° Nom : Hidahyl
° Prénom : Amaury
° Surnom : Chaton, Cha’, le (petit) flûtiste.

° Date de naissance : Le 9 novembre
° Age : Entre soixante et soixante-dix ans, on ne sait pas très bien.

° Statut : Prophète solitaire et musicien itinérant. Il lui arrive de travailler le bois pour créer des masques et des instruments de musique, parfois même de toutes autres choses qui lui servent de monnaie d’échange contre ce qui lui est nécessaire, généralement sur demande.

° Sexualité : On ne le sait pas très bien, à vrai dire, il reste très discret là-dessus, peut-être même n’a-t-il jamais eu de relations.

° Corpulence : De petite taille pour un homme, Amaury dépasse difficilement le mètre soixante et sa carrure n’a rien d’impressionnant. Outre son agilité, on viendrait bien facilement à bout de ce gringalet.

° Allure : Si Amaury n’était pas de nature discrète et ne se cachait pas sous d’amples habits avec cape et capuche sur la tête, on le repérerait sans doute à des mètres à la ronde. En effet, si la peau pâle pourrait aisément passée inaperçue, sa longue chevelure ébouriffée d’un blanc immaculé et toutes les étranges mutations qui ont peu à peu transformé son corps choquent facilement. Son regard complètement blanc, dénué d’iris et de pupille révulse autant qu’il peut fasciner, on pourrait le comparer à celui d’un rubicorne car lorsqu’il est passionné par quelque chose ou qu’il utilise ses pouvoirs, celui-ci se met à briller légèrement, pas assez malheureusement pour que l’on puisse s’en servir de lampe de poche en pleine nuit.
Son visage est composé de traits fins à l’allure féline et l’on y lit souvent l’émotion qu’il ressent, le chaton étant loin d’être un maître dans l’art de la dissimulation.
Il se déplace avec souplesse et agilité, il lui arrive assez souvent de courir ou de grimper dans les arbres et au fil du temps il est devenu plus rapide, surtout grâce à ses mutations, comme si elles s’étaient accordées avec son caractère sauvage. Lorsqu’il s’est assez défoulé, il aime rester perché sur un arbre et écouter tout ce qu’il se passe autour de lui, son regard ne lui offrant plus grand-chose. Si vous entendez un ronronnement émaner d’un arbre, vous y trouverez sans doute quelque part une boule de poils blanche roulée en boule.

° Goûts vestimentaires : Quand on ressemble plus à un monstre qu’à un être normal, on ne porte pas de vêtements sexys, pas de trucs moulants, rien qui n’attire franchement l’attention sur ce que l’on cherche à cacher derrière tant et tant de tissus. Alors il faut de grands vêtements amples, plusieurs parfois, impersonnels, vaguement brodés de quelques couleurs pour leur donner cette petite touche d’humanité, si belle. Il faut qu’ils soient confortables et qu’ils n’entravent pas les mouvements pour courir à travers les bois, à travers la ville, quand on a peur. Ils doivent être de couleurs neutres comme le brun ou le marron pour qu’on ne les remarque pas, pour pouvoir se camoufler quand il le faut.
Et puis il faut des bijoux : des bracelets, des colliers, des perles trouvées au hasard, enfilées sur un maigre fil, des petites choses brillantes percées parce que c’est beau, ça représente l’humanité, ça rend humain et alors plus de terreur, si loin le monstre…

