurance d’un avenir stable. Pour consolider cette nouvelle unité familiale, Ganon lui fait découvrir le monde de la Milice, espérant faire de ce morveux timoré un fier serviteur de l’état vampirique, alors qu’un autre môme, le sien cette fois, prend forme dans le ventre de son épouse.

S’il ne délaisse pas totalement l’aîné pour se consacrer à ce tout nouveau bout de chou qui lui ressemble autrement plus, la préférence du grand blond se dirige naturellement vers le petit dernier, qui montre très tôt les caractéristiques du milicien que Rafael ne possède définitivement pas : timide, réservé, effacé, tout le contraire de son demi-frère qui attire les autres comme un petit soleil en orbite, souriant, charmeur, et surtout confiant. L’adolescent n’y croit déjà plus, et abandonne la lutte pour les faveurs de son père en empruntant le chemin contraire, lâche qui admet sa défaite avant même de s’être battu contre un gamin de douze ans. Des petits boulots qui nourrissent cette soif d’argent presque vicérale, où il apprend sur le tas à devenir mécano, métier pas trop pénible qu’il pourrait même apprécier –et qui remplit de fierté une petite soeur aux airs de rebelle, déjà.

Les années passent, Jazz Daellenbach est présenté au Conseil avant d’entamer sa formation, cadet brillant qui eclipse son aîné sur tous les plans –sauf peut-être, dans cette affection étrange que porte leur mère à Rafael, plus protectrice avec lui qu’avec les deux débrouillards qui suivent. Le bonhomme trouve d’ailleurs un job étrangement bien payé auprès d’une petite fille, Violène, pour lequel il plaque tout, même son engouement pour le cambouis : l’argent, encore et toujours cet argent qui l’obsède, manifestation inconsciente d’une petite enfance passée dans la rue.

Et récemment, Jazz lui a dégoté un excellent filon, sans se soucier du côté pas franchement débrouillard du bonhomme : le trafic de Favoris, que Rafael doit se contenter de repérer et de reporter au milicien, fraîchement acoquiné avec les vampires les plus influents de la ville.

° Famille : Un père milicien, une mère cuisinière encore jeune. Un frère cadet embrigadé dans la Milice à sa place, avec qui il s’entend étonnament bien malgré ce fossé de différences qui les sépare, et une petite soeur bien décidée à ne pas rester à sa place.



* Votre présence sur le forum sera : Régulière.
* Votre avis sur le forum : Le nouveau design est à crever tellement c’est beau.
* Autre forum fréquenté : Aucun pour l’instant.
* Niveau de jeu : Bon ?

Oula, presque un mois ! *Regarde la date de sa fiche, prend peur*

Enfin bref, tout ça pour dire que je suis en pleines révisions en ce moment, donc j'ai du mal à avancer ma fiche comme il se doit.
Mais je ne lâche en rien le forum, je compte bien y arriver un jour : D (Rien que pour pouvoir traumatiser les filles in game, hinhinhin.)

Et accessoirement désolé pour le double-post, Vos Altesses.

Bonjour =)
Pas de soucis pour la fiche, merci d'avoir prévenu o/
Bon courage pour les révisions et tout ça !

Merci beaucoup pour ne pas avoir supprimé ni ma fiche ni mon compte

Fiche enfin terminée ! J'ai finalement passé le stress, les exams, et hop, pondu cette fiche qui m'obsède depuis des lustres

Ma fois c'est un très bon personnage que voilà, que je valide avec plaisir !
Et puis, plus c'est long plus c'est bon

Tes Points d'Armes au démarrage :

Citation :

30 Points d'Armes