~ BLOODY GARDEN ~

Catégorie : Futuriste /Fantastique.
Rating : NC-18.
Ouverture : 27.02.11
Nombres de Membres : 54
Nom de l'Admin : Leiro Cantarelli.
! RATING !

Ce forum est interdit aux mineurs du fait de la susceptibilité de rencontrer des posts de nature violente et-ou sexuelle. Un bon niveau de Rp est demandé. Les personnages d'enfants et d'ados sont acceptés, mais les scènes à caractère sexuel leur sont refusées par souci éthique.
Toute histoire commence toujours par "Il était une fois"...

[ Dans cet univers sang et fureur, nous serons les gardiens des derniers vestiges de l'humanité.
Y a-t-il des limites à la souffrance ? Nous en repoussons chaque jour les contours. Et sur les stigmates de notre ère, rien ne peut repousser. ]


Entre les ficelles du pouvoir et la corruption, une graine a été plantée. Nous sommes les instruments d'un futur perdu. Nous sommes les responsables de la mort de notre Terre et l'instrument de sa renaissance.

La technologie a repoussé les limites de ce qui est Mortel. On va toujours plus vite, pour mieux éprouver un plaisir éphémère. On créé des engins de mort, flirtant avec la ligne ténue de l'extrême, là où chaque erreur infime se résume à ouvrir un tombeau.
Les Hommes ont toujours adoré les courses contre la Mort.

La haine et l'adrénaline sont les deux moteurs les plus puissants de l'être Humain. La peur de l'Autre en particulier, causa des ravages bien plus grands que tout ce que nous aurions pu imaginer. Nous avions franchit un cap de trop, brisé un équilibre que nous pensions éternel en dépit des avertissement des écologistes et des savants. Il est bien connu que les esprits éclairés ne peuvent pas dissiper l'abrutissement ténébreux de la masse.
Et pourtant, l'avertissement ultime était présent jusque dans nos os alors que nous partions pour un combat sans vainqueur tandis que la Terre se mourrait d'épuisement.

La Troisième Guerre Mondiale fut nucléaire. Elle signa notre fin à tous et celle du monde que nous connaissions pour nous précipiter dans le Sang et la Fureur. Pour des siècles et des siècles.

[Amen]

Ils se sont infiltrés parmi nous le plus naturellement du monde. Comme s'ils avaient toujours été là, se fondant lentement dans notre société, remontant vers les sources même du pouvoir. Petit à petit, nous nous sommes même demandé... Si ça n'était pas nous qui nous étions immiscés dans leur réalité.
Quel pouvoir surnaturel les avait donc avertit de la Fin qui approchait à grand pas ?

Le Progrès, c'est le nom que porte ce qui conduisit l'Humanité à sa perte et à l'aliénation de tout ce qui l'entourait depuis la nuit des Temps.
La Terre ne fut plus nourricière. L'irradiation des eaux et territoires suite à la Troisième Guerre Mondiale décima toute forme de vie. Et la Planète Bleue ne fut plus qu'un amas de roches nues sur lesquelles s'abattaient les foudres de Dieu. Les océans pollués, dépourvus de toute vie organique, s'écrasaient inlassablement sur une terre stérile.
C'était notre propre apocalypse.

[Poussière tu étais, à la poussière tu retourneras.]

L'Homme a tiré de l'ombre les monstres de placard. Les Croques-mitaines séculaires. Et sur cette ile Prison, ultime refuge aux miettes d'une Humanité brisée, il n'existe désormais plus rien du mot Liberté. Car ils sont les Prédateurs de nos plus intimes pensées. Eux qui nous régissent désormais. A la fois sauveurs et bourreaux, ils furent les premier à souffrir de l'impitoyable huis-clos que nos folies leur avait infligé.

La société s'organisa selon Leur Volonté, devenant Leur réalité. Nous avions perdu bien plus que la Terre, c'était notre propre Humanité qui nous rongeait lentement l'esprit. Il y eut bien des révoltes et bien du sang coula et du Chaos apparut les plus monstrueuses des aberrations, des créatures infernales, fruits infects des émanations atomiques. Puis tout retomba lentement dans l'oubli d'une masse rendue docile. Qui avait encore de l'espoir au milieu de ce cauchemar sans réveil ?

Le Temps mangeur de Mémoire avala les restes de notre époque perdue et fit de nous les enfants d'une ère dévastée, étouffés du joug pesant des Vampires.

Et pourtant, sous la cité sans sommeil, une infime graine crût lentement. L'on raconte qu'un merveilleux Jardin naquit des dernières cendres de nos espoirs brisés. Last Eden. Le dernier espoir chimérique d'une Humanité perdue. Trop belle légende d'un monde en manque de rêves. L'on dit qu'un jour, Gaïa nous rendra le Monde. Mais qui croit encore aux paroles des êtres étranges qui rôdent dans Albstraum, instruments d'un Avenir incertain ?

[Car seul l'océan gris murmure encore à l'oreille des Fous un rêve détruit...]

Extraits des Carnets de Fortitudo.
Albstraum 2535.