° Mutations : Tout ça a commencé par un peu de blanc, tout qui se décolorait pour devenir si candide, comme un petit ange et puis ces oreilles qui s’allongeaient, qui devenaient terriblement sensibles à chaque petit bruit avant de se calfeutrer de poils blancs, les rendant plus grosses, plus touffues. Etait-ce à force de courir sans souliers, à quatre pattes, à force de grimper dans les arbres pour observer le monde de haut que sous ses doigts et ses orteils naquirent de petits coussinets, poussèrent de petites griffes à la place des ongles, tout ça pour mieux parcourir le monde et s’accrocher aux choses ?
Mais, comble de l’horreur, il y eut cette chose incachable, cette monstrueuse longue queue pleine de poils d’un blanc immaculé qui finit par se faire une place dans son corps, augmentant considérablement son agilité lorsqu’il accélérait le mouvement. Et malheureusement cette chose fait désormais trop partie de son corps comme un membre supplémentaire et même sous la plus lourde des capes, à chaque mouvement imprévu il devient terriblement facile de la deviner.
Mais tout ça, il ne fait plus que le sentir, le regard devenu trop blanc est parti, parfois le monde est noir, parfois composé de choses étranges, tourbillons éphémères qui s’évanouissent dans la pâleur du vide. Parfois ils brillent comme des diamants, et si on voulait les lui prendre ? Ses canines s’allongèrent légèrement, lui donnant autant cet air de félin que de vampire. S’ensuivirent enfin les glyphes sur son visage puis ses bras, arabesques sombres tracées à l’encre la plus noire, tranchant si violemment avec la blancheur du reste de son corps. Elles brûlent quand elles apparaissent, un coup de patte – comment leur donner un autre nom ? – suffit à les deviner.
Il s’était cru petit félin et voilà que la nature lui offre un autre visage, qui peut bien dire en quelle étrange monstruosité il finira ?

° Généralité : Malgré une blancheur presque lumineuse, Amaury est un jeune homme très discret qui préfère rester caché dans les buissons touffus ou les arbres plutôt que de se montrer. C’est la crainte omniprésente à chaque contact avec un autre qui le rend solitaire et taciturne.
Heureusement, en grand curieux, il reste assez facile d’attirer son attention et d’apprendre peu à peu à le connaître. En lui, le mal n’a jamais élu domicile, comme si la candeur de cet être blanc suffisait à faire de lui un ange. A ses yeux la guerre et les combats ont perdu le sens de leur existence et loin de supporter les conflits, il se montre toujours sensible et incroyablement généreux. Déjà honnête par nature, il devient rapidement dévoué et loyal envers ceux qu’il apprécie et qui ont gagné sa confiance.
Une fois la glace brisée et la crainte oubliée, laissant seulement une méfiance constante planer, on découvre un jeune homme passionné, exalté par tout ce qu’il fait et ce qu’il aime, très expressif dans sa manière de parler ou seulement à travers son visage, on n’a pas de mal à y deviner la joie poussée à l’extrême ou la plus forte peine car il fait rarement les choses à moitié. Seul son lunatisme lui permet de ne pas être plongé trop longtemps dans tel ou tel état.
Mais les épreuves qu’il a bravé et sa longue solitude l’ont plongé dans un monde à part et son caractère à la fois passionné et sauvage le fait passer pour un fou pour peu qu’on ne se donne pas la peine de le connaître davantage. Pourtant, pour avoir erré longtemps dans le jardin et – bien qu’un peu moins – dans la ville, il doit sans doute être un très bon guide.

° Aime / Déteste : La liberté est sans doute ce qu’il chérit le plus et la crainte d’être traité comme une bête de foire et kidnappé vaut autant que celle d’être mal aimé. La plus grande passion d’Amaury sera toujours la musique pour laquelle il se montre de talent. Il n’est pas rare d’entendre le son de sa flûte ou un chant clamé de sa voix légèrement rauque quelque part dans un coin du jardin, plus rarement lorsqu’il est à la surface, de peur qu’on le repère et l’arrache à sa vie d’indépendant. Il adore aussi les bijoux et tout ce qui produit un son doux à son oreille, parlons des grelots pas exemple dont il cache quelque part une très jolie collection.
La seule chose que ce petit être déteste c’est bien sa mutation, la simple idée de savoir qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant qu’il ne soit réduit à l’animalité physique lui hérisse le poil. Il avait aussi peur de devenir lui-même une bête mais au fil des années quelques prophètes ont réduit cette crainte-là et sa propre expérience a fini par le convaincre. Chez les autres, seul le mal qui sommeille en eux, que certains montrent et usent sans le moindre scrupule le révolte.

° Sociabilité : Il paraît qu’être très craintif et paranoïaque ça n’aide pas beaucoup pour la sociabilité. Sa capacité à se montrer en face de l’autre et non à se cacher puis à engager la conversation est plutôt fragile, un faux pas et il pourrait bien s’enfuir, de crainte qu’on cherche à s’en prendre à lui, à en faire une bête de foire ou tout bêtement qu’on le rejette pour ce qu’il est. Sa confiance va d’abord aux prophètes avec qui il s’entend plutôt bien, surtout ceux qui ont beaucoup muté, signe qu’ils sont là depuis longtemps. Un peu comme s’ils étaient ses frères et sœurs, il a du mal à imaginer qu’ils pourraient le trahir même s’il reste toujours sur ses gardes. Quant aux autres, à moins qu’un intérêt d’ordre vital le pousse à braver ses plus grandes peurs, seules patience, gentillesse et douceur viendront à bout de ses craintes. Une simple question de temps où la moindre erreur peut être difficile à oublier.
Peut-être qu’avec un joli petit grelot accroché à un ruban…

Est-ce que toutes les histoires commencent par celle d’une mère qui abandonne le gosse dont elle n’a jamais voulu ? Elle m’a gardé près d’elle, juste le temps de quelques années, juste pour vivre dans la misère, pour que je grandisse dans la faim et les cris, les pleurs. Et puis un jour, elle m’amena quelque part, me dit de l’attendre et ne revint jamais. Je ne me souviens pas de son visage, je ne me souviens pas de l’âge que j’avais, c’était juste un neuf novembre, j’avais mis une croix dans le calendrier car elle m’avait promis que nous ferions une promenade et j’étais fou de bonheur de cette frivole distraction qui casserait notre morose quotidien. Ce n’est peut-être pas un mal qu’elle soit partie, nous ne vivions pas très bien, peut-être qu’elle avait ses raisons.
Je ne me souviens plus comment j’ai survécu, c’est un miracle que je ne sois pas mort de faim, de froid ou qu’on ne m’ait pas assassiné. Un vampire aurait pu boire mon sang, ne pas résister à la fraîcheur d’un enfant.

Mais la chance m’a sourit et Gaïa m’a tendu la main. Plus tard on m’a dit que je trainais près du jardin et qu’un rabatteur m’avait trouvé et m’avait emmené au village. Peut-être que ma mère m’a abandonné près de cet endroit car elle savait qu’on me recueillerait, peut-être qu’elle voulait une meilleure vie pour moi ou une meilleure vie sans moi. Elle n’était pas aussi gentille que les prophètes qui m’ont recueilli, elle devait avoir quelque chose contre moi.
Je dois pourtant la remercier car ce que j’ai découvert dans le jardin était ce que je pouvais espérer de mieux, une communauté où chacun est égal et se préoccupe des autres, tout ça est si loin de l’horreur de la surface où l’on a plus de chance de vivre dans la misère que d’être bien né.

J’ai grandi parmi les prophètes, au village et j’y ai trouvé une partie de mon bonheur, servant la communauté tout en veillant à garder ma liberté, à m’échapper dans les profondeurs du jardin pour découvrir le monde, les animaux qui y vivent, les autres prophètes. C’est là que j’ai découvert mon don pour la musique, que j’ai commencé à jouer et à chanter, à fabriquer mes propres instruments aussi à partir des différents bois de la forêt.
J’aurais été heureux s’il n’y avait pas eu ces affreuses mutations. Bientôt je serai comme ceux qui sont là depuis trop longtemps, un homme enfermé dans le corps d’un monstre, d’une bête. Devoir vivre pour toujours dans le jardin n’est pas ce qui me fait peur, je crois plutôt que c’est une idée qui me plait, j’aime bien le monde de là-haut, l’air frais, la chaleur du soleil mais tout est si différent d’ici, de tout ce que j’ai connu !

Je me souviens de la première fois que je suis remonté à la surface, je n’étais heureusement pas seul mais j’ai eu si peur ! Depuis j’y reviens assez régulièrement, parfois je ramène quelqu’un avec moi mais je n’aime pas m’éloigner, m’enfoncer trop loin dans la jungle technologique de la ville où chacun nous prend pour des monstres qu’il faudrait tuer. Si seulement on pouvait empêcher la mutation…
Les plus anciens m’ont dit qu’il n’y avait pas de solution, que ce n’était qu’une question de temps pour que je m’y fasse et accepte ma condition, pourtant j’ai peur, si peur. Alors je préfère passer mon temps à jouer de la flûte et chanter, parfois je reviens au village, j’y échange ce que je fais contre quelques bijoux ou des grelots quand j’en trouve.

° Famille : Rien de plus que le murmure de la forêt. A moins qu’il ne se trompe ?

° Votre Pouvoir : Sensibilité sonique.
Des oreilles à l’ouïe surdéveloppée, voilà un héritage qui plairait bien aux espions et aux commères mais alors qu’il entend ce que les autres n’écouteront jamais, un son un peu trop assourdissant et la douleur le perce au plus haut point, lui tirant d’étranges cris.

- - - Utilisation force Minimale : Maîtrise de son propre son. Avec l’entraînement il lui est devenu facile de contrôler sa voix, de contrôler certaines tonalités voire de la changer, plutôt pratique pour se faire passer pour quelqu’un d’autre. Il lui est cependant plus aisé de le faire à travers un instrument de musique et c’est la raison pour laquelle il se sépare très rarement de l’une de ses flûtes.
- - - Utilisation force Moyenne : Création d’une onde sonique. Le seul moyen réellement offensif qui découle son pouvoir consiste à assourdir les gens, à les torturer par le son ou à les charmer par un très beau chant. Plus la propagation est grande, plus elle use de son énergie. Elle ne s’étend généralement jamais au-delà de quelques mètres mais il devient alors très difficile de l’approcher lorsque le cri provoque des douleurs puisque le pouvoir devient de plus en plus fort ou, au contraire, lorsqu’il charme, on voudrait l’approcher le plus près possible.
- - - Utilisation force Maximale : Contrôle des autres sons. S’emparer de la voix d’un homme ou d’un animal, d’un arbre ou faire naître un son de rien. Le pouvoir peut s’étendre à plusieurs personnes mais il rend Amaury totalement inoffensif et on pourrait l’enlever sans même qu’il se débatte ou tente de s’échapper, comme s’il était trop concentré par ce qu’il fait, possédé, à demi conscient. Il est extrêmement rare qu’il l’utilise.

* Votre présence sur le forum sera : Quotidienne (sauf absences signalées) mais beaucoup plus lente en terme d’écriture, études obligent.
* Votre avis sur le forum : J'aime beaucoup le design même si les liens qui s'étirent ne sont pas mon truc, dès que ça fait plus d'une ligne ça fait tout bouger et j'aime pas quand c'est instable. Sinon je ne suis pas fan des histoires de vampires mais j'ai quand même bien aimé le contexte (sinon je ne serais pas là héhé). Il y a quelques fautes par-ci par-là c'est dommage et des trucs qui me paraissent aussi incohérents et tirés par les cheveux mais je ne vais pas non plus chercher la petite bête ^^' Pour ce que j'ai lu, l'ensemble m'a l'air sympathique et je jugerai du niveau de jeu quand j'aurai lu quelques RPs 8D C'est bête de les cacher aux visiteurs, le niveau fait partie de l'un de mes nombreux critères mais comme je suppose que c'est à cause du NC-18 et tout le touti je ne peux vous en blâmer !
* Autre forum fréquenté : Nescio Vos (demandez Chaya).
* Niveau de jeu : Je me jetterais bien des fleurs juste pour vous faire hurler mais non, je dirai juste qu’on ne s’arrache pas les cheveux dessus (sauf quand je suis très fatiguée). A vous de juger le reste, mais pas à partir d'une simple fiche ce serait du massacre T_T

Pour information la fiche est terminée =)